Dans le magazine de l'Aisne (sept oct 2010 )est paru cet article :
Des plantes dans l’assiette
Dans son jardin qu’elle cultive autour de l’ancienne gare de Proisy, Hélène Vatin partage son savoir sur les plantes, qu’elle transforme en tisane, en vin, ou en plat.
Que l’on appelle cela des « recettes de grand-mère » ou de la « médecine du pauvre », qu’importe. Les vertus des plantes médicinales et sauvages sont connues depuis des temps immémoriaux. En Thiérache, région rurale et particulièrement riche en plantes, ces savoirs se transmettent. A Crupilly, bien avant que le chef étoilé Marc Veyrat n’en lance la mode, Jacqueline Baron et ses Saveurs vagabondes, ont fait redécouvrir la qualité gustative des herbes et des fleurs locales. Elle n’est plus seule. A Proisy, les Jardins d’Hélène proposent des après-midi culinaires, des repas mais aussi la découvertes de son jardin médicinale, dont elle tire des baumes, des eaux, des vins…
Hélène Vatin est infirmière libérale et mère de quatre enfants. C’est en adoptant des méthodes « douces » pour soigner Charlotte, Philémon, Louison et Titouan qu’elle s’est intéressée aux propriétés des plantes. « J’ai beaucoup lu, j’ai fait des stages… et nous avons, petit à petit, en famille, adopté un mode de vie différent. » Différent des standards d’aujourd’hui, plus proche de la nature. Chez Hélène, on trace des routes à la craie pour signaler la présence des fourmis. On respecte l’environnement, dont on utilise les ressources. Du sureau pour faire tomber une fièvre ; une feuille de consoude pour cicatriser ; du vin de bouleau comme dépuratif. Rien de sorcier là-dedans, juste un retour à des connaissances oubliées.
Pour le public, Hélène conçoit également des recettes, à base des plantes qu’elle trouve dans la vallée ou qu’elle a adapté dans son jardin : orties, aspérule odorante, agastache, tilleul... Mais attention, rien de tristounet là dedans ! C’est de la cuisine, de la vraie, il faut oublier l’image de l’écolo mâchonnant un bout d’herbe. « J’adore cuisiner, confie-t-elle. Et ça permet d’échanger aussi sur les propriétés des plantes que j’utilise dans mes recettes. »
Au bord de l’Oise, sur la table dressée sous le vieux tilleul, Hélène Vatin perpétue ainsi des traditions locales et ancestrales, en espérant participer à une prise de conscience plus globale sur la santé par les plantes.
Dans son jardin qu’elle cultive autour de l’ancienne gare de Proisy, Hélène Vatin partage son savoir sur les plantes, qu’elle transforme en tisane, en vin, ou en plat.
Que l’on appelle cela des « recettes de grand-mère » ou de la « médecine du pauvre », qu’importe. Les vertus des plantes médicinales et sauvages sont connues depuis des temps immémoriaux. En Thiérache, région rurale et particulièrement riche en plantes, ces savoirs se transmettent. A Crupilly, bien avant que le chef étoilé Marc Veyrat n’en lance la mode, Jacqueline Baron et ses Saveurs vagabondes, ont fait redécouvrir la qualité gustative des herbes et des fleurs locales. Elle n’est plus seule. A Proisy, les Jardins d’Hélène proposent des après-midi culinaires, des repas mais aussi la découvertes de son jardin médicinale, dont elle tire des baumes, des eaux, des vins…
Hélène Vatin est infirmière libérale et mère de quatre enfants. C’est en adoptant des méthodes « douces » pour soigner Charlotte, Philémon, Louison et Titouan qu’elle s’est intéressée aux propriétés des plantes. « J’ai beaucoup lu, j’ai fait des stages… et nous avons, petit à petit, en famille, adopté un mode de vie différent. » Différent des standards d’aujourd’hui, plus proche de la nature. Chez Hélène, on trace des routes à la craie pour signaler la présence des fourmis. On respecte l’environnement, dont on utilise les ressources. Du sureau pour faire tomber une fièvre ; une feuille de consoude pour cicatriser ; du vin de bouleau comme dépuratif. Rien de sorcier là-dedans, juste un retour à des connaissances oubliées.
Pour le public, Hélène conçoit également des recettes, à base des plantes qu’elle trouve dans la vallée ou qu’elle a adapté dans son jardin : orties, aspérule odorante, agastache, tilleul... Mais attention, rien de tristounet là dedans ! C’est de la cuisine, de la vraie, il faut oublier l’image de l’écolo mâchonnant un bout d’herbe. « J’adore cuisiner, confie-t-elle. Et ça permet d’échanger aussi sur les propriétés des plantes que j’utilise dans mes recettes. »
Au bord de l’Oise, sur la table dressée sous le vieux tilleul, Hélène Vatin perpétue ainsi des traditions locales et ancestrales, en espérant participer à une prise de conscience plus globale sur la santé par les plantes.
Le jardin d’Hélène, 03 23 60 24 34
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire