" Je n'ai pas la capacité de pleurer beaucoup. Je le regrette ; parfois, le chagrin que j'ai en moi me donne des coups de pied. Je le sens monter dans ma poitrine, énorme, puissant et je sais qu'il va s'emparer de toutes mes pensées. Il a toujours le même déclencheur : la notion de perte.
La première fois que j'ai ressenti cette perte définitive , et alors j'ai pleuré sans plus pouvoir m'arrêter , des pleurs intenses, cathartiques et puis des pleurs sereins, longs et chauds qui vous enracinent au plus profond de vous, c'est après avoir joué pour la première fois le "Premier Concerto "de Brahms en concert ."
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