Mon séjour en Normandie fut riche en découvertes et toujours grâce au magazine Artension nous avons eu l'immense surprise de découvrir une incroyable petite église.
La chance étant avec nous les portes étaient ouvertes et nous avons eu pour nous tout seuls une très intéressante visite guidée ...
" L'abbé Paysant, nommé en 1873 curé de Ménil Gondouin, réalise lui même la décoration
extérieure et intérieur de son église. Entre 1873 et 1921 le sol et les murs sont couverts d'écritures saintes et de citations peintes ou gravées.
Son église devient alors " l'Église Vivante et Parlante".
Après la mort de l'abbé les statues sont enterrées et les murs recouverts de badigeon.
A l'initiative de la mairie, des habitants de la commune et grâce à l'intervention de l'association
les Amis de Houlme et notamment par la mise en place de moyens financiers et d'actions
culturelles, l'église a pu être sauvée. Saluons cette fédération peu courante de nos jours. "
Il est important de dire que ce superbe travail de restauration a été réalisé à l'initiative de la Mairie et de son maire Guy Béchet ( celui-ci a entrepris début 2004, un voyage à pied jusqu'à Rome afin de recueillir des fonds pour la restauration des décorations) avec l'accord de l'archevéché... Pour ceux qui suivent ce blog je fais bien sûr allusion à la lamentable histoire de la fresque d'Aïni dans l'Eglise Saint Michel de Flines-lez- Raches ...
" Éclaboussée de couleurs et de messages, l’église Saint Vigor ou « église vivante et parlante » pique la curiosité des visiteurs. Durant 48 ans, l’abbé Victor Paysant, nommé curé du Ménil-Gondouin en 1873, va travailler à la restauration de l’édifice, mais aussi à sa personnalisation. Inscriptions liturgiques, citations bibliques, réflexions brèves ou élaborées, les murs de l’église s’entremêlent en une valse de textes et de tableaux.
La chance étant avec nous les portes étaient ouvertes et nous avons eu pour nous tout seuls une très intéressante visite guidée ...
" L'abbé Paysant, nommé en 1873 curé de Ménil Gondouin, réalise lui même la décoration
extérieure et intérieur de son église. Entre 1873 et 1921 le sol et les murs sont couverts d'écritures saintes et de citations peintes ou gravées.
Son église devient alors " l'Église Vivante et Parlante".
Après la mort de l'abbé les statues sont enterrées et les murs recouverts de badigeon.
A l'initiative de la mairie, des habitants de la commune et grâce à l'intervention de l'association
les Amis de Houlme et notamment par la mise en place de moyens financiers et d'actions
culturelles, l'église a pu être sauvée. Saluons cette fédération peu courante de nos jours. "
Il est important de dire que ce superbe travail de restauration a été réalisé à l'initiative de la Mairie et de son maire Guy Béchet ( celui-ci a entrepris début 2004, un voyage à pied jusqu'à Rome afin de recueillir des fonds pour la restauration des décorations) avec l'accord de l'archevéché... Pour ceux qui suivent ce blog je fais bien sûr allusion à la lamentable histoire de la fresque d'Aïni dans l'Eglise Saint Michel de Flines-lez- Raches ...
S'il n'y a qu'un article à lire sur L'EGLISE VIVANTE ET PARLANTE DE VICTOR PAYSANT c'est celui de Patrick Peccatte , cet article passionnant évoque l'art brut, l'art de propagande, la personnalité hors du commun de VICTOR PAYSANT : ICI
dont voici quelques lignes ....
" Éclaboussée de couleurs et de messages, l’église Saint Vigor ou « église vivante et parlante » pique la curiosité des visiteurs. Durant 48 ans, l’abbé Victor Paysant, nommé curé du Ménil-Gondouin en 1873, va travailler à la restauration de l’édifice, mais aussi à sa personnalisation. Inscriptions liturgiques, citations bibliques, réflexions brèves ou élaborées, les murs de l’église s’entremêlent en une valse de textes et de tableaux.
Qualifiée d’art brut par certains, ou de représentation iconographique de la foi pure et simple par d’autres, l’église ne laisse pas indifférent. Son style, proche des peintures ornant églises et cathédrales du Moyen-âge et de la Renaissance, fait de cet édifice une symphonie. S’y croisent les cultes de Jeanne d’Arc, de Saint Michel et Charlemagne. L’église du Ménil-Gondouin est parfois vue comme une incarnation de la combativité et du patriotisme religieux. "
" Dans son papier, Patrick Pécatte s'interroge si on peut qualifier l'oeuvre du père Paysan d'art brut et si on peut rapprocher la décoration du monument de celles qui figuraient dans les églises au Moyen Age et à la Renaissance. Il évoque également les inscriptions figurant sur le monument ainsi que ses figurations. Il aborde aussi l'édition des cartes postales qui souligne-t-il "constitue un aspect essentiel de l'œuvre de l'abbé Paysant, inséparable de l'aménagement et de la décoration de l'église"Pour Patrick Pécatte : "Nous devons lire les décorations de cet édifice comme un témoignage sur une catéchèse, originale dans la forme mais extrêmement conservatrice sur le fond, pratiquée à la fin du XIXème siècle en milieu rural." et de conclure que "L’église vivante et parlante de Ménil-Gondouin peut être considérée comme appartenant à une forme spécifique d’art de propagande."Ce billet est également intéressant par les notes en bas de page qui contribuent à alimenter notre réflexion. Une lecture que je vous recommande donc pour découvrir un aspect méconnu du patrimoine religieux contemporain français."
UN LIEN
UN AUTRE
WIKIPEDIA
" Dans son papier, Patrick Pécatte s'interroge si on peut qualifier l'oeuvre du père Paysan d'art brut et si on peut rapprocher la décoration du monument de celles qui figuraient dans les églises au Moyen Age et à la Renaissance. Il évoque également les inscriptions figurant sur le monument ainsi que ses figurations. Il aborde aussi l'édition des cartes postales qui souligne-t-il "constitue un aspect essentiel de l'œuvre de l'abbé Paysant, inséparable de l'aménagement et de la décoration de l'église"Pour Patrick Pécatte : "Nous devons lire les décorations de cet édifice comme un témoignage sur une catéchèse, originale dans la forme mais extrêmement conservatrice sur le fond, pratiquée à la fin du XIXème siècle en milieu rural." et de conclure que "L’église vivante et parlante de Ménil-Gondouin peut être considérée comme appartenant à une forme spécifique d’art de propagande."Ce billet est également intéressant par les notes en bas de page qui contribuent à alimenter notre réflexion. Une lecture que je vous recommande donc pour découvrir un aspect méconnu du patrimoine religieux contemporain français."
UN LIEN
UN AUTRE
WIKIPEDIA
Et sur Aïni et la lamentable polémique de Flines-lez-Raches : ICI
(cliquer)
Il y a donc des curés qui s'appellent Paysant, comme il y a eu des facteurs appelés Cheval...
RépondreSupprimerVoilà un exemple de ce que la France profonde nous réserve comme surprises - et comme bonnes surprises.
On en demande d'autres !
magnifique..c'est sur..je reviens plus longuement sur ce message..
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