vendredi 30 avril 2010

LES SERRES ROYALES DE LAEKEN

Je ne peux que "voler " à Héléne son idée de week end et ses photos .
Elle rentre subjuguée d'un séjour bruxellois :

http://lejardindhelene.blogspot.com/2010/04/les-serres-de-laeken.html

Plus que quelques jours pour visiter !

" Chaque année à Bruxelles, les Serres Royales de Laeken ouvrent leurs portes au public pendant 3 semaines seulement.
Une opportunité unique que tous les amateurs d’architecture, de botanique et de belles découvertes ne pourront que cueillir !
Entièrement édifiées en métal et en verre, les Serres Royales de Laeken sont un monument emblématique du 19ème siècle en Belgique. Elles complètent à merveille le Château de Laeken, au style classique, avec leurs coupoles à facettes et leurs larges galeries bordées de milliers de végétaux. La collection d’arbres, d’arbustes et de plantes à fleurs que vous croiserez lors de votre promenade est tout à fait unique. À noter, pour les vrais passionnés, une collection de camélias unique au monde dont les floraisons généreuses vous transporteront dans un véritable univers de conte de fée."






Ouverture des Serres Royales de Laeken
15 avril 2010 - 09 mai 2010
Palais RoyalAvenue du Parc RoyalBruxelles (Laeken) 1020
Tél: 0032 2 551 20 20


Quant à Héléne elle participera à la FETE DE LA NATURE DE VERVINS LE 8 MAI et vous attend dès 9h 30 à la halle de Vervins, en centre ville .
Vente de graines et de plantes médicinales, de vin de noix, de vin de pissenlit, de vin de bouleau de confitures, de cake salé, sucré aux herbes sauvages.....
Pour en savoir plus :

jeudi 29 avril 2010

ARTHUR VANABELLE A STEENWERK DANS LE NORD

" Au début je voulais faire une girouette, j'ai fait un avion, puis deux, c'est comme ça que j'ai commencé. J'ai toujours aimé l'aviation.
J'ai jamais vu un avion de près, le seul avait été abattu en août 1940 pendant la bataille d'Angleterre, il était tombé dans un champs à Bailleul. Pour avoir une idée j'ai regardé dans les journaux, un hélicoptère c'est pas bien compliqué.".









Et la très intéressante présentation du Poignard Subtil :
..." La route qui va à la ferme de la Menegatte, la "ferme des avions" comme on l'appelle familièrement dans la région se termine à la propriété des Vanabelle, barrée qu'elle est par l'autoroute Lille-Dunkerque, où pilent parfois certaines voitures quand leurs conducteurs découvrent avec stupeur les installations "militaires" d'Arthur..."

http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2009/06/08/arthur-vanabelle-a-90-ans.html

mercredi 28 avril 2010

LES ONGLES NOIRS DE JEROME DESCAMPS ET LA PELLICULE ENSORCELEE

Ce soir à la Médiathèque Jean Falala la sélection de la PELLICULE ENSORCELÉE était tout particulièrement exceptionnelle .
Un thème avait été retenu : " C’est le printemps, nos sens sont en éveil ! "
Six films au programme, tous récents , tous brillants .

* Nue de Catherine Bernstein

Une femme est nue. Elle est filmée par sa fille qui s’attarde sur des détails de son corps. Sentant ce regard sur son corps adulte, marqué par les années, la femme raconte son histoire à travers celle de ses sourcils, de ses yeux, de ses seins, de son ventre, de ses jambes... Ce corps en morceaux devient petit à petit un tout.








* Une nana (Laska)de Michal Socha



Un homme sous le charme d’une femme… fatale !





* L'Aveugle des forêts (The Blindness of the woods) de Javier Lourenco, Martin Jalfen


Dans la froideur des bois de Kiruna, en Suède, une femme aveugle et un bûcheron nouent une relation érotique entre passion et trahison. C’est un ours qui finira par découvrir la trahison…


http://www.amautalab.com/works/broadcast/independent/blindness.html

* Matières à rêver de Florence Miailhe

Trouver matière à fantasmer dans la manière même de peindre. "Matières à rêver" s’improvise, comme on peut improviser, en amour, en fonction de sa fantaisie, de son partenaire, du temps qu’il fait, du lieu.

* Alter Ego de Cédric Prevost

La rencontre, dans un parc parisien, entre Nadir et Esther, un jeune homme et une jeune femme que tout sépare. Du moins en apparence...




* et le très attendu " Les ongles noirs" de Jérôme Descamps



C’est l’histoire d’un jeune homme qui croit et qui écrit, d’un jeune homme tiraillé entre trois forces, l’écriture, la foi et la chair, d’un jeune homme qui affronte comme il peut les questions posées par la vie qui s’ouvre.



Voilà ce qu'en dit Rodolphe Olcèse :

" Librement inspiré d' " Un coeur sous une soutane" d’Arthur Rimbaud, Les ongles noirs met en scène un jeune prêtre qui, sous l’effet de forces contradictoires, vit difficilement son état de religion.
Constamment penché sur un petit cahier, qui sans doute garde le secret sur des sentiments qu’il ne peut exprimer au confessionnal, le jeune homme va peu à peu voir s’amplifier la puissance de l’attrait charnel, qui, sous le titre du fantasme notamment, peut mettre devant nos yeux des scènes qui ne s’y jouent pas présentement.
Jérôme Descamps trouve très justement dans ce motif une invitation cinématographique, et cherche à déceler comment le fantasme peut à la fois nourrir une activité d’écriture et donner suffisamment de force pour rompre avec un choix et une vocation qui engagent pourtant toute une vie.
C’est donc la mise en scène qui donne en premier lieu toute sa singularité à ce film. Si les effets d’apparitions semblent relever d’une grammaire cinématographique élémentaire – dans le sens où précisément ils ne peuvent manquer leur effet –, ils prennent une autre ampleur lorsque les visages savent exprimer le trouble que ne peut manquer de produire le difficile retour à la réalité. La jeune Valentine désirée ne cesse ainsi de soustraire le prêtre à son environnement immédiat – la présence de sa gouvernante, ou de l’auditoire de l’église – auquel il revient nécessairement plus fragile d’avoir été surpris dans un instant d’abandon.
Pour autant, Les ongles noirs ne saurait être reconduit à un film qui trouve sa seule pertinence dans la direction d’acteur – au demeurant impressionnante – ou à l’habileté de son scénario. Des partis pris de réalisation donnent à l’image et à la plastique du film leur juste place. Il y a d’abord tout un travail sur la lumière et les teintes ocre, qui nous fait spontanément songer à la peinture hollandaise du XVIIe siècle. Il y a ensuite, ce qui nous semble plus décisif, une expérimentation sur la possibilité qu’offre le médium caméra d’approcher les êtres et de les offrir sur un fond indécidable. Certaines prises de vues, faites de très près, plongent les silhouettes – ainsi Valentine dévoilée sous les traits d’une icône religieuse – dans un flou sans les y perdre. Ce geste simple, et proprement photographique, comprend à lui seul ce qu’accomplit tout fantasme, qui donne comme absolues les figures dans lesquelles il se fixe. "




La projection terminée Jérôme Descamps a longuement parlé de son film, comparant le travail du montage au travail du sculpteur et évoquant tous ces choix difficiles et définitifs que doit faire tout réalisateur .


"Ces moments de travail à venir doivent être aussi des moments de chaos où je triture la matière du film avec mes partenaires. C’est retrouver le plaisir enfantin à malaxer, à mélanger, à triturer pour « voir ce que ça fait ». L’idée juste et pertinente peut naître de l’informe. La part du hasard n’est pas négligeable dans la fabrication cinématographique."




mardi 27 avril 2010

UN NOEL FILLAUDEAU POUR MON VICTOR






Victor a choisi comme cadeau d'anniversaire cette tuile de NOEL FILLAUDEAU et j'en suis très heureuse !

lundi 26 avril 2010

QUI VA LA ? UNE EXPOSITION A AMIENS

Un mail est arrivé annonçant une exposition à Amiens .
Un blog a été crée pour l'occasion sorte de catalogue présentant les oeuvres et mettant l'eau à la bouche :

ICI

Cette exposition regroupe autour des travaux de LAURENT JACQUY et de YANN PARIS des œuvres d'anonymes ou d'artistes plus connus .
A l'honneur donc JABER , ODY SABAN, MAURICE RAPIN ...

Voici la petite sélection des Grigris :




Qui va là ?
Exposition du 30 avril au 17 juin 2010,
Le Safran, rue Georges Guynemer,
80000 Amiens.
Tél 03 22 69 66 00


dimanche 25 avril 2010

NOEL FILLAUDEAU A BOUSSAY

Grâce à Artension et à son guide des " 100 lieux inventés par 100 artistes hors-normes " j'ai téléphoné, lorsque j'étais à Noirmoutier, au numéro proposé dans le magazine .
Je pensais en effet être mise en relation avec un quelconque office du tourisme ou musée.
C'est sa femme ALICE qui m'a répondu.

J'ai donc eu la chance d' être reçu dans sa maison de Boussay et Madame Fillaudeau a eu la gentillesse de nous consacrer du temps et de répondre à nos questions .

NOEL FILLAUDEAU est décédé en 2003 et depuis sa femme aspire à faire vivre cette oeuvre .

Dans l'atelier donc des dessins, des peintures, des totems, des sulptures .....mon regret est de n'être pas restée assez longtemps pour feuilleter les livres écrits par et sur NOEL FILLAUDEAU.

" NOEL FILLAUDEAU , par ses choix et ses amitiés, se situe dans cette marge de l'art que l'on peut appeler hors-les-normes ou singulier , issue de l'Art Brut ."


NOEL FILLAUDEAU lui affirmait qu'il n'était pas un artiste brut mais qu'il faisait du NOEL FILLAUDEAU .

"Exposé individuellement dès 1957 , il est désormais représenté dans tous les lieux et collections concernant ce type d'art : la Fabuloserie (Dicy), le Site de la Création Franche (Bégles), Neuve Invention de la Collection de l'art brut (Lausanne), l'Art en Marge (Bruxelles), l'Art en Marche (Hauterives)."






" NOEL FILLAUDEAU donne vie au monde inanimé " vieux papiers chiffonnés … "
le monde végétal (mousse, lichen, écorce…) trouve avec lui une nouvelle existence. Artiste atypique qui donne une seconde vie aux objets pose toujours un regard sur ses œuvres. Ces yeux qui brillent dans la plupart de ses réalisations nous apportent encore une lumière nouvelle sur tout ce qu’il a voulu nous dire.
« Je métamorphose, j’alchimie, je transmute… mes amis de papier, de bois, de jute, mais aussi de ciment et de terre cuite, viennent jouer dans mon cirque ».S’appeler Noël et chercher la lumière « même au milieu de la nuit », a quelque chose de prémonitoire, de mystérieux et même de mystique. Il faut tourner tout autour de ses œuvres et se laisser entraîner par ce regard qui se promène sur ses toiles et Noël nous murmurera encore quelques uns de ses secrets à l’oreille. "
Extraits d’un article paru dans Ouest-France, juin 1995












« Je ne fais pas de l’art, je fais ce que je ressens »

Sculpteur, peintre, poète, Noël Fillaudeau se revendique autodidacte, exempt de toute influence extérieure bien qu’il ait suivi un enseignement à l’École des Beaux-Arts de Nantes puis de Paris. Il y a appris les rudiments techniques nécessaires à l’art de la sculpture, mais s’est très vite détaché d’une formation qu’il juge trop académique et peu propice à l’épanouissement de ses recherches . A l’affût d’éléments glanés au hasard de ses promenades: bois flottés, mousses et lichens, galets d’objets récoltés et détournés de leur fonction première, - outils, tôles, panneaux de liège, sacs en papier, cartons -, il appréhende chacun en fonction de sa texture, des traces laissés par un usage passé. De l’assemblage de ces différentes unités, des métamorphoses d’affiches ou de reproductions de peintures d’autres artistes, du jeu de modelage ou de tatouage des matières naît une œuvre foisonnante aux formes diverses."

Alain Katz, conservateur des Musées de Cholet
(extrait d’un communiqué de presse lors de l’exposition intitulé “Florilège Fillaudeau“24 mars au 27 mai 2001 au Musée d’Art et d’Histoire de Cholet)



http://www.fillaudeau-n.com/


http://www.hang-art.fr/Fiches_artistes/Expo_04/Fiche_Fillaudeau.html



http://fillaudeau.guidarts.com/


Visite de l’atelier sur rendez-vous
Téléphone : 02 40 06 86 44
de 17H00 à 19H00
tous les jours sauf mercredi, samedi, dimanche et jours fériés