mardi 8 décembre 2015

FRANCOIS SCHMIDT A L'ATELIER RECTO VERSO A REIMS


 Un mail est arrivé !

" Depuis le mois d'août dernier, j'ai réalisé douze grands dessins dont chacun évoque un opéra célèbre.
Pour différentes raisons, l'exposition prévue à l'Opéra de Reims est reportée en 2016.
Mais ces douze dessins seront présentés en avant-première à l'Atelier Recto-Verso, 98 rue de la Neuvillette à Reims, du vendredi 4 au mercredi 23 décembre 2015.
L'exposition est ouverte les vendredis, samedis et dimanches de 16h à 20h. Elle sera également ouverte le lundi 21, le mardi 22 et le mercredi 23 décembre aux mêmes heures et sur rendez-vous pour tous les autres jours.
Je serai présent dans l'exposition et vous attends avec impatience.
A bientôt ! "




Voilà donc le nouveau défi de François , dessinateur prolifique et inspiré, Nabucco de Verdi, Madame Butterfly de Puccini, le Barbier de Séville de Rossini et bien d'autres !
Il y avait comme toujours un monde fou au vernissage !

















"Je dessine lentement, avec délice.
Je dessine avec un désir de précision presque maniaque. Comme Gabin dans le "Quai des brumes", je trace les choses qu’il y a derrière les choses, "pour de vrai" comme disent les enfants. Je m’use les yeux à additionner les détails, à collectionner les collections et à y glisser ma petite musique. Le fouillis c’est la vie, l’anecdote mène aux grandes histoires.
Souvenirs d'enfance inventés, il ya des cabanes dans les arbres, des bateaux dans les branches et des cages à oiseaux désertes qui façonnent un univers en noir et blanc. Je crayonne mes mondes intérieurs sur des papiers couchés. Parfois pour m'amuser, je glisse sous les feuillages un bout de femme nue, un voyeur minuscule, un animal chimérique. Il faut chercher dans le dédale des traits cette cuisse ou ce sein découvert dont j’oublie les emplacements et que je retrouve avec plaisir.
Mon trait est celui d'un graveur refoulé qui par paresse a choisi le papier plutôt que la feuille de métal. Pas ou peu de dessin préalable. Je construis mon image de bas en haut et de gauche à droite, traits après traits. En vérité, c’est le dessin qui se construit sous ma main. Il s’impose, prend sa place et s’équilibre peu à peu, avec calme, nourri de patience et de plaisir. Très peu de couleur : elle devient si rapidement envahissante, et puis les dégradés de gris peuvent être si colorés ! Quand les yeux piquent et que mon dos demande grâce, je découvre ce que j’ai réalisé. Plaisir de me perdre dans ce que j’ai créé, de suivre les sentiers, de sentir les imperfections, de découvrir les erreurs et sourire aux détails cachés.
Bref, refaire le chemin que je vous invite à partager."



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