jeudi 18 décembre 2014

CHEZ ANNIE DE L'ARTISANIE A CHENAY

Besoin d'un dernier cadeau ?
Envie de vous faire plaisir ou de faire plaisir ?

UNE SEULE ADRESSE EN CETTE FIN DÉCEMBRE L'ARTISANIE A CHENAY !

Partez pour une chasse aux trésors et découvrez une caverne de plus en plus alibabatesque !


 " Le thé éveille les humeurs et les pensées sages. Il rafraichit le corps et apaise l'esprit. Si vous êtes abattu, le thé vous rendra la force" 
Empereur Chen-Nung







Les fugurines de papiers de Victor Lepetit

 
  
Quelques broches-Grigris spécialement réalisées pour l'Artisanie avec trèfles et coccinelles 
porte-bonheur















 
 
 Un petit coin "spécial Grigris" !



Et en plus Annie réalise de magnifiques emballages pour mettre vos achats en valeur !



















 
 
 
... Et ce dimanche une dédicace de Jack Mathern ! 

 


OUVERT TOUS LES JOURS JUSQUE NOËL 
DE 14 H A 19 H ! 

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L'artisanie 28, grande Rue 51140 Chenay

Et pour accompagner mes photos un article de DOMINIQUE CHARTON paru dans le Mag'Info du mois de septembre

Artisanie : voyage au pays d’Annie

Salon de thé de qualité et vraie caverne d’Ali Baba de la décoration pour la maison et le jardin, le boutique d’Annie Fresson, à Chenay près de Reims, est un pays à elle toute seule où plane le souvenir toujours remémoré de son frère Bernard, illustre comédien décédé en 2002, fils de boulangers rémois.


Son tramway à elle, ce furent les longs travaux nécessaires à la réfection de la Grande Rue qui longe son « Artisanie ». Son avenue de Laon à elle, ce furent les deux années interminables durant lesquelles ses visiteurs se firent de plus en plus rares au fur et à mesure du déroulement du chantier. Cela lui aura permis au moins permis d’apprivoiser les réseaux sociaux ! Aujourd’hui, Annie Fresson a retrouvé le sourire de la commerçante heureuse. Neuve et lisse comme une table de billard, la Grande Rue de Chenay, un charmant village au sud du massif de Saint-Thierry, a retrouvé son sens de l’accueil. Et les visiteurs ont repris avec bonheur le chemin de cette charmante maison de poupée remplie presque à ras bord de centaines de bibelots liés à la maison et au jardin.
Le seul commerce du village ! « C’est mon salon de thé qui fait venir du monde » dit-elle, ses thés « Mariage Frères » surtout, un nec plus ultra des plus raffinés. « Parmi la clientèle, il y a beaucoup de rémois, des habitués. Je sais par avance ce qu’ils vont boire. Parfois, je les appelle même par le nom du thé qu’ils prennent » dit-elle en riant. Annie, c’est la vraie grand-mère comme on en rêve tous, avec son chignon relevé très XIXe, son sourire compatissant et son goût prononcé pour les douceurs sucrées venu sans doute d’une enfance passée dans la boulangerie de ses parents, rue Chanzy à Reims. « Je suis née dans une boulangerie. Ma mère m’allaitait dans la boutique » se rappelle-t-elle. Née pour le commerce et, surtout, le goût des autres.

Nostalgie sucrée

Pour Annie Fresson, Chenay n’a rien d’un hasard. Ses parents y avaient acheté une maison dès 1947, celle qu’elle habite aujourd’hui avec son mari, juste à côté de l’Artisanie. Elle y possède surtout des tonnes de souvenirs, de l’enfance à l’âge adulte. « J’avais hâte de revenir » souffle-t-elle. Mais pas question de retraite pour autant. « Ce n’est pas pour moi ! ». La pétillante et jeune septuagénaire a de l’énergie à revendre. Après avoir mené durant vingt-huit ans une boutique identique à Meudon (Hauts-de-Seine), elle remet le couvert en ouvrant sa nouvelle « Artisanie » fin 2005, après plusieurs mois harassants de difficultés administratives (imaginez ! ouvrir une boutique dans une maison….). « Mon challenge, c’est 2016 ! Pour fêter les quarante ans de la boutique » annonce-t-elle. L’exploit est à portée de main.
Chenay, c’est aussi le souvenir d’une discussion avec son comédien de frère lui suggérant de rebâtir ici son magasin de curiosités. A l’époque, Annie Fresson, étonnée par la proposition, ne l’avait pas un instant envisagé. Désormais, ouvrant la porte de son « Artisanie », elle semble avoir toujours une pensée pour cette suggestion qui s’est finalement révélée exacte. Presque une prédiction. « Mon frère va avoir bientôt sa rue à Reims, dans le quartier Wilson » assure-t-elle. Son souvenir ne la quitte pas, comme d’ailleurs celui de la boulangerie de son enfance. Mais loin d’être amère, cette nostalgie-là est sucrée comme une pâtisserie. Et on en redemande !
 

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