lundi 8 octobre 2012

HISTOIRES DE VOIR A LA FONDATION CARTIER


Antoine m'avait conseillé cette exposition et je me suis régalée !

J'ai été totalement séduite par les dentelles de Jivya Soma Mashe , j'ai adopté le cerf de Jangarh Singh Shyam pour ma collection virtuelle (bientôt sur les Grigris !), pris le soleil d'Afrique avec les toiles gigantesques de Hans Scherfig, ri des parodies du japonais Tadanori Yokoo .
Bref qu'elles viennent d'Afrique, d'Amérique du Sud , d'Inde, d'Asie ou d'Amérique centrale, qu'elles soient en bois, en céramique, en peinture, ces oeuvres sont judicieusement choisies et l'on passe des heures et des heures à regarder, lire des panneaux de vie .
Un film est aussi proposé aux visiteurs.
Bientôt sur les Grigris les villes imaginaires de Mamadou Cissé !


HISTOIRES DE VOIR DONNE A VOIR ET SE LAISSE VOIR AVEC BONHEUR !

Dépêchez vous l'exposition se termine le 21 octobre !







" Présentée du 15 mai au 21 octobre 2012, l’exposition Histoires de voir, Show and Tell fait découvrir les œuvres et raconte les histoires de plus de 50 artistes du monde entier, peintres, sculpteurs, dessinateurs et cinéastes. Ils sont brésiliens, indiens, congolais mais aussi haïtiens, mexicains, européens, japonais, américains. Ils vivent à Paris ou Port-au-Prince, à Tokyo ou dans les faubourgs de Mexico City, en Amazonie ou dans les campagnes non loin de Mumbai. Ils se sont découverts artistes et ont appris à voir dans des circonstances et des contextes singuliers ; souvent considérés comme « naïfs » ils ont rarement été invités à présenter leurs œuvres dans des institutions dédiées à l’art contemporain.


Regarder autrement
Histoires de voir est née de la curiosité d’aller voir et de comprendre en quoi consiste l’art dit
« naïf », « autodidacte » ou « primitif », de partir à la rencontre d’artistes empruntant d’autres chemins que ceux imposés par les codes visuels dominants, de revisiter les relations entre art contemporain et art populaire, entre art et artisanat. L’exposition répond au désir de libérer le regard et de regarder autrement, de donner la parole à des artistes et des communautés d’artistes qui portent sur le monde un regard émerveillé. Elle fait connaître des femmes et des hommes pour qui l’art est « en lien étroit avec l’hypersensibilité du cœur » et dont les œuvres sont « un document de vie », selon les mots d’Alessandro Mendini, designer et architecte italien qui scénographie l’exposition.

Voix d’artistes
Riche de plus de 400 oeuvres, accompagnée de films et de textes qui donnent à entendre et à lire la parole des artistes, à comprendre les contextes dans lesquels leur art apparaît, l’exposition révèle un vaste réseau de correspondances, de complicités secrètes entre des œuvres issues de géographies, de cultures et de savoirs différents. Malgré la diversité des styles, de nombreux éléments relient les œuvres entre elles : l’exubérance des couleurs, la distorsion des échelles et des perspectives, la stylisation des formes mais aussi la représentation de la nature, des animaux et des visages, la place du rêve et de l’imaginaire. Histoires de voir célèbre l’existence de pensées autres, la recherche de formes nouvelles, suggérant qu’une multiplicité d’arts contemporains est possible. L’exposition affirme la puissance créatrice d’artistes pour lesquels peindre, modeler, filmer, dessiner, coudre, sculpter est à la fois une recherche de la connaissance et une expérience du monde. "




                     (photos du site de la Fondation Cartier )





                                             (Hans Scherfig)


            (Alcides Pereira Dos Santos)

                                            (Nilson Pimenta)


                                            (Virgil Ortiz)

" Je dois faire quelque chose de très important avant de m'en aller . Je veux préserver ma culture et pousser nos jeunes à accomplir leurs rêves . Il est important de reconnaître que les communautés de Cochiti Pueblo sont bien vivantes et qu'elles ont une vitalité telle qu'elle touche toutes les générations et les inspire par sa force, sa persistance, son éclat et son énergie florissante"




                                         ( Jivya Soma Mashe)


                                             (Joseca)



  (Pili Pili Mulongoy)


                                         (Lukanga)

 ( Alcides Pereira Dos  Santos ) (9 photos du bas issues du  catalogue)


**** LE SITE DE LA FONDATION

*** TOUS LES REGARDS SUR CETTE EXPOSITION

(cliquer sur les liens)







                          Jusqu'au  21 octobre 2012


Fondation Cartier pour l'art contemporain
261, boulevard Raspail
75014 Paris


D'AUTRES PHOTOS ....



* Le seul reproche que je puisse faire à cette exposition c'est le prix d'entrée !
9 euros 50 c'est beaucoup trop même pour une exposition magnifique  !

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