samedi 4 décembre 2010

PAULINE OHREL DANS LA DEMEURE DES COMTES DE CHAMPAGNE A REIMS

Vernissage hier soir Demeure des Comtes de Champagne et coup de coeur pour les oeuvres de PAULINE OHREL ...



" La démarche singulière de PAULINE OHREL sollicite l’étonnement et l’imagination du spectateur avec une force et un poids que quelques grammes de métal ne laissent pas présager" .
" Dans mon récent travail sur le grillage, j’explore les frontières du dessin et du volume.
L'ambiguïté que permet la transparence du matériau, en jouant sur les perspectives et les perceptions, efface ou suggère l'enveloppe. La suggestion, comme la subtilité des sentiments et des mouvements, requiert l'adhésion active du spectateur/acteur".


" Lorsque l’on regarde les sculptures de PAULINE OHREL , ce sont elles qui semblent nous voir. Des visages attentifs, des regards patients, qui portent loin et nous invitent à partager leurs horizons. Ses têtes de bronze, débarrassées du hiératisme attendu de la matière, et peut-être plus encore celles de grillages, ostensiblement légères et diaphanes, s’adressent à nous autant qu’elles se renvoient leurs douces interrogations. L’une sans l’autre, l’une pour l’autre, elles semblent envisager avec sérénité la complexité des rapports duaux sans jamais en épuiser l’équivoque. Alors l’interaction qu’elles établissent entre elles et avec nous ouvre une troisième voie apaisée entre duel et dual. Pour cette exposition, les travaux exposés : terres cuites, Bronzes, fil de fer et grillages donnent à l’artiste, diverses matières à la déclinaison de cette dualité réconciliée. "





" L’observation et la contemplation des hommes qui l’entourent habitent PAULINE OHREL depuis toujours. Elle façonne la terre, le plâtre, le bois, le métal, le fil de fer, le grillage : tout ce qui pourrait être transfiguré, anobli, depuis une quinzaine d’années. Ses personnages empruntent toujours leur force aux émotions aux sentiments dans un mouvement vertical et métaphysique, nourris d’énergie pure. Son univers est peuplé de funambules solitaires. Ses élégantes silhouettes élancées, fillettes diaphanes, pèlerins émaciés ou danseurs de corde... explorent les frontières (présence/absence, sérénité/désespoir , intériorité/isolement , solitude/altérité, départ/abandon).
Sa sculpture saisit la fugacité des attitudes, la fragilité du moment où le corps se dépasse et devient grâce. "


La diversité de l'oeuvre de PAULINE OHREL est à découvrir sur son site (les terres cuites sont remarquables ):






Une exposition éphémère de neuf jours ( du 4 au 12 décembre 2010!)
Alors dépéchez-vous !


Demeure des Comtes de Champagne
20, rue de Tambour à Reims (près de la place du Forum)


L'entrée est gratuite !

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