jeudi 1 novembre 2012

NICOLAS NEMIRI ET " UN SOUPCON D'INNOCENCE"


J'avais découvert le peintre DIB KASMI en regardant " Le nom des gens", j'ai découvert
 NICOLAS NEMIRI en regardant le film d' Olivier Péray " Un soupçon d'innocence"  avec Pascale Arbillot, Mélusine Mayance, Carole Franck ...







"Julie, 11 ans, vit avec sa mère, Marie, dans une maison isolée. Solitaire et plutôt introvertie, plutôt que de se tourner vers les autres, la fillette s'invente une foule d'amis dont elle dessine consciencieusement les aventures dans des BD inquiétantes. Quand un crime, bien réel, a lieu dans la maison, Julie s'accuse du meurtre et s'enferme dans un silence obstiné. Pénétrant le monde dessiné par sa fille mutique, Marie mène alors son enquête. Qui est le véritable coupable de ce crime ? Et les amis de Julie sont-ils aussi imaginaires qu'elle le prétend ? Ses investigations la poussent à découvrir la personnalité tourmentée de son enfant..."

*** Quelques questions au réalisateur :

"Dans le film, Julie s’exprime au travers de dessins...


Dans notre première adaptation, la petite fille regardait des novelas. Puis, avec Stéphane Strano, nous avons eu l’idée de travailler sur les mangas comme représentation de l’imaginaire de Julie. Nous en avons lu énormément et avons découvert un univers extraordinaire, très complet, très puissant, qui a tout de suite emporté notre adhésion. Nous avons alors fait appel, pour la conception des dessins, à Nicolas Nemiri, qui est un génie du manga. Il est un des rares européens à dessiner au Japon et à être une star dans ce pays où il réalise mangas et bandes dessinées. Nous avons beaucoup travaillé ensemble et il est venu sur le tournage pour que ses dessins soient pleinement imprégnés de l’atmosphère du film.



De fait, ces dessins sont un peu la clé du thriller...

Bien sûr, car c’est un polar avant tout, même si ce film est finalement plein d’autres choses. Il y a une cohérence réelle dans cette histoire. C’est par la fiction que l’on accède à la vérité. En décodant les mangas de sa fille, Marie fait apparaître des éléments qui permettent d’établir ce qui s’est passé. Elle ne peut en effet enquêter en questionnant Julie qui ne dit plus rien ; mais elle a accès à ses dessins, donc à son imaginaire qui révèle beaucoup. On adresse ainsi un message simple : « Si vous voulez comprendre vos enfants, intéressez-vous à ce qu’ils lisent, à ce qu’ils regardent, à leur imaginaire, leur univers virtuel, plutôt qu’à la réalité. Car la fiction est un révélateur de la réalité. »"






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