Les Grigris de Sophie ce sont bien sûr des broches, des colliers et des sacs … mais c’est aussi un blog !

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Mais c’est aussi un blog ! Un blog dans lequel je parle de CEUX et de CE que j’aime …
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Vous trouverez ici des artistes, des lieux insolites, des recettes, des films, des expositions, des musiques, des spectacles, des photographies d’amis ….
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dimanche 27 juillet 2014

GALERIE EQART ...QUELQUES ARTISTES DES MONDES SINGULIERS


PROFITEZ DES MONDES SINGULIERS DE LA GALERIE EQART ....
AVEC ....


*** JOEL LORAND 

"Joël Lorand est un artiste qui dessine avec un talent et un savoir-faire qui non seulement sont totalement au service de son style mais sont aussi vecteurs d’expression. Une expression certes raffinée et inquiètante tout à la fois, et c’est comme si la force de ces images venues des profondeurs d’un imaginaire riche et touffu comme une forêt vierge, était inépuisable. Un artiste que les meilleures galeries n’ont pas tardé à reconnaitre comme singulier parmi les singuliers
Préface du catalogue consacré à l’exposition personnelle de Joël Lorand à l’Espace Eqart en septembre 2012 :
Voir les dessins de Joël Lorand amène souvent à une prise de position immédiate et tranchée. On est subjugué, hypnotisé et désormais inguérissable ou pas. Que préférer des deux puisqu’on ne choisit pas ? Aimer ce travail ne peut que donner envie de rencontrer l’artiste pour constater s’il est fait comme nous avec deux bras, deux jambes, une tête avec deux yeux (seulement deux) et une seule bouche ! Et on est presque déçu – qui n’a pas envie d’être l’ami d’un monstre gentil ? - de dire que oui, il est bien normal ! Plutôt discret et accueillant, consacré pleinement à sa passion.
Un artiste ordinaire alors ? Peut-être pas.
Car cet homme, qui crée ces mondes étranges où s’entrelacent et s’interpénètrent des créatures toutes plus étonnantes les unes que les autres, où le végétal le dispute au minéral dans des chorégraphies parfaitement écrites, cet homme qui tel Moïse devant les flots, ordonne aux visages de s’ouvrir en deux pour révéler à nos yeux en surchauffe des arènes opaques où les orifices des bouches et la chair en mutation n’ont finalement rien d’effrayant, cet homme au final, nous rassure.
Il nous rassure parce qu’il nous parle de choses dont nous savons bien qu’elles nous sont vitales, de choses qu’intelligemment quelques peuples devenus trop rares, continuent de célébrer, de symboliser et d’honorer pendant que nous, gens modernes et civilisés continuons de prendre la fuite, les freins lâchés.
Mystère des origines, vie, maladie, mort, rêve ou monde des esprits... Joël Lorand aborde ces grand thèmes et nous relie à ces mondes cachés qui soutiennent à chaque instant nos pas et nos âmes. Ses dessins sont des lieux de passage que nous invite à prendre ce chaman aux crayons cosmiques. Ses vivants crayons de couleurs qui, comme des antennes captent l’invisible et nous en livre témoignage, nous invitent à suivre la trace de leurs courbes complexes pour pénétrer dans le monde de nos rêves. Vaste monde en partage dont les habitants nous fixent souvent avec de grands yeux ronds, nous tirent la langue et montrent les dents mais qui jamais ne nous menacent. Ils semblent plutôt vouloir nous dire quelque chose comme « Hé ! Rappelez-vous qui vous êtes ! Vous êtes comme nous, étranges et étrangers à vous-même ! ». Entremêlés, camouflés au premiers regards mais toujours visibles, ces aliens fleuris comme des Papous, ces animaux flottants au milieu d’un flot tournoyant de croix, nous donnent envie que nous poussent à nous aussi des plumes sur la tête !
A ses oeuvres sans titre, Joël Lorand donne des noms de famille, Mutations, Personnages Floricoles, Freaks... qui sont pour lui autant d’hommages qu’il rend à ses questionnements – il avoue volontiers ne pas savoir d’où tout cela lui vient - ou à ses passions (ainsi le film Freaks de Tod Browning, sorti en 1932, hymne sublime à la cruauté de la vie). Une manière pour lui d’apprivoiser le mystère de son imagination foisonnante ? Ses dessins paraissent en effet jaillir d’une source qui semble ne jamais devoir se tarir, comme si l’artiste avait trouvé le code permettant d’accéder à une banque universelle d’images cosmiques, un vocabulaire de formes génériques qu’il est le seul à pouvoir traduire pour nous conter ces fresques d’images.
Oui, on peut ne pas savoir dessiner - Joël Lorand le revendique et ne veut surtout pas apprendre - et accoucher d’oeuvres à la composition parfaite, aux couleurs somptueuses et qui semblent ne jamais pouvoir s’épuiser.
L’oeuvre de Joël Lorand arrive à cet étonnant miracle de nous donner la sensation que la liberté ça peut se dessiner."
Préface par Fred Noiret



*** GÉRARD CAMBON

"Voir son atelier est déjà une fête en soi. Il devine en toute chose qu’il collecte, toute la richesse des matières, des formes qui la compose et dont il fera le meilleur usage pour ravir nos yeux d’enfants. Inventif, poétique dans une mise en place des volumes parfaite : le travail de Cambon surprend par l’évidence de la composition et le choix des éléments choisis pour le construire. C’est chaque fois une oeuvre originale qui fait naître en nous une furieuse envie de collectionner !
Texte ci-dessous de Animulavagula - 2010
Cambon se débrouille pour être de la famille de Louis Pons avec d’autres moyens que la composition solide et lyrique qui est à la base de la plupart des compositions de son grand aîné. Il file plus doux, plus furtif, en naviguant entre la rouille des vieilles pub, le liège des choses flottées, la poussière des temps. Mais sans chercher les rencontres dramatiques (rats, becs d’oiseaux morts etc.) ni la précision géométrique d’une Yolande Fièvre bien qu’il touche comme elle à la profondeur des plans. C’est efficace mais autrement. Les petites créatures qu’il penche aux balcons vermoulus d’on ne sait quelles tribunes, renforcent cette impression poétique de ruse innocente avec le « grand genre ». Qu’elles ne soient jamais abouties est une caractéristique qui en signe l’humanité. Depuis une quinzaine d’années, la Galerie Soulié suit une voie étroite qui passe entre le derme de l’art brut et l’épiderme de l’art singulier (mauvaise graisse non comprise). Gérard Cambon qui a déjà, dans le passé, occupé ses cimaises mais que je découvre pour ma part, est peut-être bien un représentant des plus purs de ce courant original ...
GERARD CAMBON est né en 1960 à Toulouse ( France)
Il a à son actif de nombreuses expositions personnelles aux Usa et dans toute l’Europe ainsi que des articles de presse et des émissions radio"

Site de l’artiste













*** SYLVAIN CORENTIN

"Artiste vivant et travaillant sur Montpellier, il construit un monde merveilleux fait de tours à l’allure précaire d’une grande élégance. Fabriquées à partir de morceaux de bois, de corbeilles d’osier et de toute sorte d’autres matières qui peuvent faire l’objet d’un jeu quand à savoir ce qu’elles étaient à l’origine, elles sont l’incarnation de la grâce et de l’équilibre.
Corentin, insatiable curieux, fasciné par la matière, la couleur, le pigment, les formes que nous offre la nature, explore avec talent de nombreuses pistes plastiques, réinventant le monde."

Site de l’artiste








*** SABRINA GRUSS

"Sabrina Gruss hante notre monde de ses créatures d’un autre univers. C’est une danse avec la mort, un jeu de Vanités qui sème un sourire tendre et ironique, un ballet de coquets squelettes parés pour l’ultime fête. Glaneuse du néant, elle extirpe des landes, des lieux abandonnés et des fourrés racines : crânes d’oiseaux, coquilles vides, os sans sépulcre. Dans le secret de son atelier, elle se livre à de surprenantes résurrections : rat à tête humaine en tutu constellé de crânes minuscules ; un compère à longue queue surgit d’une boîte où gisent, abandonnés peut-être, des poupons ; royale, éternelle Parque, Méduzine dévoile ses charmes sulfureux la tête enrubannée d’un serpent ; un rabbin entre en scène, rescapé des tréfonds de son grenier hanté. Personnages décharnés, parés des vestiges chagrins d’une autre vie, ils bringuebalent leurs os et « presque tous ont quitté la chemise de peau… » tels les Pendus de Rimbaud. Mais ils retrouvent un ailleurs : êtres d’écorce ou de fibres extirpés de la terre ensevelissante, ils proclament haut et fort leur vie retrouvée, fût-elle accompagnée d’animaux ambigus toujours, maléfiques selon, comme rats et serpents… Thaumaturge pudique, Sabrina Gruss nous ramène avec un humour grinçant à un dialogue avec un monde des ténèbres qu’elle charme pour ne pas se laisser envoûter, et n’en finit pas d’exorciser cet autre côté du miroir où se cachent nos peurs, où naissent nos mauvais rêves, où les prémices de notre histoire plongent leurs racines. Sans doute le plus vieux jouet de l’histoire, on en a retrouvé dans les tombeaux de l’Egypte antique, la poupée, de confidente en objet rituel n’en finit pas de recueillir, profanes ou sacrés, parfois même maléfiques, bien des secrets inavoués. « Bénie soit la providence qui a donné à chacun un joujou : la poupée à l’enfant, l’enfant à la femme, la femme à l’homme, et l’homme au diable » conclut Victor Hugo."
Florent Founès

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*** EVELYNE POSTIC

"C’est un monde étrange et immédiatement reconnaissable que celui d’Evelyne. Son dessin est aussi mystérieux que précis et empli de sens. Pas un trait inutile, pas une forme qui jure dans l’ensemble de la composition, c’est de plus, d’une extrême finesse. C’est à coup sûr une grande artiste qui marquera de son style l’art de s’exprimer par le dessin.
Evelyne Postic est née en 1951 à Lyon.
Artiste autodidacte, sa première passion fut la danse. Rêve effacé par une grave maladie des poumons à 5 ans puis une enfance émaillée de soufrrances qui lui donnent l’envie de s’évader avec les crayons de couleur, le papier. Ses débuts dans la vie d’adulte ne sont pas faciles alors elle continue de s’inventer un monde parallèle, et commence à peindre et à dessiner des formes où se mêlent l’humain, le végétal, l’animal. Elle travaille sur l’adaptation de l’être vivant à son environnement, l’évolution des espèces pour survivre. La variété infinie des formes des mondes marins, terrestres, et invisibles la fascine."

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*** JEAN-MICHEL CHESNE

"Jean-Michel Chesné, en plus d’être un dessinateur inspiré est un ardent défenseur de la création libre. Son blog atteste d’un véritable esprit passionné et militant. Partageur, il a consacré nombre d’articles et de liens à des artistes dont le travail mérite d’être plus connu. Quand à lui, nous ne pouvons que vous inviter à le découvrir tant il est captivant dans ses trouvailles graphiques, formidablement inventif.
Né à Paris en 1959, Jean-Michel Chesné crée depuis plus de 30 ans. C’est en effet au début des années 80 qu’il se passionne pour l’art et sa visite au Palais du Facteur Cheval à Hauterives en 1992 aura une incidence radicale sur son travail. Depuis 2008 il réalise à l’encre blanche des dessins qu’il appelle lui-même « dentelles ». On y retrouve des animaux, des personnages ou des êtres hybrides issus d’une mythologie personnelle. Des références et des thèmes très diversifiés. On notera l’omniprésence de la nature avec des animaux plus ou moins réalistes cohabitant dans une végétation luxuriante. Une sorte de paradis perdu où trônent parfois fièrement des déités couronnées, des dignitaires coiffés. Un peuple fantasmagorique de créatures inquiétantes et séduisantes à la fois.
De ces silhouettes émanent une vibration, une tension dynamique entre le noir et le blanc. Les contours très découpés, très sinueux montrent des êtres dont l’intérieur organique ne contrarie pas la grâce de l’ensemble."

Site de l’artiste




LE SITE DE LA GALERIE 

Jusqu'au 15 août de 14h à 18h du mercredi au samedi et tous les jours de 11h à 21h pendant le festival Jazz in Marciac.


Eqart - Galerie d'art
21 rue Henri Laignoux
32230 Marciac 
Téléphone: 05 62 09 36 83 


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