ILE (S) A L'ABBAYE DE DAOULAS (2)

 

"Nouvelle expo-événement à l'Abbaye de Daoulas ! 

Plongez dans un voyage fascinant au cœur des îles du monde à travers un parcours en huit thèmes : géologie, utopies, culture, art, enjeux d’hier et d’aujourd’hui… L’exposition établit un dialogue original entre les îles bretonnes et celles des quatre coins du globe.

Les îles nourrissent l’imaginaire : lieux de rêve, d’aventure, de fête ou d’isolement, elles évoquent autant l’émerveillement que l’exil. Un univers à découvrir à travers photos, objets archéologiques, maquettes, cartes, peintures, films et témoignages.

Une expérience immersive où vous devenez acteur de la découverte, au fil d’un voyage insulaire riche en émotions et en surprises. Initialement conçue en 2015 par le Musée de la Corse à Corte, l’exposition est présentée à Daoulas dans une version adaptée, mettant à l’honneur les îles bretonnes. Une occasion unique de s’évader… sans quitter le Grand Ouest !" 

De nombreuse îles peuplent l’imaginaire des Hommes. Ce sont des mondes autres, des espaces que l’on atteint au risque de la mer, où le naufragé échoué doit tout imaginer pour survivre. Île d’insouciance et de fêtes où le dépaysement invite à l’émerveillement mais aussi île de l’exil, de l’enfermement et du chaos."

 

 Nora Moreau en parle dans Le Parisien  : 

« Les îles ne sont pas marginales mais centrales » : l’exposition en forme d’invitation au voyage de l’abbaye de Daoulas

De leur naissance à leur imaginaire, en passant par leurs ressources et leur quotidien, les « cailloux » fascinent. La question de l’insularité est au cœur d’« Île(s) », la nouvelle expo proposée par le monument finistérien.

 De la pêche au casier au travail des goémoniers, de la traversée aux naufrages, de la gestion des ressources à l’inéluctabilité de l’érosion ou de la submersion marine, du temps qui passe à l’appréhension du monde extérieur… L’île ne sera jamais le « continent ». Cette année, pour sa grande exposition de saison, l’abbaye de Daoulas (Finistère), près de Plougastel (horaires et réservations ici), s’est penchée sur un vaste sujet, que connaît bien le département de par sa topographie, celui de l’insularité. Autrement dit la vie sur les îles, et tout ce que cela implique, de fait.

 Issue d’une première exposition datant de 2015, qui prenait la Corse pour point de départ, « Île(s) » s’intéresse, assez logiquement, aux îles du Ponant, ces îles bretonnes – douze sur 16, du moins – toutes habitées à l’année, et traversée, notamment pour celles de mer d’Iroise, par les plus forts courants d’Europe. « Mais pas que », préviennent les co-commissaires d’exposition, Édith Joseph, responsable du service développement culturel et événementiel pour Chemins du patrimoine, la structure chargée de l’abbaye de Daoulas, et Marion Trannoy-Voisin, chargée de mission pour la Citadelle de Corte.

 « Si ce cadre finistérien nous permet de profiter de ces problématiques, l’exposition se veut un rayonnement, un rapport aux îles et aux îliens au travers de tous les océans – la France étant le deuxième plus grand territoire maritime au monde, juste derrière les États-Unis », promettent les commissaires.

 « Ile(s) » est ainsi une invitation au voyage, une odyssée du chaos : depuis leur naissance qui mène vers un imaginaire bercé par la littérature (De Swift et ses « Voyages de Gulliver » au « Château dans le ciel » de Miyazaki, en passant par les réflexions de Victor Ugo, d’Umberto Eco ou de Thomas More et, bien évidemment, Homère), on se promène entre divers archipels représentatifs de la particularité des îles comme de leur problématique. L’île, ce monde aussi ouvert que fermé, où le rapport au temps est tout autre, doit également vivre de son commerce, de son tourisme, de ses ressources, parfois maigres.

Le musée du Quai Branly, du musée Guimet, les musées de Bretagne, de Quimper, mais aussi les différentes collections insulaires (l’île de Sein est particulièrement bien représentée) ont ainsi contribué au joli parcours de cette étonnante évasion.

Et Marion Trannoy-Voisin de conclure : « L’énigme des îles, ces objets-mondes, permet de découvrir à quel point elles ne sont pas marginales, mais centrales. Cette centralité très complexe permet donc d’imaginer que leurs réponses peuvent être des pistes pour nos questionnements contemporains sur le continent ». 

 

 

L'ABBAYE DE DAOULAS 

 SUR LE PARISIEN 

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JUSQU'AU 30 NOVEMBRE