Au cours d'une balade dans les rues de Sarlat la magnifique , nous avons découvert des boîtes en plexiglass transparent emplies de livres....L'idée est belle. Vous y déposez les livres qui vous ont plu, déplu, ou qui encombrent vos étagères. Ils feront le bonheur du prochain lecteur... L'idée est bien réalisée. la boîte en plexiglass protège les livres de la pluie et du vent ...L'idée est généreuse. Tout cela est gratuit ....La municipalité et la bibliothèque de Sarlat se sont associées pour la mise en place de ces nouvelles boîtes à lettres.
Cette expérience est à rapprocher d'un article de Célia Grzegorczyk découvert dans l'Hebdo du vendredi sur le bookcrossing :
Les livres tiennent leur échappée belle …
" N’avez-vous jamais aimé un livre au point de vouloir que tout le monde l’ait lu ? N’avez-vous jamais eu envie d’adopter spontanément un livre abandonné au coin d’un parc ? Les deux questions juxtaposées ainsi paraissent curieuses, pourtant c’est le principe du bookcrossing, phénomène mondial qui aurait bon ton d’envahir plus largement nos contrées françaises, et pourquoi pas rémoises.
" N’avez-vous jamais aimé un livre au point de vouloir que tout le monde l’ait lu ? N’avez-vous jamais eu envie d’adopter spontanément un livre abandonné au coin d’un parc ? Les deux questions juxtaposées ainsi paraissent curieuses, pourtant c’est le principe du bookcrossing, phénomène mondial qui aurait bon ton d’envahir plus largement nos contrées françaises, et pourquoi pas rémoises.
Un peu d’étymologie anglaise pour décrypter ce terme étrange. « Book » ce sont bien sûr les livres ; « crossing » signifie quant à lui « croisement » mais aussi « traversée » … car c’est bien une traversée semée d’embûches que rencontrent ces livres lâchés, sans défense, dans la nature ! C’est pourquoi le bookcrossing rémois ne rencontre pas un succès fou … les œuvres seraient soumises au vent, aux travaux du tramway, à la pluie en août et ce début d’automne… bref, une vie bien compliquée loin de la douceur et la chaleur d’une bibliothèque. Mais que voulez-vous, les livres ont soif d’aventure.
Comment procéder ?
Comment procéder ?
Il suffit de choisir un ouvrage qui vous a particulièrement touché, que vous souhaitez partager avec d’autres lecteurs qui vous sont inconnus. Rendez-vous ensuite sur le site web consacré au bookcrossing français, enregistrez votre livre et vos impressions sur celui-ci. Vous recevrez ensuite un code à coller au dos de votre ouvrage pour permettre à ceux qui le retrouvent de le référencer en ligne, afin de suivre son trajet à travers les monts et les vallées, mais aussi de partager leurs réactions ou ressentis après sa lecture. Une fois l’étiquette en place, faites des adieux déchirants (publics ou pas) à l’ouvrage en question et laissez-le quelque part où il pourra facilement être trouvé par quelqu’un d’autre (sur un banc, dans un café, sur un comptoir quelconque …) et continuer son chemin. La condition ? Être capable de libérer un livre sans regrets, chose bien compliquée pour les amoureux des pages reliées … Pas de panique, vous pourrez recevoir de ses nouvelles de temps en temps, le site vous enverra un mail à chaque fois qu’il aura été recueilli. Une activité originale, plébiscitée par les libraires, qui voient d’un bon œil ce partage spontané qui renoue avec la véritable passion de lire.
Participez vous aussi à cette odyssée littéraire en vous rendant sur le site: "
Participez vous aussi à cette odyssée littéraire en vous rendant sur le site: "
que des bonnes idées..bravo à la ville de Sarlat!
RépondreSupprimerLe bookcrossing est en effet une belle idée, à condition qu’on dépose dans ces boites uniquement les livres qui nous ont plu : quant à ceux qui nous ont déplus il faudrait une singulière perversité pour vouloir les partager avec autrui.
RépondreSupprimerQuant à moi, je ne supporte pas l’idée qu’un livre reste inemployé dans ma bibliothèque.
Bien sûr, on dira qu’il faut considérer comme un emploi le fait qu’on garde nos livres en vue d’une future relecture ou d’une consultation.
Mais enfin qu’on fasse un peu l’inventaire de sa bibliothèque : depuis combien de temps n’avons n’avons-nous pas utilisé tel ou tel de ces livres ? Mieux – ou pire – avons-nous seulement relu un passage de tel livre qui pourtant nous avait ravis au moment de sa lecture ?
Bref, quant à moi je donne mes livres – ceux que je ne relirai surement pas, comme les romans – enfin certains d’entre eux – et je les donne à deux conditions :
- d’abord qu’ils soient jugés par moi « bons »
- ensuite que les personnes qui les reçoivent soient susceptibles de les apprécier – ce qui exclut le dépôt dans les lieux publics.
Dans une certaine mesure il est vrai de dire alors que ceux qui restent dans ma bibliothèque sont les mauvais… Enfin, ils restent jusqu’à ce que je les donne à l’Abbé Pierre.