Mon amie FRÉDÉRIQUE PROKOP organise une
" GRANDE BRADERIE DE L'ART MADE IN FRED PROKOP"chez elle, prés d'Epernay !
Vous pouvez passer chez elle pour adopter un dessin, une gravure, une sculpture, une déco pour chambre d’enfant !
"Le travail de Frédérique Prokop relève toujours de l’ambivalent, de l’équivoque et du polysémique. Les formes fascinent et rebutent, séduisent et inquiètent. Parce que son œuvre s’établit au sein et à propos de l’espace clos de la famille et du couple avec tout ce qu’il peut avoir de terrible, elle utilise, détourne ses attributs : papiers de soie, roses, ouvrages pour dames, ustensiles de couture, mouchoirs d’enfants. En proférant sa révolte le pétale devient macule, le papier de soie chair blessée, le fil suture suintante.
La représentation de l’enfance qui est donnée dans les vieilles petites filles relève de cette ambiguïté. Renouant de façon brutale avec la représentation de l’enfant avant l’Emile de Rousseau, lorsque le monde de l’art ne représentait l’enfant que comme un adulte en puissance dans le déni total de son statut, Frédérique Prokop veut nous parler des blessures imposées inconsciemment à ces enfants par le monde adulte .Meurtries avant l’âge, vieillies prématurément parce qu’elles ont fait trop tôt l’expérience de la perte et ont pris conscience que vivre c’est apprendre à mourir. "
Nicolas Monteil
" Il est peut-être des vies lisses se déroulant sans coups ni heurts.
Parlez en autour de vous !
Le travail de FRÉDÉRIQUE mérite une visite !
Offrez pour Noël une œuvre d'art !
LE SITE DE FRÉDÉRIQUE
( cliquer sur le lien)
" GRANDE BRADERIE DE L'ART MADE IN FRED PROKOP"chez elle, prés d'Epernay !
Vous pouvez passer chez elle pour adopter un dessin, une gravure, une sculpture, une déco pour chambre d’enfant !
Vous avez pour cela jusqu’aux vacances de Noël !
Il faut juste que vous la contactiez pour signaler votre venue par mail : frederique.prokop@free.fr ou par téléphone au 03-26-53-83-21 ou au 06-62-28-83-15.
N’hésitez pas à en faire part à vos amis !
Il faut juste que vous la contactiez pour signaler votre venue par mail : frederique.prokop@free.fr ou par téléphone au 03-26-53-83-21 ou au 06-62-28-83-15.
N’hésitez pas à en faire part à vos amis !
"Le travail de Frédérique Prokop relève toujours de l’ambivalent, de l’équivoque et du polysémique. Les formes fascinent et rebutent, séduisent et inquiètent. Parce que son œuvre s’établit au sein et à propos de l’espace clos de la famille et du couple avec tout ce qu’il peut avoir de terrible, elle utilise, détourne ses attributs : papiers de soie, roses, ouvrages pour dames, ustensiles de couture, mouchoirs d’enfants. En proférant sa révolte le pétale devient macule, le papier de soie chair blessée, le fil suture suintante.
La représentation de l’enfance qui est donnée dans les vieilles petites filles relève de cette ambiguïté. Renouant de façon brutale avec la représentation de l’enfant avant l’Emile de Rousseau, lorsque le monde de l’art ne représentait l’enfant que comme un adulte en puissance dans le déni total de son statut, Frédérique Prokop veut nous parler des blessures imposées inconsciemment à ces enfants par le monde adulte .Meurtries avant l’âge, vieillies prématurément parce qu’elles ont fait trop tôt l’expérience de la perte et ont pris conscience que vivre c’est apprendre à mourir. "
Nicolas Monteil
" Il est peut-être des vies lisses se déroulant sans coups ni heurts.
Des
vies qui glissent à la surface sans se blesser, sans un accroc, sans
jamais déchirer la blancheur des chemins bien tracés et des peaux
enfantines. Mais rares sont ceux qui traversent les ans sans s’y
égratigner, ni se recoudre
C’est la métaphore de la couture et
du tissu que brode sans se lasser la plasticienne Frédérique Prokop,
Pénélope moderne. Car les mailles à l’envers sont aussi nécessaires que
les mailles à l’endroit, elle tricote et défait, récupère et assemble
les étoffes dont l’usure raconte une histoire, et les motifs une époque.
« J’avais cinq ans et j’ai commencé à vieillir » confie la
vieille petite fille au centre de la couverture, se souvenant de la
gifle à la chevalière qui la marqua de son sceau écarlate, et des larmes
qui ornent l’étoffe, constellations de perles sur fond de bleus. On
peut y voir des épidermes suturés comme des patchworks, inquiétants
comme des secrets enfouis mais rassurants comme ces vieux édredons
rapiécés qui témoignent qu’on peut vieillir et s’abîmer sans être jeté,
que l’on peut demeurer au cœur d’un foyer sans plus avoir le brillant
des vitrines. Car ces coutures sont organiques : chaque suture est
écriture. Un alphabet de cicatrices à déchiffrer dans les mémoires des
épidermes, dessinant un nouveau contour, façonnant un nouveau relief.
Sutures mais aussi nervures : comme autant de lignes de forces, de
vaisseaux par lesquels l’énergie circule, chaque fil noué est un lien de
plus, un ancrage."
Anne Paulerville
Anne Paulerville
Parlez en autour de vous !
Le travail de FRÉDÉRIQUE mérite une visite !
Offrez pour Noël une œuvre d'art !
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