vendredi 23 août 2013

AUGUSTE CHABAUD " FASCINATION ET NOSTALGIE ENTRE PROVENCE ET TUNISIE " A GRAVESON

 Depuis plusieurs années mon amie Anne-Marie me parlait de ce musée de Graveson et des œuvres d'Auguste Chabaud, le grand-père de son amie Monique.
Nous avions croisé des œuvres l'été dernier au Musée Paul Valéry de Séte.
Bonheur cette année de visiter cette exposition temporaire, de découvrir une nouvelle facette du travail  de l'artiste et d'avoir la chance de visiter son atelier ...


"  Des peintures et des dessins relatant la vision du peintre entre les deux rives de la méditerranée, sa Provence natale et la Tunisie durant son service militaire. Le choc de deux cultures qu'il a assimilé et transmis comme dans un jeu de miroirs, similitude entre la femme arabe et les provençales endeuillées, les marchés et les souks, les bergers et les marabouts. Création née de sa fascination, puis de la nostalgie de ses deux contrées."


 (photo du Musée)


Une importante partie de l’œuvre du peintre Auguste Chabaud s’inscrit sous le double signe de la fascination et de la nostalgie.
Fascination pour la Provence, puis pour la Tunisie où le peintre accomplit son service militaire de 1903 à 1906, et où il exerce un « regard mistralien », attentif, comme le poète de Maillane, aux « hommes et aux bêtes » et à tous les moments et décors naturels du quotidien.
Nostalgie de sa Provence lorsqu’il vit en Afrique, mais reconnaissance néanmoins de celle-ci comme une autre Provence, une « Provence arabe ».
Plus tard, c’est une nostalgie de l’Orient qui conduit le peintre, installé à Graveson, à reprendre des études ébauchées en Tunisie, et même à dessiner la Provence avec les couleurs de l’Afrique. Enfin, Auguste Chabaud développe une peinture orientaliste qui, outre qu’elle mêle les couleurs et la lumière des deux rives de la Méditerranée, révèle un grand talent d’observation et un trait précis, servis par la curiosité de l’artiste et son désir sincère de se mêler aux Arabes, de respecter leurs us et coutumes et de mieux les connaître. Ainsi, il fait voir des réalités, religieuses en particulier, que les peintres orientalistes en général n’ont pas représentées : dévotions et rituels musulmans.
Auguste Chabaud ne peint pas un Orient rêvé et nombre de ses œuvres pourraient parfois être qualifiées de « peintures ethnologique », mais ici, l’ethnologie s’est faite Art.

Les toiles et les dessins du peintre se parlent alors dans un jeu de miroirs, d’une rive à l’autre de la Méditerranée, autour de quelques thèmes forts : le berger solitaire de la montagnette dont le pendant est le mystérieux marabout musulman, marchés et souks, femmes en noir et blanc, cafés, et surtout, le cavalier spahi, croisement d’Orient et d’occident, à la fois guerrier arabe ou français vêtu à l’orientale, pour lequel il a une fascination sans égale.










LE SITE DU MUSÉE 

AUGUSTE CHABAUD SUR WIKIPEDIA 

LE MUSÉE PAUL VALERY A SETE

(cliquer sur les liens)

Musée de Région Auguste Chabaud
Cours National 13690 Graveson en Provence
Tel / Fax : 04 90 90 53 02



 Au cœur de la Provence, entre Alpilles et Avignon,
le MRAC est consacré à l'œuvre du peintre Auguste Chabaud.

Le Musée de Région Auguste Chabaud a ouvert ses portes le 4 avril 1992.


JUSQU'AU 15 SEPTEMBRE ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire