Il y a quelques mois Michel Leroux m'a fait parvenir un article de l’Echo d'Argoat évoquant les étranges alignements de RENÉ MORICE.
Nous avons la chance de rencontrer le créateur, un monsieur de 89 ans étonné de recevoir des visites
et parlant volontiers de cette passion commencée à l'âge de 60 ans.
Un homme dans le regret de n'avoir pas fait " encore plus beau".
" J'ai plein de belles choses dans ma tête", "J'ai des beautés dans la tête" a t'il dit plusieurs fois avec émotion ...
Un lieu atypique comme nous les aimons et une belle rencontre !
Nous avons la chance de rencontrer le créateur, un monsieur de 89 ans étonné de recevoir des visites
et parlant volontiers de cette passion commencée à l'âge de 60 ans.
Un homme dans le regret de n'avoir pas fait " encore plus beau".
" J'ai plein de belles choses dans ma tête", "J'ai des beautés dans la tête" a t'il dit plusieurs fois avec émotion ...
Un lieu atypique comme nous les aimons et une belle rencontre !
"Depuis une douzaine d’années, René Morice
 construit son oeuvre à Kerbescont, en Pommerit-le-Vicomte, près de 
Guingamp (Côtes-d’Armor) . À 87 ans, il est, à sa manière, un maître en 
art brut. En toute simplicité, il force l’admiration, étonne, 
interpelle.
René Morice, 87 ans, collecte les pierres
 qu’il trouve sur son chemin et construit son monde idéal à proximité de
 sa maison. Mais comme il le dit, « ici, à Kerbescont, pas de palais 
mais un monde insolite où l’on retrouve le Général De Gaulle et son 
épouse, des armées… et une foule de personnages. Je ne me rappelle plus 
forcément de tous les noms que je leur ai donné, mais le général est 
facile à reconnaître puisque je lui ai mis un oeil bleu ».
René Morice, l’agriculteur à la retraite de Pommerit-le-Vicomte, est un maître en matière d’art brut.
Le travail d’un seul homme
Pour René, le travail est essentiel à la 
santé : « Ne rien faire, ce n’est pas bon ». Alors, avec la retraite, il
 s’est mis à débroussailler la fontaine qui se trouvait devant sa ferme.
 Pour mener à bien son ouvrage et embellir le lieu, il a mis de côté les
 pierres, puis leur a redonné vie dans un monde qui appartient à son 
imaginaire.
Pour poursuivre son oeuvre, il a accumulé
 les cailloux trouvés ici et là, sur des chantiers dont les 
propriétaires étaient plutôt heureux de se débarrasser. Ces cailloux, il
 les a transformés en les taillant et en les cimentant… pour créer un 
monde insolite, un monde qui interpelle. Et qui pourrait faire penser à 
un temple hindou, à une armée en marche.
De nombreux curieux
De ces accumulations, il crée 
d’invraisemblables portraits par anamorphose. Si René s’est entiché de 
ces cailloux trouvés d’abords dans son jardin, si son oeuvre est 
impressionnante et épouse la route sur des dizaines et des dizaines de 
mètres, il s’amuse de voir s’arrêter les passants pour prendre quelques 
photos. Il faut dire que René a posé ses pierres par milliers avec une 
surprenante justesse selon des codes dont il est roi
« J’ai fait ça grossièrement, sans trop m’appliquer ! Si j’avais su que cela attirerait les regards, je ne serai appliqué un peu plus » s’amuse à dire René.
Aujourd’hui, celui qui fend encore son 
bois, fait ses fagots et range le tout à l’ancienne, qui cultive avec 
plaisir son potager, abandonne un peu son oeuvre, contraint et forcé ! «
 Avec la fermeture de la coopérative du bourg où j’allais prendre mon 
ciment, je n’ai plus de matière pour assembler les pierres. Je fais 
encore quelques fois, mais c’est moins facile de s’approvisionner »."
 (cliquer)
À Pommerit-le-Vicomte, au lieu-dit Kerbescont (direction de Saint-Gilles-les-Bois, première route à gauche).
Merci à Michel et à Toi de cette belle découverte a faire lors d'un prochain périple dans le 22 que j'aime tant !
RépondreSupprimer