Quand un texte renvoie à une musique .....ou comment la nouvelle de CHRISTIAN
"La Fin de Quelque Chose" m'a donné le plaisir de réécouter LOU REED ........
" La nuit n’arrêtait pas de me jouer des tours
Une nuit de songes creux. L’histoire de ma vie.
J’ai ranimé le feu. Mon ombre s’est mise à danser sur le mur décrépit. J’ai déplacé la voiture jusqu’à la façade ouest du cabanon. La lumière des phares s’écrasaient sur le mur. J’ai branché Berlin de Lou Reed, le Berlin de l’époque du mur avec cette histoire de liaison qui s’achève sur un suicide.
J’ai tendu l’oreille pour ne recueillir que des bruissements de nuit et la voix grave et chaude de Lou Reed qui chantait dans ce restant d’univers.
J’ai entamé alors un de mes paris stupides de nuit de spleen. J’ai tiré une vieille échelle dénuée d’un tiers de ses barreaux. Pinceaux et rouleaux étaient dans un sac en papier.
L’échelle positionnée contre la cloison, j’ai entrepris une visite rapide de la toiture. Elle était saine. La gouttière craquelée qui desservait la citerne avait besoin d’un simple décrassage. La treille perdue sous la vigne vierge était en état. Assis sur le toit du monde je voyais luire ça et là encore quelques points de vie.
Lou Reed pleurait Berlin.
J’ai attisé le feu avant d’attaquer. "
http://karavanepapou.blogspot.com/2009/07/la-fin-de-quelque-chose_30.html
Merci, merci et merci mon Grigris.
RépondreSupprimerLa nouvelle paraitra ce soir.
Papou
Il y a une quinzaine d’année j’ai commis un roman intitulé « Les Poissons-Filles ». Il n’a jamais trouvé sa place ailleurs que dans mon cœur et celui d’amis. C’est la vie. Ceci étant, en l’écrivant, il m’arrivait très souvent de m’accompagner de musique passée en boucle afin de ne pas avoir à changer le CD. Tel fut le cas pour le Berlin de Lou Reed , album de 1973, évoqué par Sophie, écouté jusqu’à la nausée lors de mements d’écriture névrotique. Cet état m’est revenu en composant La fin de quelque chose. Merci à Grigris. Merci à Lou Reed. Papou
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