IZABELLA ORTIZ , mon artiste-plasticienne-magicienne a écrit sur HÉLÈNE BLONDIN un texte que je vous livre aujourd'hui sur les Grigris :
Chorégraphies acidulées
" En quelques traits rapides et nerveux,
Hélène Blondin fait surgir du néant ses créatures imbriquées
qu'elle plaque sur la feuille blanche dont elle garde toujours le
blanc immaculé comme arrière-plan, nous renvoyant ainsi à notre
propre angoisse du vide.
Ses personnages-créatures nous fixent
comme s'ils étaient aplatis derrière une plaque vitrée isolante
qui nous empêcherait d'entendre leurs cris, leurs rires, leurs
pleurs, leurs soupirs,...
Certains d'entre eux sont reliés par
un fil, ce dernier pouvant varier de couleur et il nous apparaît,
selon notre humeur, indestructible ou cruellement fragile...
Les sourires, cicatrices de bouche,
cachent des pleurs, les dents protègent des cœurs qui saignent, des
mains amputés de caresses, des bras trop courts qui en disent
long,...tout s'entremêle et tout n'est plus qu'un dans cette
chorégraphie qui fait dégringoler les uns des autres pour mieux
s'embrasser, s'étouffer, s'enlacer, s'avaler.
Ces jongleurs trébuchants nous drapent
de nos propres secrets, phantasmes, tristesses, chaleurs...
A double-tranchant, les couleurs
acidulées giclées par Hélène sont à la fois révélatrices de
douceurs mais aussi de chairs et âmes endolories et lorsqu'elle
choisit d'étaler sa couleur jaune, la citation de Kandinsky fait écho
en nous : “le jaune citron vif blesse les yeux, on dirait une
oreille déchirée par le son aigu de la trompette”."
RETROUVEZ HÉLÈNE SUR FACEBOOK
(cliquer)
sublime billet trouvailles, je dessine et peins dans ce style, c'est mon art thérapie et quelques rares à les avoir vu me disent d'exposer.
RépondreSupprimerc'est grand et le texte d'héléne blondin en parle avec justesse puissance.je t'embrasse et prépare toi bien pour la nouvelle année.