..... j'ai découvert par hasard l'étonnant travail d'AUDE FRANJOU .
"AUDE FRANJOU sculpte et modèle le chanvre. De ses techniques très physiques se dégagent "des œuvres toutes en volutes et en nodosité". "Son travail ressemble à de l’Art brut"car si la démarche semble réfléchie, le geste, lui, se veut spontané. "Comme un céramiste sur son tour, je joue avec la matière, je la dompte, tout en lui laissant la parole."
Voici ce que l'artiste dit de son travail :
"Je commence avec une idée précise, puis mon geste suit ce que la matière est en train de faire, ses réactions, ses mouvements. Parfois, je les contrains. Parfois, je me laisse faire"
"Le travail sculptural que vous pourrez parcourir ici à pour origine une recherche plastique autour du système de protection végétale.
La formation que j’ai reçue en école d’Arts Appliqués fût principalement textile, et plus particulièrement portée sur la tapisserie en hautes lisses. De ce fait, lorsque j’ai cherché à reproduire ces principes de constructions végétales, ce fût avec le médium qui était le mien: le fil.
Peu à peu le passage en volume m’est devenu aussi indispensable qu’une bouffée d’oxygène. De la tapisserie je n’ai alors gardé que le médium, et surtout le geste. Une gestuelle en mouvement perpétuel, pour toujours identique et pour toujours différente.
C’est ce goût pour la répétition qui a guidé mon travail vers la composition modulaire: un même point de départ, une même forme qui se décline à l’infini, vivante dans son association.
Il me paraissait, par ailleurs important que mon choix de fil, en accord les principes de mes recherches se porte sur des fibres plantes, comme le lin et le chanvre. Mais au-delà de la valeur symbolique de cette préférence, la dualité de ces deux matériaux forment pour mon travail l’association parfaite.
Les formes que je crée naissent de l’enrobage d’une fibre de chanvre par un fil de lin. La tension effectuée par le fil, fige l’ensemble. Le fil de lin s’enroule par centaine de fois sur chaque parcelle de chanvre et crée une matière pétrifiée. Pour la comprendre il vous faudra la toucher, la palper, et sentir ses nœuds, ses creux et ses veines. Mais ne vous y trompez pas cette matière est vivante.
Les grandes chaleurs l’attendrissent tandis que l’humidité de la nuit la resserre et la rend plus dure encore. La couleur enfin est la dernière touche. Elle vient comme un révélateur de volume, comme une signature. Espérant que ces quelques lignes vous donnerons envie d’en voir plus...
La formation que j’ai reçue en école d’Arts Appliqués fût principalement textile, et plus particulièrement portée sur la tapisserie en hautes lisses. De ce fait, lorsque j’ai cherché à reproduire ces principes de constructions végétales, ce fût avec le médium qui était le mien: le fil.
Peu à peu le passage en volume m’est devenu aussi indispensable qu’une bouffée d’oxygène. De la tapisserie je n’ai alors gardé que le médium, et surtout le geste. Une gestuelle en mouvement perpétuel, pour toujours identique et pour toujours différente.
C’est ce goût pour la répétition qui a guidé mon travail vers la composition modulaire: un même point de départ, une même forme qui se décline à l’infini, vivante dans son association.
Il me paraissait, par ailleurs important que mon choix de fil, en accord les principes de mes recherches se porte sur des fibres plantes, comme le lin et le chanvre. Mais au-delà de la valeur symbolique de cette préférence, la dualité de ces deux matériaux forment pour mon travail l’association parfaite.
Les formes que je crée naissent de l’enrobage d’une fibre de chanvre par un fil de lin. La tension effectuée par le fil, fige l’ensemble. Le fil de lin s’enroule par centaine de fois sur chaque parcelle de chanvre et crée une matière pétrifiée. Pour la comprendre il vous faudra la toucher, la palper, et sentir ses nœuds, ses creux et ses veines. Mais ne vous y trompez pas cette matière est vivante.
Les grandes chaleurs l’attendrissent tandis que l’humidité de la nuit la resserre et la rend plus dure encore. La couleur enfin est la dernière touche. Elle vient comme un révélateur de volume, comme une signature. Espérant que ces quelques lignes vous donnerons envie d’en voir plus...
AUDE FRANJOU exposera cet été à La Flèche , et ensuite à Douais au musée de la chartreuse ...
Complètement magique
RépondreSupprimerfantastique et magnifique.. les mots manquent..
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