samedi 5 octobre 2013

LA DANSE DES GRAND-MERES DE CLARISSA PINKOLA ESTES




"Aucun de ceux qui avaient été témoins du pouvoir, de la joie et de l'intelligence de ces aînées ne pouvait désormais vivre la vieillesse comme une maladie, ni se ronger les sangs à l'idée que les vieux jours étaient une période pathétique . Ils savaient que la vie qui les attendait alors serait correcte, et riche et profonde. Ils n'ignoraient pas qu'ils devraient affronter des peines, des déceptions et peut être des handicaps, mais en dansant, les vieilles femmes leur avaient donné envie d'être assez âgés pour posséder cette sorte de pouvoir, assez âgés pour s'amuser autant,assez âgés pour éprouver un tel bonheur en observant les jeunes, en leur apprenant et en les mettant à l'épreuve, en conseillant les adulteset, oui en enterrant les morts qu'ils auraient aimé leur vie durant ... et en vivant suffisamment longtemps pour raconter toutes les histoires. Quelle chose merveilleuse que d'avoir suffisamment avancé en âge pour recevoir en retour autant que l'on a donné, tout l'amour que l'on peut souhaiter en échange simplement de sa sagacité, de sa franchise, de son intelligence, de sa résistance et de son affection."


" On ne devient pas une ancienne simplement par le fait d'avoir vécu un grand nombre d'années, mais plutôt par ce que l'on a fait de soi durant tout ce temps et par ce dont on se remplit au moment présent, voire par la manière dont l'on s'est formé avant d'avoir un certain âge" .





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