jeudi 10 septembre 2009

SUR MA TABLE EST TOMBEE UNE PETITE FEE .......


Deux grands bonheurs la même semaine j'ai cru rêver.
Recevoir deux textes aussi beaux, écrits pour moi toute seule !
Il y a de quoi réjouir le coeur d'une grigriteuse .....



"Dès l’enfance, hasard ou coïncidence nous amène à rencontrer des êtres avec lesquels nous faisons un agréable bout de chemin.
Je ne cesse de m’étonner de ces petits bonheurs éphémères ou durables que nous offre la vie en permanence.
Souvent je songe à certains de ces petits bonheurs tombés de ma poche, perdus ou abandonnés, sans plus jamais savoir ce qu’ils étaient devenus.
Certains argueront qu’il existe mille façons de renouer des contacts rompus. A quoi bon.
J’ai tellement peur d’être navré. Et puis, je ne suis pas adepte de ce jeu pernicieux d’enquêteur de police qui oblige à fouiller dans les affaires des autres avec obstination alors qu’ils ne vous demandent rien.
Je préfère polir ma nostalgie sur le revers de ma veste en laine avant de la croquer à belles dents.
De ces petits bonheurs il y en a de nouveaux chaque jour.
Il suffit d’un rien, une visiteuse dont vous ne connaîtrez jamais exactement la raison de sa venue première et qui vous a laissé volontairement entrouverte sa porte, que l’on pousse plus par curiosité que par malveillance. Une fois franchi le seuil de cette maison vide, on en écarte les tentures pourpres pour s’y glisser.
D’abord, on ne touche à rien. On regarde. On écoute le silence. On oublie de respirer. Et l’on se laisse doucement aller dans cet univers qui n’est pas le vôtre mais dans lequel l’on ne parvient pas à définir pourquoi l’on se sent déjà si bien. Et l’on repart sur la pointe des pieds pour ne pas déranger, en s’excusant presque, en n’en oubliant de dire au revoir, mais à qui ?
Alors on revient sous n’importe quel prétexte futile comme pour vouloir s’excuser.
On connaît mieux le chemin. Toujours cette même porte laissée entrouverte et les tentures pourpres de cet univers de fée qu’il ne reste plus qu’à soulever d’un souffle.
Hier une fanfreluche.
Aujourd’hui, un livre laissé sur un guéridon que l’on prend, que l’on feuillette, sur lequel on arrête et que l’on note sur un calepin pour une lecture en devenir.
On le repose enfin, pour vaquer plus loin entre les feutrines, les boutons de couleurs, les perles multicolores, les plumes et les coquillages, parmi lesquels, épars et sages, cohabitent écrivains, artistes et musiciens.
Alors comme Alice je parcours avec délice cet univers typiquement féminin composé de mille petits riens griffonnés sur des partitions de symphonies arc-en-ciel.
Et je ne peux m’empêcher de penser à cette chanson de Gérard Manset composée pour Julien Clerc qui me ramène immanquablement à cet univers insolite : « Comme je faisais bouillir de l'eau, pour me faire un café, Sur ma table est tombée une petite fée. » Et depuis elle m’emporte un peu plus chaque jour dans l’azur étoilé de son monde coloré.
D’elle je ne sais rien ou si peu. A quoi bon connaître la vie rêvée des fées à moins de vouloir finir ensorcelé ?
Un de ceux qui l’a rencontrée, un magicien, un lutin, un elfe, en parle bien mieux que je ne pourrais le faire. Il s’appelle Patrick Lepetit. Je vous renvoie à son texte.
Moi je préfère rêver."

MERCI CHRISTIAN !
MERCI VRAIMENT , BEAUCOUP ET TOTALEMENT !



http://www.karavanepapou.blogspot.com/

http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2009/09/sophie-et-ses-grigris-ou-les-grigris-de.html

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