dimanche 17 mai 2020

CATHY ROSE ... MOI J'AIME


Nouvelle découverte facebookienne !
Régalez-vous !!!







"Depuis l'âge de six ans, mon art est le moyen par lequel j'ai échappé au monde.
Et comment je me suis connectée avec lui."



















"Je ne me souviens pas d'une époque où la création artistique n'était pas au centre de ce que je suis et pas seulement de ce que je fais. Cela a été mon miroir, mon professeur, mon réconfort. C'est comme ça que je vous ai laissé me voir.
Mes premiers travaux en sculpture, il y a 25 ans, semblent bruts et intenses, colériques, tristes - un désir qui m'est difficile à voir quand je les regarde maintenant. Les yeux fermés, la bouche ouverte, le geste de leurs mains, l'inclinaison de la tête et la rigidité des épaules, les bras tendus vers le haut et les pieds écartés, tout cela transmet une angoisse. Je n'ai pas pensé à ce que je faisais. Je n'ai pas pensé à ce que les pièces disaient. Je n'arrêtais pas de bouger mes mains. C'est la peur, la solitude et le chagrin qui m'ont poussée à cet endroit inconscient, mais cela m'a libérée. Et ça m'a guérie.
Neuf ans après ma grande perte... Je termine une pièce, avec laquelle je me suis battue pendant des semaines, qui a maintenant changé, oui, c'est vrai. Ça me semble juste. Le miroir se reflète plus doucement. Les yeux sont ouverts, la tête légèrement tournée, la bouche détendue, les épaules inclinées vers le bas, les bras au niveau des hanches, les mains calmes. Les changements sont si subtils que je n'ai pas réalisé quand ni comment, ce qui est normal. N'y pensez pas, bougez simplement vos mains. C'est le calme, la simplicité et le temps qui m'ont poussée à cet endroit inconscient, et cela m'a libérée.
Ici, maintenant, un autre commencement. Mes mains travaillent sans réfléchir, tissant mon travail ensemble, un motif familier que j'aime. Les yeux ?
Ouverts."






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