LAURENCE BERNARD EXPOSE AU DESSUS DES HALLES A AUDIERNE

 

Laurence Bernard est peintre et artiste textile. Elle mêle la peinture et la broderie sur des textiles anciens usés en lin ou en chanvre. Elle s'est installée il y a peu à Audierne et ART RIA  lui consacre une bien belle exposition. Pendant tout le mois de mars "ces « Toiles vagabondes », des chemises de toile brute, semblent flotter dans l’air et ne dévoilent leurs secrets que lorsqu’on leur prête une attention plus soutenue. Peintures à l’huile et broderies légères dessinent des motifs qui leur donnent vie. Par transparence, on imagine même la réalité du corps à travers le vêtement."

 

 

 

 

 

 

 

"Le pinceau de Laurence Bernard titille avec poésie la carpe koï sur des toiles monumentales.

Les longs kakemono suspendus taillés dans des draps anciens frayent un chemin où ils hissent leur verticalité et leurs fondus bleutés. Sur ces toiles monumentales,  les koï peintes à l'encre de chine et à l'huile diluée, au corps parfois rehaussé de petits points brodés au fil rouge, sont comme des poissons dans l'eau, visibles recto verso.

Laurence Bernard s'est inspirée des « belles de son bassin », ses carpes dont l'artiste d'art textile, formée à l'école Duperré à Paris, aime le mouvement à la fois lent et puissant, et la patience et la persévérance qu'elles incarnent au Japon.

Le bleu prusse affectionné par l'artiste se retrouve dans beaucoup de ces œuvres."

Quelques gros plans ....

FE -MI -NI -TE

Quatre syllabes qui jouent, composent, se décomposent.

« S’opposent aux autres et ne deviennent plus qu’une. » Quatre syllabes qui se promènent sur la page, « s’amusent à faire comme »,

« se multiplient » et « passent les obstacles ». Comme pour reconstruire quelque chose, un concept, une musique, une idée. Quatre notes,

quatre vers qui dansent, donnent, se donnent. Constituent un réservoir

de sensations, de changements, de couleurs. Quatre morceaux découpés d’un même mot, d’une même intégrité. Qui débordent de vie.

​A l’origine, fé-mi-ni-té était un tableau, en vérité : quatre tableaux, quatre mêmes pièces d’un seul puzzle. Un « quadriptyque », s’il faut employer des néologismes savants. A l’origine, Laurence Bernard était une petite fille, puis elle est devenue une artiste.

​Un jour, à force de figures, de temps perdu et de souvenirs, l’artiste laissera tomber ses vêtements : elle sera morte. En attendant.

Laurent Herrou – 2014

 

 

 

 

 

 

 

 Quelques livres sont proposés ...

 

 

De la terre vers la mer, je navigue entre le Berry et le Finistère.

Après 20 ans dans mon atelier à Baugy dans le centre de la France, je viens d'installer un deuxième lieu de travail à Audierne dans le Finistère.

Sur des toiles anciennes, principalement des draps en lin ou chanvre datant du XIXème siècle que je choisis soigneusement pour leur matière première et les traces d'usures qu'ils portent, je peins la fluidité, la douceur et la délicatesse. 

Dont les dernières touches sont des points de fil rouge brodé à la main.​

La fluidité des ondes, les volutes, le bouillonnement des eaux plongent l’esprit dans un espace indécis entre l’eau et la berge et vous embarquent dans un voyage aquatique.

Bleus de Prusse profonds, indigos délicats, transparences des couleurs, vous conduisent dans les méandres des rivières. Suivez la trajectoire des poissons lumineux, imaginez leurs courses aquatiques et perdez-vous dans mes toiles !

 

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 SUR LE BERRY RÉPUBLICAIN

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Espace d’art contemporain
Le Dessus Des Halles
2, place des Halles - 29770 Audierne

• mercredi 10h30-12h30

• vendredi 17h-19h

• samedi 10h30-13h

 

 

 

 

 JUSQU'AU 30 MARS