Merci à Aurélien Demaison pour cette découverte magnifique !
Amis parisiens vous aurez le bonheur de découvrir les livres de DANIELLE MARIE CHANUT à la Galerie du Montparnasse jusqu'au 29 mars
“ Une artiste un peu fée ou sorcière
et des œuvres baroques indéfinissables,
sorties d’un rêve ou d’un cauchemar.”
et des œuvres baroques indéfinissables,
sorties d’un rêve ou d’un cauchemar.”
Murielle Charles
«...Danielle Marie Chanut s'adresse à nos enfances qui couvent, à l'éternelle
inguérissable enfance. Elle maintient en vie précieuse l'enfance oubliée de chacun.
Les vieux enfants l'intéressent. Et tous les objets qu'elle rend obsédants.
« Comme nous, ils ont une âme ».
Ses intemporelles créations ont vu naître la grotte archaïque. On dirait des
talismans venus de lointaines cultures. Disparues, dirait-on et déposées en silence
au creux le plus enfoui des nappes phréatiques mentales. Et surgies là, pour tous
les regards, dans les dehors du monde. Pureté d'origine et pudeur indicible.
inguérissable enfance. Elle maintient en vie précieuse l'enfance oubliée de chacun.
Les vieux enfants l'intéressent. Et tous les objets qu'elle rend obsédants.
« Comme nous, ils ont une âme ».
Ses intemporelles créations ont vu naître la grotte archaïque. On dirait des
talismans venus de lointaines cultures. Disparues, dirait-on et déposées en silence
au creux le plus enfoui des nappes phréatiques mentales. Et surgies là, pour tous
les regards, dans les dehors du monde. Pureté d'origine et pudeur indicible.
Ses œuvres sont des pièges à loups, des pièges à rêves, des pièges à voir.
Elles détruisent le mal. Elles font remède. Des îles d'art prodigieuses,
inventées et insidieuses. Des perchoirs d'âme fragile, aussi aimantés et magiques
qu'il y a des millénaires. Des objets réels et irréels ancrés dans un moyen âge
insondable, mystique et fantasmé, où chaque objet peut agir. S'il y a rituel, le seul
code visible est celui qu'elle croit maitriser, elle qui agence seule ses mystères, et
ses sens épars qui vont plus loin qu'elle. Ses matériaux sont rares et décalés...»
Elles détruisent le mal. Elles font remède. Des îles d'art prodigieuses,
inventées et insidieuses. Des perchoirs d'âme fragile, aussi aimantés et magiques
qu'il y a des millénaires. Des objets réels et irréels ancrés dans un moyen âge
insondable, mystique et fantasmé, où chaque objet peut agir. S'il y a rituel, le seul
code visible est celui qu'elle croit maitriser, elle qui agence seule ses mystères, et
ses sens épars qui vont plus loin qu'elle. Ses matériaux sont rares et décalés...»
Christian Noorbergen
“Enfant sauvage, j’avais comme amis
la bibliothèque de mon grand-père et le marronnier du jardin.
Les livres sont faits pour être lus dans les arbres.
Ils sont animaux et végétaux et, comme mon marronnier,
ils racontent des histoires.
Ils portent les cailloux du Petit Poucet, piègent l’œil,
crachent la colère, sont percés des flèches des indiens,
soumis par ruse et par force...
Sable, pierre, peaux, os, bois flottés, racines, becs...
et petites choses signifiantes, les soutiennent, les creusent,
les entrouvrent et les livrent.”
Voici ce qu'a écrit sur elle Catherine Rigollet en Décembre 2008 :
"Elle crée des sculptures surréalistes et baroques, association inhabituelle de livres et d’objets métamorphosés leur procurant une dimension imaginaire et symbolique. Une œuvre singulière.
Nos chemins s’étaient croisés il y a près de vingt ans, à Noyers, petite cité médiévale de l’Yonne. Danielle Marie Chanut était antiquaire et fabriquait déjà d’étonnants objets rococo et poétiques et des masques en plumes. Cette passionnée de théâtre avait l’art de les mettre en scène et de raconter des histoires autour de chacun. Je l’ai retrouvée rue Mazarine à Paris, attirée en passant devant sa boutique de livres anciens par de curieuses sculptures baroques exposées en vitrine. Elles étaient à la fois livre, animal, végétal, conte et légende, poésie. « Les livres détournés » de Danielle Marie Chanut furent d’abord des livres anciens, cartonnés ou reliés, imprimés de lettres et d’images, qui avec le temps se sont abîmés, fragmentés. Sous les mains de cette artiste sensible à l’imaginaire, à la poésie et d’une créativité alimentée par la littérature et le surréalisme, le livre est devenu œuvre d’art. « J’essaie de raconter des histoires avec un langage autre que les mots, avec des matières : sable, racines, os, clous, perles anciennes, bois flotté, coquillages, pinces de crabe, bec d’oiseaux, qui déclenchent directement l’émotion (la mienne en particulier), langage universel. » Son atelier de la Villa de l’Astrolabe, près de Montparnasse, ressemble à un antre de fée ou de sorcière envahi par des êtres hybrides, des filtres magiques, des objets hétéroclites amoncelés depuis des années en attente d’être métamorphosés en : « Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie » ; « Ne cherchez pas mon cœur les bêtes l’ont mangé » ; « Je suis le chat qui s’en va tout seul et tous les lieux se valent pour moi » … Souvent, il n’y a aucun lien signifiant entre le livre matière première et l’œuvre qu’il a générée. Le nom de celle-ci germe alors au fil du long processus de création et des sources d’inspiration, le plus souvent littéraires et devient un clin d’œil à Ronsard, Baudelaire, Kipling, Rabelais, Goethe, etc. Des références cachées entre les pages, et à picorer sans fin. Danielle Marie Chanut, qui expose régulièrement, a créé près de 113 « livres-détournés » et ses œuvres sont dans des collections privées en France, en Suisse, en Belgique et aux Etats-Unis. Parallèlement, elle poursuit son activité de factrice de masques et de créatrice de costumes de théâtre en plumes ."
UN LIEN
LE SITE DE L'ARTISTE
RépondreSupprimerJe trouve ces créations vraiment sublimes .
Ces livres détournés, sont des oeuvres
d'Art. ELZA