Superbe "rencontre" facebookienne ....
J'étudie le concept de Temps.
Son caractère éphémère.
Ses traces.
Je marche sur le chemin de ce paysage, de ses oxydes.
Les oxydes comme témoignage archéologique de notre humanité.
Son caractère éphémère.
Ses traces.
Je marche sur le chemin de ce paysage, de ses oxydes.
Les oxydes comme témoignage archéologique de notre humanité.
Un réseau d'affections : l'archéologie du temps
Il y a un peu plus d'un an, lorsque j'ai visité l'atelier de Stella Maris Tessitore, j'ai appris à connaître son travail. La cohérence et l'ouverture de toute sa production m'ont étonné. Une par une, les pièces forment une enquête poétique qui dialogue directement avec le corps. Sa méthode de travail est axée sur l'écoute - sensible, engagée et attentive - de ceux d'entre nous qui osent s'interroger sur leur propre histoire. Peut-être pas littéralement, mais face au projet de cet artiste, on ne peut s'empêcher de se demander comment nous formons un réseau d'affections.
L'archéologie est un voyage magique, un voyage vers un autre temps. En tant qu'espèce, le besoin et le désir de connaître ce qui nous est étranger, nous permet de raconter des histoires. Nous cherchons à construire, à partir de fragments, une idée de ce que le monde a dû être. Bien sûr, jamais complet, jamais complètement exact. Car toute déclaration scientifique, quelle que soit sa prétention d'objectivité, est une construction : un discours.
"...on remue la boue pour la mettre en lumière... On se promène, on remue à découvert... et des couleurs, des moments, des fragments, des souvenirs apparaissent qui émergent, s'attachent, rouillent. Comme des hiéroglyphes qui restent à jamais dans la mémoire. Nous sommes un tas de ferraille. Je dois les rassembler. Et je me promène, les cherchant et me cherchant moi-même".
L'art, en tant que champ disciplinaire, est capable de cette totalité. Il n'a pas besoin de preuve. Puisqu'elle relègue la catégorie de vérité objective universelle pour gagner en puissance. C'est la recherche subjective de celui qui produit, qui permet de régler les discussions. Comme la pensée magique - ou la foi - les œuvres restent libres de tout jugement rationnel. L'art permet de combler les lacunes entre les hypothèses, d'abriter plus de questions et de lâcher prise sur les vérités. Le travail de Stella Maris nous met en dialogue avec notre corps et sa mémoire ancestrale. Nous redécouvrons pour écrire sur ce que nous ne connaîtrons jamais.
Federico de la Puente
Conservateur
Il y a un peu plus d'un an, lorsque j'ai visité l'atelier de Stella Maris Tessitore, j'ai appris à connaître son travail. La cohérence et l'ouverture de toute sa production m'ont étonné. Une par une, les pièces forment une enquête poétique qui dialogue directement avec le corps. Sa méthode de travail est axée sur l'écoute - sensible, engagée et attentive - de ceux d'entre nous qui osent s'interroger sur leur propre histoire. Peut-être pas littéralement, mais face au projet de cet artiste, on ne peut s'empêcher de se demander comment nous formons un réseau d'affections.
L'archéologie est un voyage magique, un voyage vers un autre temps. En tant qu'espèce, le besoin et le désir de connaître ce qui nous est étranger, nous permet de raconter des histoires. Nous cherchons à construire, à partir de fragments, une idée de ce que le monde a dû être. Bien sûr, jamais complet, jamais complètement exact. Car toute déclaration scientifique, quelle que soit sa prétention d'objectivité, est une construction : un discours.
"...on remue la boue pour la mettre en lumière... On se promène, on remue à découvert... et des couleurs, des moments, des fragments, des souvenirs apparaissent qui émergent, s'attachent, rouillent. Comme des hiéroglyphes qui restent à jamais dans la mémoire. Nous sommes un tas de ferraille. Je dois les rassembler. Et je me promène, les cherchant et me cherchant moi-même".
L'art, en tant que champ disciplinaire, est capable de cette totalité. Il n'a pas besoin de preuve. Puisqu'elle relègue la catégorie de vérité objective universelle pour gagner en puissance. C'est la recherche subjective de celui qui produit, qui permet de régler les discussions. Comme la pensée magique - ou la foi - les œuvres restent libres de tout jugement rationnel. L'art permet de combler les lacunes entre les hypothèses, d'abriter plus de questions et de lâcher prise sur les vérités. Le travail de Stella Maris nous met en dialogue avec notre corps et sa mémoire ancestrale. Nous redécouvrons pour écrire sur ce que nous ne connaîtrons jamais.
Federico de la Puente
Conservateur
Nationalité argentine. (1965) Vit et travaille à Buenos Aires. Elle est diplômée de l'École nationale des beaux-arts, Prilidiano Pueyrredón.Son travail est la fusion des techniques textiles, graphiques et plastiques. Le mot, l'intervention avec le feu, les encres et les fils font partie de ses œuvres.
STELLA MARIS TESSITORE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
STELLA MARIS TESSITORE EST SUR INSTAGRAM
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