dimanche 23 septembre 2012

MARIE GEDEON ... ROMORANTIN 1851


En novembre 2010 est arrivée dans nos vies une belle histoire. Une histoire dont je n’avais jamais entendu parler et qu’une lointaine cousine de mon père avait retrouvée à force de recherches.

L’histoire de mon arrière-arrière grand père, petit bébé abandonné sur les marches de l’Hospice de Romorantin.

Jusque là rien de fascinant mais lorsque j’ai appris que cet enfant retrouvé « naissant » portait une boucle d’oreille et des grigris, mon émotion fut à son comble.

A partir de là jaillirent les plus folles hypothèses, les soirées les plus délirantes.

Ma sœur, ma fille, ma cousine et moi…. Au comble d’une excitation bienheureuse, à la tête d’un aïeul mystérieux.

Marie Gédéon de petit bébé abandonné devint «  notre petit pépé abandonné ».

Cet enfant trouvé le 11 octobre 1851  fut il un enfant tsigane, comme nous le pensons, ses parents périrent ils assassinés, s’appelait il Juan ? C’est ce que disent voyante et pendule mais là nous rentrons dans un monde irrationnel qui nous convient à toutes les quatre mais dans lequel vous n’avez peut être pas envie de pénétrer.

 Mais qu’importe, ce qui compte aujourd’hui c’est ce bonheur familial, cette complicité, les soirées …… et les coups de téléphones passionnés.

J’ai fait des recherches sur internet et découvert un ouvrage " Les enfants trouvés à Romorantin aux XVIIIe et XIXe siècles".

 Le GRAHS en la personne de Frédéric Auger a manifesté un réel intérêt pour mon histoire et cela m’a beaucoup touchée . J'ai eu la possibilité de  consulter ce livre . Rien hélas concernait cet aïeul.

J’ai bien sûr raconté à tous mes amis cette histoire familiale rencontrant à chaque fois le même enthousiasme.

Voilà cet aïeul habite en nous.

Je faisais des grigris sans rien savoir de tout cela et  c’est comme si tout à coup la pièce manquante était apparue.

Son existence est arrivée dans nos vies comme un cadeau.

Nous ne saurons rien des siècles passés. Marie Gédéon est à la fois le début et la fin de notre histoire familiale.

Depuis une pensée revient souvent, de quoi fut faite sa vie.

Il faut accepter les zones d’ombre et continuer les recherches !

Hélène et Laurence ont des dons, Apolline rêvait depuis toute petite d’être  gitane, moi je suis grigriteuse …..

 


 

Et bientôt sur les Grigris l'acte d'abandon de Marie Gédéon et .... une nouvelle série de broches " ORIGINE" faites de lin, de médailles, de rubans ...
 

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