mardi 19 octobre 2010

LA FEUILLERAIE ET HURFANE

La visite de LA FEUILLERAIE fut notre premier bonheur de cet été 2010 .
L'accueil fut chaleureux et la visite passionnante !

" Oui, nous sommes encore dans le Perche ! En plus de ses beautés naturelles et de son patrimoine historique, le Perche a vu se construire, petit à petit, en un quart de siècle, un site insolite qui émerveille les visiteurs : Des Jardins de Mosaïques entourent désormais ce qui fut une petite ferme percheronne. C’est un décor de conte de fées, où les bêtes heureuses de nos contrées font place peu à peu à une méditation sur la vie et le temps qui passent. C’est l’œuvre d’une artiste, HURFANE, née en 1927, et mosaïste sur ses vieux jours. Après en avoir rêvé, par jeu, pendant une cinquantaine d’années, HURFANE a pu enfin passer à l’acte en 1980. Le site est inscrit au Patrimoine National du XXème siècle depuis l’an 2000. En 2007, HURFANE a fait don de sa propriété à la Communauté de Communes du Perche Thironnais. Selon l’expression des visiteurs, les Jardins d’HURFANE sont tantôt « Pompéi au Perche », tantôt un Orient plus lointain…. mais c’est toujours le Paradis."





« Tous ces bâtiments au milieu des champs de blé constituaient autrefois une ferme.
On les a d’abord restaurés. Ce n’est qu’au début des années 80 que l’on a entrepris la création du premier jardin : un bassin central, autour duquel se sont organisées les autres structures, par une sorte de nécessité logique.
Vous rencontrerez l’auteur de tous ces travaux, à la fois terrassier, maçon, architecte, mosaïste : c’est HURFANE (née en 1927) qui a réalisé ici un vieux rêve d’enfance, car sa mère, douée pour tous les arts, avait, dans sa prime jeunesse , décoré de mosaïques sa maison de Provence . Mais le rêve d’HURFANE s’est animé comme un jeu purement mental pendant prés de cinquante ans.
On commence donc la visite par LE JARDIN ROSE, en examinant bien tous les détails du décor. C’est un peu le chant de la Terre, avec les hommes, les bêtes, les feuilles, les fleurs, jusqu’au bâtiment du fond dans l’escalier, orné d’un chemin de fleurs, représente les douze mois de l’année, depuis décembre, tout en bas, avec le houx, jusqu’en Novembre avec les chrysanthèmes.
On remonte ensuite pour trouver LE JARDIN BLEU d’une inspiration toute différente. Plus libre, plus exotique, il chante la mer, le voyage, le temps, l’espace, les méandres de l’existence. Arrêtez vous devant le cadran solaire. Le personnage en marche est le Temps, Pèlerin de l’éternité, vu dans la lumière du présent, alors que de chaque côté s’étend la nuit des temps. Devant lui au sol quelques constellations et l’allée sur laquelle vous marchez figure l’océan des âges. »








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