vendredi 15 avril 2016

ANA TERESA BARBOZA


EXCEPTIONNELLE DÉCOUVERTE FACEBOOK !

Voici aujourd'hui sur les Grigris ANA TERESA BARBOZA !



"Peu d’informations circulent sur Ana Teresa Barboza sur internet si ce n’est qu’elle est née en 1981 à Lima, au Pérou et qu’elle s’intéresse depuis déjà quelques années à l’utilisation de fil, coutures et broderies dans les arts plastiques.
Après s’être spécialisée dans la peinture, aux Beaux-Arts de l’Université Catholique de Pontificia au Pérou, Ana Teresa a suivi plusieurs cours de patronnage à l’Ecole Mod’Art de Paris (2007) et à Sofia Cenzano de retour à Lima (2009). Cette formation lui a donné les outils qui lui ont permis d’appréhender, à sa façon, le concept du corps humain.
Son travail se décline en plusieurs séries. La première, « Animales Familiares » (Animaux Familiers) s’articule autour d’un corps sectionné, recomposé et décoré par l’intervention de la couture et de la broderie. En regardant ses œuvres, on distingue à peine la frontière entre l’homme et l’animal, tantôt l’homme comme l’animal apparaît à la fois bestial et précieux."















Voici une interview proposée par LE FIL CONDUCTEUR :


– Bonjour Ana Teresa et encore merci d’avoir accepté de répondre à ces quelques questions. J’aimerais savoir à quel âge et dans quel contexte as-tu commencé à coudre ? Est-ce tout de suite devenu une passion ?

 A: La couture est un héritage de ma grand-mère, elle cousait, brodait et tissait tout le temps et tout ce qu’elle faisait était magnifique. Chaque fois que je lui rendais visite, elle était en train de broder des fleurs sur une couverture ou de faire une chemise. C’est elle qui m’a appris à utiliser la machine à coudre quand j’avais 12 ans et qui m’a montré le magazine de patrons Burda grâce auquel j’ai cousu mon premier chemisier et ma première jupe. Je passais des heures sur la machine à coudre à créer des vêtements que je n’ai  jamais mis car je finissais toujours pas les découdre.

– Puisque la peau et le corps semblent être des notions très importantes pour toi ; dirais-tu que tu portes beaucoup d’attention au regard des autres sur toi ? Ton travail influe t-il sur ta vie quotidienne sur ta manière de t’habiller, de te maquiller par exemple? 

A: Je n’avais jamais pensé à ça, je ne vois pas les choses de cette façon mais, sait-on jamais, il y a peut-être un lien. Une grande partie de mon travail tourne autour du corps, voire de son origine: la peau. Je pense que cela vient du fait qu’au départ, mon travail est autobiographique et qu’il s’agissait de montrer les étapes par lesquelles je passais. J’avais besoin de travailler à partir de mon corps, de ce que je ressentais et je pense que cela vient aussi du fait que c’était ce que j’avais de plus proche, que je connaissais le mieux et que je voulais pénétrer davantage. Au contraire, je pense que c’est ma vie quotidienne qui influe sur mon travail.



LE SITE D'ANA

UN LIEN VERS LE FIL CONDUCTEUR

( cliquer sur les liens)

Merci Aurélien !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire