NE MANQUER PAS CEIJA STOJKA !
"L’œuvre de l’artiste rom Ceija Stojka donne à voir l’horreur à hauteur d’enfant.
Disparue en 2013 et largement méconnue, l'artiste rom Ceija Stojka, rescapée des camps d'extermination, bénéficie d'un grand coup de projecteur grâce à Antoine de Galbert, fondateur de la Maison rouge.
Ici, c’est une inconnue. Totale inconnue. Alors pourquoi la Maison rouge lui offre-t-elle ainsi la moitié de ses espaces ?
Parce que le témoignage de Ceija Stojka (1933-2013) est bouleversant, et qu’il n’a pas laissé indemne Antoine de Galbert, son fondateur.
« Dès que j’ai découvert cette œuvre, j’ai compris que je devais l’exposer, et j’ai décidé de reporter à la fin de l’été la fermeture définitive de la Maison rouge », raconte-t-il, si passionné par cette figure qu’il en a acquis déjà une vingtaine de toiles. Cette institution, décidément, va manquer au paysage parisien : elle seule pouvait décider d’exposer ce destin hors norme. L’histoire d’une gamine tsigane, 10 ans à peine, arrachée à sa Vienne natale lors d’une rafle nazie au printemps 1943. Avec sa mère et d’autres membres de sa famille, elle survivra à trois camps : Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen. Toute sa vie, elle se taira. Jusqu’à ce qu’une journaliste, Karin Berger, ne la contacte dans le cadre de ses recherches sur les femmes dans les camps de la mort. Elle parvient, au fil de leurs échanges, à la persuader de briser un tabou : évoquer le génocide..."
"Son premier livre est publié en 1988, année où elle se met également à peindre et à dessiner en autodidacte, sur du papier, du carton, de la toile. Elle va le faire inlassablement et intensément jusqu'à sa mort, en 2013. Hantée par ses souvenirs, elle fait parfois plusieurs dessins en une nuit. Elle peint à l'acrylique, souvent avec les doigts, recouvrant la toile ou le papier d'une épaisse couche de peinture. Elle a créé un millier d'œuvres, toutes aussi intenses."
"Je n'ai pas peur / ma peur est restée à Auschwitz et dans les camps / auschwitz est mon manteau, bergen belsen ma robe / et ravensbrück mon tricot de corps / de quoi devrais-je avoir peur", écrira Ceija Stojka.
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La maison rouge
10 bd de la bastille
75012 Paris
tel +33 (0)1 40 01 08 81
fax +33 (0)1 40 01 08 83
Contact : info@lamaisonrouge.org
A l'occasion de cette exposition, la maison rouge vous propose un billet jumelé permettant un accès gratuit à l’exposition "Mondes tsiganes, la fabrique des images" au Musée de l’histoire de l’immigration, Palais de Porte Dorée.
Demandez votre contremarque à l'accueil, valable pour une personne jusqu' au 26 août 2018.
Jusqu'au 20 mai 2018
Pour Apolline Lepetit et Aurélien Demaison
*** CONCERT LE 3 MAI 19 HEURES ICI
Harri Stojka est le fils de Hans Stojka (dit Mongo), frère aîné de Ceija Stojka.
Guitariste, producteur, compositeur et chanteur, il débute sa carrière dans les années 70 avec le duo qu’il forme avec le fils de Ceija, Jano Stojka. Il est aujourd’hui l’un des musiciens de jazz les plus reconnus en Europe.
Hot Club Trio est son projet autour de Django Reinhardt, un hommage au maître du jazz manouche.
En plus de la musique traditionnelle rom Lovara, le style musical d’Harri Stojka a été essentiellement influencé par le rock, le bebop, le jazz et le swing manouche. Avec son trio, Harri Stojka combine le flux mélodique virtuose de Django avec son propre langage, influencé lui par le bebop et le jazz moderne.
Avec ses musiciens, Stojka célèbre le jazz à son meilleur avec légèreté et allégresse, une musique intense, tout en tension et joie de vivre, pleine de cœur et d'âme.
tarif unique : 10 €, le billet donne accès aux expositions
réservation obligatoire : reservation@lamaisonrouge.org
salut belle ,j'étais dans les écrits
RépondreSupprimeralors j'ai un peu délaissée ton blog
je t'embrasse fort
toujours riche foisonneuse tes palches de tabeaux à prendre le temps d'y revenir
amitiés.