dimanche 2 mai 2021

LETITIA GABA ...MOI J'AIME

 

Splendide découverte facebookienne ...

 
















"J'ai commencé avec des carnets «de la douleur» / "Le Skechbook de la douleur" principalement en noir et blanc, puis je suis passée à des expériences d'impression (linoleum, bois, etc.) plus colorées et des dessins de grand format, principalement en rouge et noir et depuis 2020 j'en suis arrivée à un répertoire - jusqu'alors dormant- de couleurs en combinaison avec des formes (douces) (naturelles), qui sont liées à divers êtres vivants existants et imaginaires. C'est comme un chemin unidimensionnel plein des morts en noir et blanc (de la douleur psychologique et physique), à travers les «couleurs maternelles (primales)» de la vie (rouge, blanc, noir) et la connaissance de notre nature humaine primitive à la «réalité» vivante multidimensionnelle, à la vie vivante, à la création. Les formes et les couleurs sortent d'elles-mêmes. C'est un retour à la vie."












«Je travaille principalement dans le graphisme à savoir le dessin à la main, la gravure ainsi que le graphisme textile; et je voyage entre l’abstrait, inspiré des formes de la nature, et le vivant. Je dessine, taille dans des panneaux en bois ou en linoléum, imprime, tamponne, photographie et couds, voire tout à la fois pour un seul et même travail, ce qui explique notamment pourquoi les œuvres en série ne sont jamais identiques. De ces œuvres, il en ressort souvent des personnages (ou bien même des «pensées») tentant de se libérer de divers enchevêtrements : de lignes s’entremêlant, d’entraves, d’un rouage qui menace de les broyer, de mondes qui ressemblent à des cages, de «vides» invisibles, de non-dits… et qui, dans ce combat (sont censés) devenir ce qui constitue leur noyau vivant et ce à quoi la création vivante les avait destinés à l’origine; comme à la recherche du noyau naturel et originel de la vie, d’une liberté qui existe immanquablement toujours, mais que j’ai très souvent trouvée trahie. Le monde tel que les Hommes l’ont conçu semble trop souvent tourner à l’envers, dans un rayon limité; au grand dam de la vie. En poursuivant, à travers l’art, le lourd poids de ces chaînes, je souhaitais pouvoir retrouver et ressentir le noyau de la liberté intérieure.» 

Traduit de l'allemand par Equipe FAAR pour l'exposition du même nom, 2021




 

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