Hélène Lagnieu a tous les talents, tout ce qu'elle touche se transforme en or ...
"Mon travail se partage en trois pratiques qui s’entrelacent : peinture, dessin, sculpture. Partant d’une mythologie personnelle, j’essaie, par ces personnages déstructurés ou réagencés, de retracer ces impressions qui sont à l’origine de la nécessité de mon travail. La tentation de tester des limites dans les possibilités de déformation du corps, sa fragilité, sa dissection, le flirt avec une certaine notion de voyeurisme constituent des éléments récurrents de mon iconographie. Jérome Bosch, les chants de Maldoror, les métamorphoses d’Ovide, l’esthétique du Moyen Age, les traités de chirurgie en tous genres, les livres d’anatomie, le musée d’anatomie de Lyon, le Larousse médical illustré, Joel-Peter Witkin ne sont qu’un échantillon des appuis de mes recherches."
"Mes recherches se concentrent sur les processus d’ hybridation, la mise
à nu et la décortication de l’anatomie humaine et animale.
Les chimères sont récurrentes, mais aussi la figure féminine dont le corps devient terrain d’expérimentations anatomiques.
Partant
d’une mythologie personnelle, j’essaie, par ces personnages
déstructurés ou réagencés, de retracer ces impressions qui sont à
l’origine de la nécessité de mon travail."
Ses bagues sont raffinées et d'une originalité folle ...
Quand Béatrice Soulié en parle :
"Hélène LAGNIEU est née en 1957 dans l’Ain (France). Son milieu extérieur : boucherie, neige, nature, milieu rural. Son milieu intérieur : créativité, rêves, romantisme, solitude, incompréhension, décalage. L’artiste selon ses mots, dit s’être réveillée de son engourdissement suite à un heureux déménagement dans un atelier à Lyon, ville où elle s’est sentie immédiatement en harmonie.
Autodidacte, elle développe une narration de l’étrange et du fantastique dans une voie solitaire hors des écoles et des regroupements. Sa démarche artistique est de se laisser guider par l’état du moment présent et évolue en fonction de ses nourritures et de ses émotions. Son travail évoque le lien entre l’humain, l’animal et le végétal et tente d’exprimer l’alliage savant de cette incroyable magie du vivant. Son univers est complexe peuplé d’une profusion d êtres hybrides qui souvent accompagnent un personnage principal frontal. Techniques utilisées encres, crayon sur papier ou acrylique sur toiles, approche de la gravure.
Elle semble attirée par les femmes dotées de pouvoirs ... Pouvoirs terrestres, naturels ou transcendants ; Cela fait écho à une iconographie mythologique ainsi re visitée par ses propres filtres conscients et inconscients.
Déesses, les vierges, reines, créatures puissantes, merveilleuses de beauté, de force et de fragilité sont souvent le sujet principal. Ses influences sont la symbolique, la nature, les mythes. Longtemps attirée par des artistes tourmentés tels Egon Schiele, Goya, Joel-Peter Witkin, Lautréamont, elle est aujourd’hui attirée par les représentations religieuses et les figures mythiques. "
HELENE LAGNIEU ET LES GRIGRIS DE SOPHIE
(cliquer)
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