lundi 24 décembre 2012

DES NOUVELLES DE ROBERT COUDRAY: " J'DEMANDE PAS LA LUNE JUSTE QUELQUES ÉTOILES "

















" Voilà 27 ans que je suis sur la piste d'envol à assembler mes sortes de machines ailées pour aller quérir étoiles et lune.
Mais à l'évidence, je dois bien me rendre compte, que par manque d'intelligence, de technique, de pouvoir ou d'argent, je ne décollerai jamais.
Bref ...avec  douleur , je renonce.
Fini de rêver l’inaccessible étoile...
Le bidouilleur ferrailleur prendrait il sa retraite ?
Mais ... une nuit où je pleurais, je compris enfin
J'espérai la pleine lune et le bal des étoiles.
Je remplis alors une grande bassine d'eau pure .
J'attendis que la surface de l'eau dans la bassine devienne miroir.
Et là, avec mes grandes mains d'enfant et de poète,
je cueillis, ébahi,
le reflet de la lune et des étoiles . "

Voici le texte écrit en 2009 par ROBERT COUDRAY et que nous avions pu lire lors de notre venue
à Lizio !
Les rêves sont devenus réalité .
Le tournage du film " J'DEMANDE PAS LA LUNE JUSTE QUELQUES ÉTOILES " s'est terminé en juillet 2012 et la sortie du film est prévue en mars 2013 .







 Le 30 juillet dans Ouest France Christophe Violette a écrit:

"Robert Coudray vient d'achever le tournage de son long-métrage : « J'demande pas la lune » sortira en mars. Grâce au soutien de 600 amis bénévoles. Tout son pays de Lizio (Morbihan) est derrière lui.

Il y a de l'ascèse, chez cet homme infatigable. Les grands yeux bleus du poète ferrailleur sont restés ceux d'un enfant. D'ailleurs, on retrouve un peu partout le Petit prince aux commandes de ses machines qui s'envolent joyeusement, échappant à la lourde pesanteur des choses. Il y a aussi du Jean Tinguely, du Niki de Saint Phalle sans prétention, dans la jubilation de ses oeuvres animées.
Ses « machines rient », comme il les appelle. Faits à l'inspiration, d'objets de récup' détournés, ses automates sont désormais 70 à peupler l'univers onirique de son musée, à Lizio (Morbihan). Des grappes d'enfants en ressortent, rigolards, les yeux émerveillés. Les adultes, eux, essuient une furtive larme à l'oeil.

Dans son long chemin initiatique, entamé voilà 25 ans, Robert Coudray, 57 ans, s'est lancé un nouveau défi. L'homme aux 100 métiers - tailleur de pierre, photographe, crêpier, apiculteur, etc. - avait « toujours dans les tripes » un vieux rêve, enfoui comme un regret. Cinéaste, l'ancien élève de l'IDA, à Paris, a bien réalisé quelques courts métrages, « mais pas ce long-métrage que j'ai dans la tête. »
Alors, comme il y a souvent une grande femme derrière un grand homme, son épouse Isabelle le pousse à se jeter à l'eau, voilà quatre ans. Ils vendent la cidrerie et réunissent un budget total de 40 000 €. Énorme pour leurs moyens, ridicule pour un long-métrage...
Il y a eu aussi, la commande de ce mécène, un gros chef d'entreprise, qui lui a confié la réalisation de trois grandes oeuvres pour son parc gratuit, en Corée du Sud. Et l'amitié a fait le reste : 600 personnes - presque tout le pays - se mobilisent derrière lui et son rêve. Dont 500 figurants, 20 acteurs et 25 techniciens, « bénévoles, chacun a apporté sa pierre ».
Une dynamique magnifique qui lui a, aussi, donné un sacré trac : « J'étais drôlement poussé, pas le droit de me louper... », raconte Robert, les yeux rouges comme un lapin russe. C'est que le tournage, entamé voilà un an et demi, vient de s'achever : depuis, nuit et jour, il reste collé au banc de montage numérique, en train d'assembler les 105 mn de sa belle histoire.
« J'demande pas la lune, juste quelques étoiles », qui sortira fin mars 2013, est une parabole. Encore un chemin initiatique, celui de Fred, un ingénieur qui s'ennuie dans sa vie. Il la joue à pile ou face, tombe à la rue, dérive avec des artistes, retourne à la maison de ses pères, tailleurs de pierre. La maison n'est que ruines, il la relève, se relève avec elle, fait sa route avec un petit cirque ambulant.
L'un des plans, énorme, a réclamé plus de 200 figurants et nécessité la construction d'une jolie maison. Maison très éphémère : Robert, en véritable Abel Gance mégalo, n'hésite pas à la détruire joyeusement d'un coup de bulldozer !
Avec ses amis, Robert cherche maintenant un distributeur national pour son film. Localement et régionalement, la diffusion en est déjà assurée. Et puis, après, il prendra la route. « On va monter un cinéma ambulant, avec des caravanes », pour aller projeter le film de village en village. Ça lui ressemble bien. Et ça rappellera à beaucoup la joyeuse allégresse de Jour de fête ! Continue longtemps à nous faire partager tes beaux rêves, Robert..."



                                              (photo du site)



RENDEZ-VOUS DONC EN MARS 2013 !



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