J'ai eu le grand bonheur de découvrir dans OUTSIDER ART FAIR PARIS 2015 une artiste magnifique : GENEVIÈVE SEILLE .
Elle était présentée dans une galerie française, chez CLAIRE CORCIA et une galerie anglaise CHEZ ENGLAND AND CO .
J'ai passé un très long moment devant ce travail.
Dans ses panneaux hypnotisants on trouve de l'écriture, des chiffres, du collage, du dessin
Les influences sont diverses, allant des graffitis aux livres médiévaux en passant par la notation musicale, les tatouages, les écrits ésotériques, les dessins d'Adolf Wölfli, les kimonos japonais expliquent les galeristes. Pour l'artiste , un texte est d'abord et avant tout un effet visuel et une entité esthétique; sa valeur est indépendante de son contenu sémantique. Elle dit avoir horreur du papier vierge.
Son univers, sa " cosmologie" vient peut être d'un sentiment d'" étrangeté", elle a en effet vécu de nombreuses années en Angleterre.Elle semble avoir hésité entre les cultures, entre les pays, entre les niveaux et les modes d'expression Elle a écrit qu '« il est nécessaire de réinventer le monde, pour créer votre propre monde".
"Nous pénétrons un monde où les corps humains peuvent devenir des oiseaux, ou des poissons, ou même des monstres à membrure improbable."
Elle a crée un monde à la fois chaotique et très ordonné .
Roger Cardinal qui a eu la chance de visiter son atelier le décrit comme un endroit " bancale et rassurant". Beaucoup de paradoxes et un résultat éblouissant .
Certains de ses dessins sont faits avec du graphite ou de l'encre, d'autres œuvres sont des collages, des couches successives qui semblent proliférer vers l'extérieur.
Le regard doit s'attarder et profiter de chaque détail, de chaque centimètre carré ....
GENEVIÈVE SEILLE ARTISTE VISIONNAIRE ET INSPIRÉE ASSURÉMENT.
CHEZ CLAIRE CORCIA
" Geneviève Seillé est née en 1951 en France. Dans les années 1970, elle étudie les Beaux-Arts à la Wolverhampton Polytechnic en Angleterre où elle vit pendant 20 ans. Elle travaille aussi bien le collage, l’écriture que la peinture. Elle vit et travaille actuellement dans le Sud-Ouest de le France.
Dans l’œuvre plastique de Geneviève Seillé, le mot règne en maître absolu. Objet de fascination, seule son apparence visuelle compte et devient une entité esthétique. Cet engouement pour l’attrait formel du mot remonte à la petite enfance de l’artiste où elle se délecte du bruit de la plume imbibée dans l’encrier puis de son cheminement sur le papier. La sensibilité en éveil, la copie de ligne, de mot, de lettre lui procure alors un plaisir immense. C’est en 1995 que Geneviève Seillé franchit une nouvelle étape en concevant ses propres mots, ses « signes denses » qu’elle intègre à son œuvre. La linéarité et la couleur se mêlent, conférant à ses dessins une certaine symétrie, une certaine répétition. Elle ne laisse aucune place au vide. Tout est prétexte à remplissage, à « gribouillage » comme elle se plait à dire, mais un gribouillage qui s’harmonise toujours à la fin. Dans cette zone mystérieuse, pleine d’improvisations quelque peu chaotiques, les fascinations mentales, les images visuelles de Geneviève Seillé prennent vie. Créatures monstrueuses, anatomies inventées et toujours le mot s’assemblent et proposent une nouvelle façon de voir, vertigineuse et fascinante.
« Nous mènerons dans un monde où les corps humains peuvent devenir des oiseaux, ou des poissons, ou même des monstres à membrures improbables »."
CHEZ ENGLAND AND CO
Et quelques visuels extraits de " GENEVIÈVE SEILLE, CROSSING THE SEA OF INK"
une monographie de Roger Cardinal publiée en 2000.
LE SITE DE LA GALERIE CLAIRE CORCIA
UN SITE
UNE VIDÉO SUR L'ARTISTE AU TRAVAIL
LE SITE DE ENGLAND AND CO
D'AUTRES VISUELS
GENEVIÈVE SEILLE VUE PAR ROGER CARDINAL
(cliquer sur les liens)
Elle était présentée dans une galerie française, chez CLAIRE CORCIA et une galerie anglaise CHEZ ENGLAND AND CO .
J'ai passé un très long moment devant ce travail.
Dans ses panneaux hypnotisants on trouve de l'écriture, des chiffres, du collage, du dessin
Les influences sont diverses, allant des graffitis aux livres médiévaux en passant par la notation musicale, les tatouages, les écrits ésotériques, les dessins d'Adolf Wölfli, les kimonos japonais expliquent les galeristes. Pour l'artiste , un texte est d'abord et avant tout un effet visuel et une entité esthétique; sa valeur est indépendante de son contenu sémantique. Elle dit avoir horreur du papier vierge.
Son univers, sa " cosmologie" vient peut être d'un sentiment d'" étrangeté", elle a en effet vécu de nombreuses années en Angleterre.Elle semble avoir hésité entre les cultures, entre les pays, entre les niveaux et les modes d'expression Elle a écrit qu '« il est nécessaire de réinventer le monde, pour créer votre propre monde".
"Nous pénétrons un monde où les corps humains peuvent devenir des oiseaux, ou des poissons, ou même des monstres à membrure improbable."
Elle a crée un monde à la fois chaotique et très ordonné .
Roger Cardinal qui a eu la chance de visiter son atelier le décrit comme un endroit " bancale et rassurant". Beaucoup de paradoxes et un résultat éblouissant .
Certains de ses dessins sont faits avec du graphite ou de l'encre, d'autres œuvres sont des collages, des couches successives qui semblent proliférer vers l'extérieur.
Le regard doit s'attarder et profiter de chaque détail, de chaque centimètre carré ....
GENEVIÈVE SEILLE ARTISTE VISIONNAIRE ET INSPIRÉE ASSURÉMENT.
" Geneviève Seillé est née en 1951 en France. Dans les années 1970, elle étudie les Beaux-Arts à la Wolverhampton Polytechnic en Angleterre où elle vit pendant 20 ans. Elle travaille aussi bien le collage, l’écriture que la peinture. Elle vit et travaille actuellement dans le Sud-Ouest de le France.
Dans l’œuvre plastique de Geneviève Seillé, le mot règne en maître absolu. Objet de fascination, seule son apparence visuelle compte et devient une entité esthétique. Cet engouement pour l’attrait formel du mot remonte à la petite enfance de l’artiste où elle se délecte du bruit de la plume imbibée dans l’encrier puis de son cheminement sur le papier. La sensibilité en éveil, la copie de ligne, de mot, de lettre lui procure alors un plaisir immense. C’est en 1995 que Geneviève Seillé franchit une nouvelle étape en concevant ses propres mots, ses « signes denses » qu’elle intègre à son œuvre. La linéarité et la couleur se mêlent, conférant à ses dessins une certaine symétrie, une certaine répétition. Elle ne laisse aucune place au vide. Tout est prétexte à remplissage, à « gribouillage » comme elle se plait à dire, mais un gribouillage qui s’harmonise toujours à la fin. Dans cette zone mystérieuse, pleine d’improvisations quelque peu chaotiques, les fascinations mentales, les images visuelles de Geneviève Seillé prennent vie. Créatures monstrueuses, anatomies inventées et toujours le mot s’assemblent et proposent une nouvelle façon de voir, vertigineuse et fascinante.
« Nous mènerons dans un monde où les corps humains peuvent devenir des oiseaux, ou des poissons, ou même des monstres à membrures improbables »."
CHEZ ENGLAND AND CO
Et quelques visuels extraits de " GENEVIÈVE SEILLE, CROSSING THE SEA OF INK"
une monographie de Roger Cardinal publiée en 2000.
LE SITE DE LA GALERIE CLAIRE CORCIA
UN SITE
UNE VIDÉO SUR L'ARTISTE AU TRAVAIL
LE SITE DE ENGLAND AND CO
D'AUTRES VISUELS
GENEVIÈVE SEILLE VUE PAR ROGER CARDINAL
(cliquer sur les liens)
Je découvre ce travail fabuleux somptueux !
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