Pascale Loufrani propose en cette fin septembre une toute nouvelle exposition !
Deux artistes en harmonie à découvrir jusqu'au 5 octobre!
VÉRONIQUE WIART
" Véronique WIART travaille la terre dans son atelier Parisien depuis une vingtaine d’années. Ses formes sont tissées des influences Asiatique, Africaines, Amérindiennes dans une archéologie imaginaire d’un monde qui reste à inventer, mais qui se cherche dans les idoles des temps premiers de toutes les civilisations.
Ancienne élève de l’école des Arts Décoratifs de Paris , sa formation de graveur donne une orientation particulière a sa production. Au terme d’un processus de façonnage, séchage, cuissons à 1.300 degrés de pièces en grès, intervient un émaillage à la surface des œuvres .L’aspect définitif des pièces montre des traces d’un travail en creux évoquant celui de la taille-douce avec une utilisation de l’émail captif de ces intailles dessinées dans la peau des sculptures.
Pour ce travail l’artiste a pensé aux bulles de champagne et au sourire de l’ange avec comme point commun l’air qui fait voler les plumes de l’ange et pétiller les bulles…
L’air est important dans ce travail : c’est lui qui sert d’armature à l’intérieur des sculptures.
Faire dans l’envol, le léger, l’aérien.
« J’essaie d’étirer la matière vers le ciel, il faut que cela danse et flotte malgré son poids. Ces sculptures je les ai appelées les « Ménines »il y a bien longtemps, à cause de leurs robes qui ne passent pas les portes et de leur platitude, comme dans le tableau."
EMMANUELLE FAVARD
" « C’est le regard qui me préoccupe »
Je cherche à rendre sensibles les dispositifs qui servent à s’exposer ou à se soustraire au regard tout en ménageant des ouvertures.
Regarder être regardé :le regard est un va et vient ,un passage entre dedans et dehors, entre visible et invisible ,entre soi et les autres »
Cette préoccupation à conduit l’artiste à explorer les voiles et les manteaux : ces pans de papier ou tissus superposés ,pesants ou légers enveloppant visages et corps, et laissant affleurer une présence discrète secrète ou silencieuse. Le regard se tient au seuil.
Accumulation de points, traits tâches proches de l’écriture puis assemblage à l’aiguille pour former les « manteaux »
Une gestation lente, un univers épuré ,une palette réduite au gris noir blanc l’univers d’Emmanuelle Favard doit atteindre l’harmonie.
Cette volonté d’économie de moyens génère une subtilité du peu.
Emmanuelle Favard a fait parallèlement des études littéraires et artistiques. "
27 rue Henri IV 51100 REIMS
Du mardi au vendredi de 14h30 à 19h
et le samedi de 10h à 18h sans interruption.
LE SITE DE LA GALERIE DU CARDO
Deux artistes en harmonie à découvrir jusqu'au 5 octobre!
VÉRONIQUE WIART
" Véronique WIART travaille la terre dans son atelier Parisien depuis une vingtaine d’années. Ses formes sont tissées des influences Asiatique, Africaines, Amérindiennes dans une archéologie imaginaire d’un monde qui reste à inventer, mais qui se cherche dans les idoles des temps premiers de toutes les civilisations.
Ancienne élève de l’école des Arts Décoratifs de Paris , sa formation de graveur donne une orientation particulière a sa production. Au terme d’un processus de façonnage, séchage, cuissons à 1.300 degrés de pièces en grès, intervient un émaillage à la surface des œuvres .L’aspect définitif des pièces montre des traces d’un travail en creux évoquant celui de la taille-douce avec une utilisation de l’émail captif de ces intailles dessinées dans la peau des sculptures.
Pour ce travail l’artiste a pensé aux bulles de champagne et au sourire de l’ange avec comme point commun l’air qui fait voler les plumes de l’ange et pétiller les bulles…
L’air est important dans ce travail : c’est lui qui sert d’armature à l’intérieur des sculptures.
Faire dans l’envol, le léger, l’aérien.
« J’essaie d’étirer la matière vers le ciel, il faut que cela danse et flotte malgré son poids. Ces sculptures je les ai appelées les « Ménines »il y a bien longtemps, à cause de leurs robes qui ne passent pas les portes et de leur platitude, comme dans le tableau."
EMMANUELLE FAVARD
" « C’est le regard qui me préoccupe »
Je cherche à rendre sensibles les dispositifs qui servent à s’exposer ou à se soustraire au regard tout en ménageant des ouvertures.
Regarder être regardé :le regard est un va et vient ,un passage entre dedans et dehors, entre visible et invisible ,entre soi et les autres »
Cette préoccupation à conduit l’artiste à explorer les voiles et les manteaux : ces pans de papier ou tissus superposés ,pesants ou légers enveloppant visages et corps, et laissant affleurer une présence discrète secrète ou silencieuse. Le regard se tient au seuil.
Accumulation de points, traits tâches proches de l’écriture puis assemblage à l’aiguille pour former les « manteaux »
Une gestation lente, un univers épuré ,une palette réduite au gris noir blanc l’univers d’Emmanuelle Favard doit atteindre l’harmonie.
Cette volonté d’économie de moyens génère une subtilité du peu.
Emmanuelle Favard a fait parallèlement des études littéraires et artistiques. "
EXPOSITION à La Galerie du Cardo
20 SEPTEMBRE - 5 OCTOBRE
Véronique WIART (Sculpture)
Emmanuelle FAVARD (Tissus)
27 rue Henri IV 51100 REIMS
Du mardi au vendredi de 14h30 à 19h
et le samedi de 10h à 18h sans interruption.
LE SITE DE LA GALERIE DU CARDO
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