mercredi 14 août 2019

" LE GRAND COMBAT" ... UNE BD DE ZEPHIR





Laurent Danchin ne s'était pas trompé bien sûr en écrivant la postface de la BD de Zephir
"LE  GRAND COMBAT". Je n'ai pas acheté cette BD lors de sa parution en 2015 car j'espérais rencontrer l'artiste.
Les journées portes-ouvertes chez CHOMO organisées par l'Association des amis de Chomo du 13 juillet 2019 ont permis cette rencontre et furent l'occasion d'une belle dédicace.


"Librement inspiré du Livre de Roger Chomeaux et Laurent Danchin, Chromo: Un pavé dans la vase intellectuelle, Zéphir publie Le Grand Combat. Il raconte une histoire qui pourrait être celle de Chromo ou de beaucoup de ses semblables, comme le suggère la postface de Laurent Danchin. En 128 pages d’une puissance graphique indéniable, Zéphir signe ce premier album qui est troublant par le silence de ce cri contre la société de consommation. L’utilisation très rare du dialogue dans cet ouvrage donne un poids important à chacun d’entre eux et dans ces bois, les maximes affichées sur les arbres résonnent longtemps après que l’on ait refermé cet ouvrage intense."




 













"Dans une cabane, en pleine forêt, entouré de dessins, d'objets de toutes sortes, de sculptures en bois, de pierre, un vieil homme barbu et hirsute sculpte. Quand il est en manque d'inspiration, il part se ressourcer dans cette forêt où il réside maintenant depuis des années. Son regard se pose ainsi sur l'écorce d'un arbre, un feuillage oscillant dans le soleil, un tronc déraciné, l'eau du ruisseau… L'homme se dénude et s'y baigne, apaisé. Un coup de feu retentit dans la forêt. Ce sont des chasseurs qui se retrouvent nez-à-nez avec "le vieux fou", nu, qui les apostrophe : "Assassins ! L'homme évolué ne tuera plus que le temps !". Les chasseurs s'en vont. Depuis 10 ans, ils sont habitués à cet ermite, devenue une légende locale, qui ne quitte jamais la forêt, si ce n'est pour récupérer une fois par mois, des objets à la décharge publique voisine, pour construire sa "cité de l'évolution", un palais fait des déchets des autres. Il y a aussi son « mur » sur lequel il écrit tous les jours, ou encore la « grande machine » faite des rebuts de nos sociétés pour créer de nouvelles planètes. Que faisait-il avant ? De quoi vit-il ? Pourquoi fait-il cela ? Mystère… Zéphir propose un regard différent sur le monde tel qu'il va, et sur la place de l'art dans la vie, dans un premier livre sensible et profond. "













"Des couleurs !
Des couleurs !
Une cathédrale d'arbres !
Des forêts de silence !
Et le vent !
Le vent qui sèche la sueur."



SUR FUTUROPOLIS

LE BLOG DE ZEPHIR

SUR BDE 

UN ARTICLE


(cliquer)


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire