JAVIER INIESTA ... MOI J'AIME

 

 Voilà une superbe découverte que je dois à Instagram ....

 

 

Javier Iniesta a eu la gentillesse de m'envoyer une INTERVIEW POUR L'UNIVERSITÉ DE VALENCIA (ESPAGNE) réalisée par une étudiante Berta Pardo :

Mon travail consiste à faire ce que je veux, à être libre de créer, non pas comme un luxe mais comme une nécessité de base. En étant détaché du poids de la servitude à la logique, aux autorités en la matière et à la hiérarchie des valeurs. En rompant avec la dictature des étiquettes, du médiocre et du conditionnement que le système nous applique.

Pour moi, ce qu'on appelle l'art, c'est comme la respiration, ce n'est pas quelque chose que l'on décide, c'est quelque chose avec lequel on naît et que l'on a en soi de manière plus ou moins latente. Absolument, nous sommes tous des artistes.
C'est quelque chose d'inné chez les êtres humains. On ne peut pas enseigner à être un artiste, on peut enseigner une technique mais pas à être un artiste, tout comme on peut enseigner une technique de respiration mais pas à respirer. 

Le fait de commencer à travailler dans un médium artistique vous fait réaliser à quel point vous êtes conditionné.
Sans avoir besoin d'un professeur de peinture car, comme je l'ai déjà dit, personne ne peut vous apprendre à faire de l'art. Seulement la technique et pour moi, c'est une façon de conditionner et de programmer... de restreindre l'authenticité... La création... d'oublier les préjugés, la peur, la façon dont les choses devraient être, ce qui est bien ou mal, et de canaliser cette pureté à travers le moyen qui leur semble le plus confortable ou le plus attrayant.

D'une certaine manière, je crois que toutes les œuvres artistiques d'un auteur sont un autoportrait et qu'à travers cela, une personne ayant les qualifications adéquates peut être en mesure de comprendre le travail de l'auteur

L'art plastique, et je parle en connaissance de cause, n'est pas du tout valorisé en Espagne et encore moins par rapport à des pays comme le Royaume-Uni ou l'Allemagne, les États-Unis. Dans ces pays, il y a du respect pour l'art plastique, de l'intérêt, des collectionneurs, des initiatives, etc.

Je vis à Murcia (Espagne)
L'art a toujours fait partie de ma vie sans que je l'appelle art.
À l'âge de treize ans, je jouais de la guitare électrique et de la guitare flamenco. À dix-sept ans, je faisais partie d'un groupe de rock. Mais bien avant cela et jusqu'à aujourd'hui je n'ai jamais eu de formation académique liée à l'art.
J'ai toujours dessiné et écrit comme une forme de salut face à un monde que je ne comprenais pas et à des maladies psychologiques continuelles. Je n'ai publié mon travail sur internet que depuis quatre
ans.

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