TOMMIE ...MOI J'AIME

 

 Comment ne pas aimer Tommie ? 

 

 " Il y a toujours des A4 en chantier à l'atelier, c'est un flot ininterrompu !

A l'origine c'était ce que j'appelle des " essuyages de pinceaux", parce que je ne voulais pas gaspiller les restes de couleurs que je préparais pour les paysages aussi je les utilisais (du moins ce qu'il en restait) sur des feuilles volantes.

A force c'est devenu des images, je me laissais inspirer par ce que me m'inspirait les juxtapositions de couleurs de touches de pinceaux, c'était et c'est encore très souvent des processus presque inconscients, je me laisse guider par mon monde intérieur, ce qu'il projette sur ces taches de couleurs !

Il s'agit ensuite de lier toutes ces choses apparues ou de simplement les laisser exister comme elles apparaissent !

En ce moment mon esprit est dans la nature, il y a des champs fleuris ou herbeux, des arbres, des animaux, peut-être est-ce une nouvelle vie à la campagne qui transparait ?

J'aime bien surtout ne pas chercher à comprendre."

 

Tommie, alias Thomas William a-t-il choisi son pseudonyme en référence à l’album des Who ou aux soldats anglais ? Difficile de mettre un visage sur ce nom. Autant l’artiste est discret, autant ses images peuvent être exubérantes, expressives, extravagantes, exotiques, exacerbées, explicites… sa pratique semble expérimentale, exaltée, exploratoire ou, tel un exutoire, un exorcisme explosif et excessif… Ce récent membre de l’atelier Claude Francheteau n’aime rien tant que le calme et la solitude, l’exact inverse de son imaginaire onirique. Juxtapositions surréalistes, rébus visuels, ses productions peintes ou dessinées paraissent issues d’une écriture automatique, éclatée par des contrastes colorés. Une histoire semble vouloir s’y raconter… une histoire extraordinaire…  

 

Carl de Châteauneuf

 

 

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TOMMIE ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

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