dimanche 28 octobre 2018

L'ENVOL A LA MAISON ROUGE ... L'ENVOL DE LA MAISON ROUGE ...


DERNIER JOUR AUJOURD'HUI DIMANCHE 28 OCTOBRE !




"L'homme a toujours eu envie de voler. C'est autour de ce rêve que La maison rouge de la fondation Antoine de Galbert nous offre cette dernière exposition avant la fermeture du lieu. Une promenade réjouissante parmi 200 œuvres d'art moderne, contemporain, brut, ethnographique : des photographies, des peintures, des sculptures, des installations, des vidéos…"

J'ai eu la chance de bénéficier d'une visite guidée, de l'enthousiasme d'Antoine de Galbert et de Bruno Decharme, des anecdotes forcément magnifiques.
Préférence bien sûr pour les œuvres d'Art Brut (Gustav Mesmer, Charles Dellschau, Oswald Tschirtner, Adolf Wölfli, Henry Darger... ) mais la scénographie est très réussie et la poésie est au rendez-vous .



"L’envol est la dernière exposition de la maison rouge qui fermera définitivement ses portes le 28 octobre 2018. Antoine de Galbert a choisi d’en partager le commissariat avec Barbara Safarova, Aline Vidal et Bruno Decharme. Ces spécialistes d’art brut ou d’art contemporain ont imaginé ensemble une exposition qui traite du rêve de voler, sans jamais s’intéresser à ceux qui y sont réellement parvenus.
Conformément à l’esprit de décloisonnement défendu par la maison rouge, L’envol regroupe des oeuvres d’art moderne, contemporain, brut, ethnographique et populaire. Dans une déambulation au fil des différentes thématiques, se succèdent environ 200 oeuvres entre installations, films, documents, peintures, dessins et sculptures.

" Au commencement était Dédale, l’inventeur génial de l’évasion, de la fuite dans les airs, entraînant avec lui son fils Icare, tous deux harnachés d’ailes, deux prothèses collées à la cire. Ils s’élèvent, grisés par le vol, portés dans l’atmosphère. La suite, on la connaît. Icare s’approchant trop près du soleil voit ses ailes fondre et meurt, précipité dans la mer.
Du réel à la mythologie, le ciel est un terrain de jeu risqué pour l’homme. Remettre en cause les lois de la gravitation, tenter des évasions hors du champ terrestre, se lancer dans l’inconnu, expérimenter l’état gazeux de l’atmosphère, entre deux turbulences, par hédonisme ou par militantisme car il faut bien sauver les hommes d’une destruction du monde, s’en donner les moyens, construire des abris volants, bâtir des utopies.
C’est un vaste projet que nous proposent les cent trente artistes réunis dans L’envol. Le ciel, un territoire généreux partagé entre des artistes extravagants, convaincus de pouvoir vaincre la pesanteur ou les dieux qui le peuplent et les autres, les conceptuels, qui imaginent des fabriques d’utopies, plus proches des poètes que des scientifiques."

Extrait du catalogue de l’exposition, introduction d’Aline Vidal.




le "Vélo-hélicoptère" (1978) de Gustav Mesmer



Panamarenko






Envol
Élévation
Départ 
Élan 
Décollage 
Envolée
Envolement 




Jan Malik


Heinrich Nüsslein



"Bonds et plongeons, fées et anges, lévitations et ascensions, oiseaux et papillons, danseuses et acrobates, fusées et hélicoptères"


Frédéric Pardo (à gauche)




Charles Dellschau


Chucho


Gustav Mesmer


Roger Lorance


Abbé Fouré


Witkin et Sonnenstern



Oswald Tschirtner




Philippe Thomassin



Damian Valdés Dilla


Urs Lüthi, "Selfportrait"

Adolf Wölfli




 

Henry Darger

"L'exposition se veut une promenade visuelle à travers 200 œuvres de 130 artistes qui nous attirent dans d'autres dimensions, spatiales, sensorielles, spirituelles. "Bien sûr, nous ne parviendrons jamais à nous envoler, mais il en va de notre survie d'en nourrir le rêve, incessamment. Car il arrive parfois que miracle se passe… à moins que La maison rouge n'ait été qu'un mirage", écrit Antoine de Galbert, le fondateur de La maison rouge qui clôt une aventure de 14 ans, après 131 expositions."




LE SITE DE LA MAISON ROUGE

UNE VIDÉO

UNE AUTRE

SUR CULTUREBOX ET VALÉRIE ODDOS 

(cliquer)





Dimanche 28 octobre à 16h30 Performance de Fantazio

ET FERMETURE EXCEPTIONNELLE A 21 HEURES

"En créant La Maison rouge, je savais que l'aventure finirait un jour", déclarait Antoine de Galbert au Monde en janvier 2017. "Il me semble préférable qu'elle finisse alors qu'elle est au plus haut de la vague", ajoutait-il.


 Pour Antoine et Apolline



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