" L'exaltation avec laquelle ma mère vantait la maternité contrastait avec mon malaise . Pour elle, l'idée de suite était une évidence. Les enfants après les parents. La vie après la mort. Et toujours elle pensait à la vie après sa vie à elle. " Je ne prétends pas qu'avec un enfant on soit moins seule... Au contraire !
Quand une femme a mis un enfant au monde, qu'il soit tout petit, ou qu'il soit "devenu grand", elle entre dans une autre solitude terrible. Une solitude faite de jubilation et d’inquiétude. Il n'y a pas de mots pour ça ! Un mélange de bonheur et de détresse . Une fierté immense, idiote. Un sentiment de la fragilité des êtres. Un souci qui peut la rendre folle et dont elle ne parle pas .Tout en sachant que les autres mères ont ça aussi dans le ventre. Les femmes qui n'ont pas eu d'enfant ne connaissent que la solitude solitaire.La même que les hommes.Pas cette solitude terrible des mères."
... LU ET AIME DANS LA DIAGONALE DU VIDE DE PIERRE PEJU....
Moi j'étais entrée en connexion avec Pierre Péju sur le très original ouvrage "La petite fille dans la forêt des contes"... merci pour ce partage. Ca donne envie : à ajouter à la liste de mes envies comme dit l'aut en ce moment...
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