mercredi 12 juillet 2017

HUBERT DUPRILOT ET VICTOR SOREN AU GRAND BAZ'ART A GISORS



LA FRESQUE D'HUBERT DUPRILOT


LE CAUCHEMAR DE DARWIN, 2ème volet (2017)
Le Cauchemar de Darwin, la peinture-puzzle monumentale qui a été présentée au public pour la première fois lors de l’édition 2016 du Grand BAZ’ART continue son épanouissement tentaculaire à travers une nouvelle très grande « fresque » dans laquelle se poursuit la recherche obsessive de quelque chose d’inaltéré et de vrai au milieu du train-train sans âme du quotidien, une quête aussi inarrêtable que la prolifération de silhouettes aveugles et de choses brisées dans les deux oeuvres majestueuses.

LE CAUCHEMAR DE DARWIN, 1er volet (2016)
Jean Rustin, Bosch, Dix, Dürer – toutes ces références fulgurent dans la tête du regardeur devant la dernière création de grandes dimensions de Hubert Duprilot, Le Cauchemar de Darwin, sans pouvoir chasser l’impression que tous ces visages d’emprunt ne sont qu’un appât, une paire de gants nécessaire à cet hyper-sensible pour pouvoir manipuler ses propres visions. Son langage esthétique, personnel et cohérent, se décline en lignes à la fois précises et évanescentes, en traits hâtifs en fusain, en encres écoulés et acryliques sales, en contours désintégrés – proliférations de chaires sans âme –, en rouges viscéraux, bruns putrides et bleus troubles ; toute la chromatique d’une psyché torturée, qui n’est pas celle de l’artiste, mais celle d’une époque. La dissolution fluide des monstrueuses créatures est tenue en équilibre par la rigueur architecturale des décors, par le blanc-noir de l’échiquier, par la tuyauterie ondulante qui structure l’espace. Un désordre savamment contrôlé, une orgie au souffle baroque qui se compose d’une multitude de petits effets, soigneusement dosés.





















VICTOR SOREN

"Un virtuose du dessin, Victor Soren pratique une espèce de grisaille au crayon pour aboutir à un photo-graphisme qui impose l’admiration et la peur, comme toute chose qui frôle la perfection. 
L’Étrange jaillit des associations incongrues des tableaux qu’il dessine : des belles jeunes filles aux jambes en bois, des animaux empaillés mais toujours animés… des êtres vivants se font enfermer dans des gouttes d’ambre, qui ne protègent pas leurs captifs d’un pourrissement ralenti et perpétuel, que même pas la mort ne saurait interrompre…"









LE SITE DU GRAND BAZ'ART

(cliquer)

GRAND BAZ ’ART 2017

10 rue de Cappeville - 27140 Gisors

Jean-Luc BOURDILA 06 62 62 57 72 
Oana Amaricai 06 70 56 63 88



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