Chaque nouvelle visite est l'occasion de revoir des œuvres aimées et de découvrir des œuvres nouvelles .
Pour moi en ce mois de décembre un total coup de cœur pour les mauves, les roses et les violets de BAYA !
" La donation d’art brut de L’Aracine sera présentée dans les nouvelles salles d’exposition construites par Manuelle Gautrand. Le parcours sur 900 m² à travers la collection d’art brut commence dans une vaste salle d’introduction (250 m²) permettant de donner une première vision de ce que peut être l’art brut. Puis 6 salles, s’ouvrant sur la salle d’introduction, développent des ensembles historiques, thématiques ou monographiques. Environ 350 œuvres, peintures, dessins, sculptures, seront présentées. L’accrochage sera renouvelé tous les quatre mois pour les œuvres sur papier et les œuvres en tissu en raison de leur fragilité à la lumière. Un mobilier spécifique construit en béton de fibres et des vitrines en béton de fibres et verre ont été dessinés par Manuelle Gautrand et Renaud Piérard, architecte-muséographe associé à l’Agence Gautrand. De grands tiroirs verticaux prolongeant certains murs seront manipulables par les visiteurs. Une salle d’une surface de 220 m², jouxtant l’introduction, est réservée à la présentation d’expositions temporaires d’art brut."
« Je parle, non comme tant d'autres pour déplorer une fin mais pour promouvoir un début et sur ce début Baya est reine. Le début d'un âge d'émancipation et de concorde, en rupture radicale avec le précédent et dont un des principaux leviers soit pour l'homme l'imprégnation systématique, toujours plus grande, de la nature.(…) Baya dont la mission est de recharger de sens ces beaux mots nostalgiques:'l'Arabie heureuse'. Baya, qui tient et ranime le rameau d'or. »
( Baya)
« Baya est la sœur de Schéhérazade. Schéhérazade, la tisserande des mots qui éloignent la mort. Schéhérazade, cette autre femme qui fabule pour compenser sa réclusion. Nous voici donc dans le conte, avec ses univers merveilleux (titre d’une œuvre de 1968). Baya abroge les formes, les classifications et les dimensions : l’oiseau s’étire et devient serpent, arbres et cahutes poussent de guingois, les vases se ramifient, deviennent arborescents comme des queues ou des huppes d’oiseaux. Dans cette sorte de village des origines où cases, arbres et oiseaux sont emmêlés, les paysages et objets baignent dans l’informulé et la liberté du monde placentaire. Aucun centre de gravité n’est admis. Tout l’effort de l’artiste est tendu vers la recherche d’une sorte d’harmonie prénatale que la découverte du monde normé, balisé, anguleux nous a fait perdre ».
(Séraphine Louis- bouquet de fleurs)
(Sylvain Fusco -sans titre)
LE SITE où vous pourrez découvrir d'autres œuvres ...
BAYA sur Wikipédia
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Pour moi en ce mois de décembre un total coup de cœur pour les mauves, les roses et les violets de BAYA !
" La donation d’art brut de L’Aracine sera présentée dans les nouvelles salles d’exposition construites par Manuelle Gautrand. Le parcours sur 900 m² à travers la collection d’art brut commence dans une vaste salle d’introduction (250 m²) permettant de donner une première vision de ce que peut être l’art brut. Puis 6 salles, s’ouvrant sur la salle d’introduction, développent des ensembles historiques, thématiques ou monographiques. Environ 350 œuvres, peintures, dessins, sculptures, seront présentées. L’accrochage sera renouvelé tous les quatre mois pour les œuvres sur papier et les œuvres en tissu en raison de leur fragilité à la lumière. Un mobilier spécifique construit en béton de fibres et des vitrines en béton de fibres et verre ont été dessinés par Manuelle Gautrand et Renaud Piérard, architecte-muséographe associé à l’Agence Gautrand. De grands tiroirs verticaux prolongeant certains murs seront manipulables par les visiteurs. Une salle d’une surface de 220 m², jouxtant l’introduction, est réservée à la présentation d’expositions temporaires d’art brut."
« Je parle, non comme tant d'autres pour déplorer une fin mais pour promouvoir un début et sur ce début Baya est reine. Le début d'un âge d'émancipation et de concorde, en rupture radicale avec le précédent et dont un des principaux leviers soit pour l'homme l'imprégnation systématique, toujours plus grande, de la nature.(…) Baya dont la mission est de recharger de sens ces beaux mots nostalgiques:'l'Arabie heureuse'. Baya, qui tient et ranime le rameau d'or. »
- André Breton, dans Baya, Derrière le Miroir, Galerie Maeght, Paris, novembre 1947
( Baya)
« Baya est la sœur de Schéhérazade. Schéhérazade, la tisserande des mots qui éloignent la mort. Schéhérazade, cette autre femme qui fabule pour compenser sa réclusion. Nous voici donc dans le conte, avec ses univers merveilleux (titre d’une œuvre de 1968). Baya abroge les formes, les classifications et les dimensions : l’oiseau s’étire et devient serpent, arbres et cahutes poussent de guingois, les vases se ramifient, deviennent arborescents comme des queues ou des huppes d’oiseaux. Dans cette sorte de village des origines où cases, arbres et oiseaux sont emmêlés, les paysages et objets baignent dans l’informulé et la liberté du monde placentaire. Aucun centre de gravité n’est admis. Tout l’effort de l’artiste est tendu vers la recherche d’une sorte d’harmonie prénatale que la découverte du monde normé, balisé, anguleux nous a fait perdre ».
- Tahar Djaout, Schéhérazade aux oiseaux, dans Algérie-Actualité no 1146, Alger, 1er -7 octobre 1987
(Séraphine Louis- bouquet de fleurs)
(Sylvain Fusco -sans titre)
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