jeudi 3 septembre 2015

POURQUOI J'AIME LA BRETAGNE


*** A PLOUMILLIAU ...



" Armé de sa pelle et de sa faux, affûtée sur le côté extérieur, il met en garde contre l’oubli de la mort. Lors des enterrements, cette statue haute de 99 cm ornait avec une autre semblable le catafalque disposé autour du cercueil. Elle fut l’objet de multiples superstitions, et en 1845 un ordre diocésain décida son interdiction.
Anatole Le Braz, l’auteur de “La légende la Mort” n’oublie pas de l’évoquer dans ses "Carnets intimes" : “C’est une statuette en bois jadis peinturluré, mais que le temps a recouvert d’une épaisse couche de poussière. Elle rappelle à certains égards les écorchés qui ornent bizarrement la plupart des cabinets d’histoire naturelle, mais le ventre se creuse d’un trou béant. Cet Ankou a été la terreur de mon enfance. Son voisinage troublait toujours mes jeunes prières. Il me souvient d’avoir vu de vieilles femmes s’agenouiller devant lui. On l’a surnommé dans le pays Ervoanik Pouillio, Yves de Ploumilliau (Avec le diminutif péjoratif). On ne vient jamais à Ploumilliau sans lui faire une visite”. Avant sa place définitive, la statue fut reléguée dans la sacristie ; une photo ancienne la montre tournée vers l’extérieur, derrière la fenêtre protégée par une grille. L’Ankou de Ploumilliau est peut-être le dernier exemplaire qui subsiste aujourd’hui et en tout état de cause le mieux conservé de Bretagne."

 LE LIEN

 
*** A SAINT UZEC ....





 "Le menhir de Saint Uzec a probablement été christiannisé lors de la seconde moitié du XVIIème siècle. Surmonté d’une croix, les sculptures autrefois peintes , représentent la passion du Christ. La masse du menhir, sa taille (7m au dessus du sol), son dos sillonné de traits verticaux rappelant une mante de deuil, amplifient le caractère si particulier et unique de ce monument à découvrir absolument."

 LE LIEN


*** LA CHAPELLE DES 7 SAINTS AU VIEUX MARCHE





"Le hameau et la chapelle des Sept-Saints se trouvent dans la paroisse, désormais commune du Vieux-Marché (Côtes-d'Armor) et sont un lieu connu par sa crypte-dolmen et sa chapelle où l'on honore les Sept Dormants d'Éphèse et le siège d'un pèlerinage islamo-chrétien."

 « Les sept frères sont uniformément vêtus et outrageusement peinturlurés, vernis, reluisants et jolis garçons à souhait ; tête nue, cheveux longs et bouclés, bottes à l'écuyère montant jusqu'aux genoux, première tunique vert-foncé, parsemée d'étoiles d'or, et seconde tunique qui descend presque jusqu'aux talons, par devant, et dont les pans s'entr'ouvrent par devant en forme de "V" renversé, à partir de la ceinture qui serre la taille, pour laisser voir la tunique du dessous et les bottes. "


 LE LIEN

UN AUTRE LIEN



*** L'ANGUIPEDE DE PLOUARET 








"Le groupe du cavalier et de l'anguipède provient du hameau de Saint-Mathieu, au sud de Plouaret. Comme les deux autres groupes du même genre en Bretagne, il a subi des mutilations. On devine un cheval avec son cavalier dominant un anguipède, être mythologique mi-homme mi-serpent. Ici, le monstre semble féminin, ce qui est assez rare. Le thème du cavalier à l'anguipède est une figuration courante dans les croyances gallo-romaines à la fin du IIe et au IIIe siècles."

"Anguipède, créature fantastique composée d'un cheval, du corps d'une sirène montée par un humain. Le statuaire de Plouaret est appelé cheval de saint Mathieu par les habitants de Plouaret, du fait qu'il fut trouvé dans un champ nommé Park Marc'h Min (le champ du cheval de pierre) près du hameau de Saint-Mathieu-en-Plouaret. L'anguipède de Plouaret est féminin, particularité assez rare."

UN LIEN

*** ILIZ KOZ A PLOUGUERNEAU









"Le site d’Iliz-Koz est à la fois témoin de la vie religieuse à la fin du Moyen-Age et de la catastrophe naturelle que fut l’ensablement du littoral léonard et nord-atlantique aux 16e, 17e et 18e siècles."
"Si, au fur et à mesure du désensablement, le site a libéré quelques-uns de ses secrets, d’autres énigmes restaient encore à élucider. Qu’en est-il de ces mystérieux trois soleils que seules les âmes pures peuvent voir se lever ? On sait aujourd’hui que ces faux soleils sur le cercle du halo solaire sont en fait un parhélie, un phénomène d’optique bien connu des scientifiques.
“La légende d'Iliz Koz est née d'une réalité historique. Bien que le site soit aujourd'hui sorti de l'oubli, la légende est restée intacte.”, assure Roger Richard. Il suffit de déambuler parmi les étonnantes ruines de l’église ensevelie pour se rendre compte qu’Iliz Koz n’a pas encore livré tous ses secrets."

LE LIEN

UN AUTRE LIEN 


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Pour Françoise et Simon 
Eté 2015 ...



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