vendredi 11 juin 2010

PHILIPPE AINI ET SA FRESQUE DE FLINES-LEZ-RACHES



"Une fresque n'est pas une oeuvre de fiction : cela vit, respire, c'est avec nous, c'est en nous, aujourd'hui, c'est un don !"

" Si un livre vous explique ce que vous êtes en train de créer, c'est déjà un échec. Je crois que l'honnêteté consisterait à dire aux gens : "Je veux vous apprendre ce que je sais, mais je ne suis pas sûr de détenir la vérité. L'important est que vous ayez vous-mêmes envie de faire quelque chose".
Personne ne peut supporter l'idée d'être stérile !
Il me semble très important de penser qu'on peut parvenir à tout créer soi-même, et en particulier la vie.
En ce qui me concerne, j'ai envie de créer comme une femme, avec mon ventre, avec mes tripes. C'est pour cela que tous mes personnages sont très androgynes, mi-hommes, mi-femmes. La création m'apporte un bonheur, une souffrance très violents, que je suis seul à ressentir. Le reste est pour moi "du cinéma" !

" Cela peut paraître très prétentieux, très égocentrique, mais je crois que le talent est insuffisant : il faut avoir du génie. Si l'on se contente de talent, il est impossible d'arriver à des sommets où seul le génie peut vous hisser. En y aspirant, on peut alors devenir le Créateur. Si un artiste ne ressent pas en lui, quand il crée, l'envie de devenir Dieu, il n'ira jamais à l'essentiel... "




PHILIPPE ANINI ET LES GRIGRIS DE SOPHIE :

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