vendredi 3 mars 2023

LE CRETTO DI BURRI ET LA DÉRIVE DES CONTINENTS

 

Ceux qui suivent mon blog savent que j'aime le cinéma et que j'aime lorsque des films entrainent des découvertes artistiques ou autres ...

Ce fut le cas pour "La dérive des continents" où Isabelle Carré entraîne son fils dans le labyrinthe du Cretto di Burri ....

 

 


 "L’artiste Alberto Burri à créé entre 1985 et 1989 un mémorial en hommage aux victimes du terrible séisme, Il Grande Cretto (le grand craquellement), conçue comme « une œuvre d’art à la mémoire du tremblement de terre et au silence imposé par la mort dans la vallée. »

Un exemple monumental de land art, réalisé à partir de blocs de ciment parcourus de ruelles encaissées qui recouvrent et scellent les vestiges du village de Gibellina, l’œuvre s’étale sur le flanc sud sud-est de la montagne selon la forme d’un quadrilatère irrégulier de douze hectares.

Dans le ciment ont été tracées de grandes tranchées, de 1 mètre 60 de profondeur et de 2 à 3 mètres de largeur, permettant aux visiteurs de circuler. Elles suivent le tracé des rues de l’ancienne ville, et permettent de restituer l’idée de la cité avant le tremblement de terre."

 

 

 









 Et voici ce qu'en dit Wikipédia :

 "Le Cretto di Burri ou Grande Cretto di Gibellina, également connu sous le nom de laberinto della memoria, est une œuvre en ciment réalisée par Alberto Burri en 1984 et laissée inachevée faute de fonds en 1989 située sur la vieille ville de Gibellina

 La ville d'origine de Gibellina a été complètement détruite lors du tremblement de terre au Belice de 1968.  Gibellina a depuis été reconstruite, à environ 20 km de l'emplacement d'origine de la vieille ville.

Dans le cadre d'une reconstruction artistique de Gibellina voulue par le maire Ludovico Corrao, Burri intervient sur les ruines abandonnées de Gibellina Vecchia en concevant une œuvre monumentale de conservation et mémorielle qui devient l'une des pièces maitresse de cette « ville-musée ».

Auteur du concept de « cretto » ou terre craquelée depuis le début des années 1970 et jusqu'à sa mort, l'artiste poursuit à Gibellina son travail reproduisant l'esthétique des sols fissurés par le soleil.

L’œuvre suppose d'abord la suppression par l'armée de tous les décombres qui subsistent depuis 1968, au grand dam des anciens habitants, nourrissant une forme d'opposition locale au projet. La réalisation est financée par les dons des Siciliens américains et par l'apport de la matière première par des cimenteries italiennes.

En 2015, pour marquer le centième anniversaire de Alberto Burri, les travaux ont finalement été achevés.

L'œuvre fait l'objet d'un court documentaire de la cinéaste néerlandaise Petra Noordkamp, commandé par le musée Solomon R. Guggenheim pour être projeté lors de la rétrospective Alberto Burri qui s'est tenue à l'établissement du au .

Autour, aucun élément d'explication ou de contextualisation n'accompagne le visiteur comme pour éviter d'en faire une attraction touristique, mais limite la portée évocatrice et commémorative du monument, qui n'est pas reconnue par les habitants ayant vécu ou non le séisme. 

122 blocs de ciment hauts d’1,60 mètre et larges de dix à vingt mètres, aux formes variées, composent un quadrilatère de 300 mètres sur 400 qui couvre les 12 hectares d'un terrain escarpé.

Elle est la plus grande œuvre de land art en Europe, et l’une des plus étendues au monde.

Le ciment blanc évoque un suaire recouvrant une partie des ruines de Gibellina Vecchia."

 

 LE LIEN VERS WIKIPEDIA

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