"Rebelle par essence, hors-cadre dès que je le peux, une règle énoncée est une règle que je cherche à contourner pour en prouver l'injustice.Ceci est vrai aussi dans ma vision et conception de la photo.Mon plaisir créatif est d'oser des cadrages impossibles, de jouer avec formes et couleurs, de faire du bruit pour du bruit, de créer par le regard de l'émotion."
dimanche 28 février 2010
MARIE HACENE EXPOSE : MIROIRS DE VERRE ET D'EAU
Du 4 MARS AU 4 AVRIL 2010 DECOUVREZ OU RETROUVEZ MARIE HACENE ......
samedi 27 février 2010
vendredi 26 février 2010
CHOMO : QUELQUES PENSEES (3)
Quelques pensées de Chomo :
Guérir par le refus de la connaissance.
Attention au gouffre du raisonnement !
Une seule porte de sortie : le rêve !
Avoir osé aller jusqu’aux extrémités de l’âme.
L’homme a plus besoin de mystère que de pain.
L’illuminé, c’est celui qui croit à l’impossible.
Je ne suis pas instruit des hommes, je suis instruit du ciel.
Emettez des cellules d’amour.
Vivre non pas pour être mais pour devenir.
Dépassée la frontière de la souffrance, c’est la béatitude.
Crée ou aide à créer si tu ne peux le faire.
La vitesse est une insulte au créateur.
Le critique d’art est un danger public.
La religion meurt avec sa définition.
Chomo, gardien des valeurs spirituelles à l’état pur.
Je suis riche de pauvreté, ils sont pauvres de richesse.
CHOMO JUSQU'AU 7 MARS A LA HALLE SAINT PIERRE .....
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/chomo-la-halle-saint-pierre-1.html
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/chomo-la-halle-saint-pierre.html
http://www.hallesaintpierre.org/index.php?page=expos
Guérir par le refus de la connaissance.
Attention au gouffre du raisonnement !
Une seule porte de sortie : le rêve !
Avoir osé aller jusqu’aux extrémités de l’âme.
L’homme a plus besoin de mystère que de pain.
L’illuminé, c’est celui qui croit à l’impossible.
Je ne suis pas instruit des hommes, je suis instruit du ciel.
Emettez des cellules d’amour.
Vivre non pas pour être mais pour devenir.
Dépassée la frontière de la souffrance, c’est la béatitude.
Crée ou aide à créer si tu ne peux le faire.
La vitesse est une insulte au créateur.
Le critique d’art est un danger public.
La religion meurt avec sa définition.
Chomo, gardien des valeurs spirituelles à l’état pur.
Je suis riche de pauvreté, ils sont pauvres de richesse.
CHOMO JUSQU'AU 7 MARS A LA HALLE SAINT PIERRE .....
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/chomo-la-halle-saint-pierre-1.html
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/chomo-la-halle-saint-pierre.html
http://www.hallesaintpierre.org/index.php?page=expos
jeudi 25 février 2010
MARIE MOREL A LA HALLE SAINT PIERRE (4)
" Marie Morel est un des plus grands peintres vivants. J’ai beaucoup appris d’elle. J’ai travaillé avec elle sur un grand tableau de six mètres qui fut intitulé « Louise Michel ». Matisse se posait la question : Comment faire pour qu’il n’y ait pas un déséquilibre entre les points faibles de la toile et les points forts, entre des régions puissantes et des fonds vides, entre ce qui s’élève et ce qui s’efface, soudain rejeté dans l’ombre de ce qui s’élève ? Pour que quelque chose surgisse avec densité, ne faut-il pas que quelque chose, à côté, nécessairement s’affaiblisse ? La réponse de Marie Morel est la saturation de tous les points sur la surface dans une marqueterie de scènes intenses... Mais Marie Morel a poussé le problème que se posait Matisse plus loin encore : elle a ajouté au problème du déséquilibre des points faibles et des points forts sur la surface de la peinture le problème du déséquilibre des trois points de vue dans l’espace que la vision de la peinture requiert. Freud disait : il y a deux positions, fort et da. Ailleurs ou là. Absent ou présent. Mort ou vivant. L’art est tout entier dans ce jeu terrible qui joue entre le perdu et l’apparaissant. Mais Humboldt disait : il y a trois positions dans l’espace : hier, da, dort. Ici, là, loin. De ces trois positions dans l’espace dérivent les trois personnes dans la langue : je, tu, il. Par exemple en peinture Je, c’est le nez sur la toile lorsqu’on peint. Tu, le visage ou le buste à mi distance quand on regarde. Il, le corps inconnu qui pousse la porte et aperçoit de très loin la toile.
J’évoque le mouvement incessant du peintre dans l’atelier cherchant l’impossible encablure, l’introuvable vol d’oiseau, l’inexistante « bonne distance » vis-à-vis du chevalet qui supporte la peinture.
Marie Morel associe les trois personnes aux trois positions.
De tout près c’est je, c’est hier, c’est ici. C’est pour ainsi dire le monde interne. C’est le labyrinthe où la mosaïque incruste ses scènes et inscrit ses noms. C’est le livre ; Ici, on peut lire les phrases écrites. Ici, on peut entrer à l’intérieur du cadre de chaque saynète.
A mi distance c’est tu, c’est da, c’est là, en face. C’est l’ensemble des couleurs, l’équilibre des formes. C’est le tout se donnant d’assez près pour saisir l’ensemble et percevoir la nature de son contenu (mais plus assez près pour subir l’ascendant de chaque scène sexuelle, plus assez près pour pouvoir lire les mots qui entourent les figures qu’immobilise le désir au sein de chaque petit encadrement de branches mortes).
De loin, c’est il, c’est dort, c’est là-bas, surgissant dans le loin, à partir du loin. Ce sont les grands monochromes abstraits que j’admire tant, c’est la futaie, architecture où l’image se cache, prédateur à l’aguet, autre inconnaissable sur le point de bondir.
Voilà la triple avancée qui me subjugue à chaque fois dans les peintures de Marie Morel.
J’appelle « peintures de Marie Morel » tous les grands formats dès l’instant où ils sont exposés dans l’espace qui est nécessaire aux trois visions. (...)"
Pascal QUIGNARD
Extrait du texte, livre–catalogue Marie Morel
2009
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/marie-morel-la-halle-saint-pierre-3.html
mercredi 24 février 2010
MARIE MOREL A LA HALLE SAINT PIERRE (3)
Ce tableau comme un cadeau enchanté .....
Ce tableau qui donne envie de psalmodier ...
Ce tableau qui donne envie de psalmodier ...
MON ANGE A DE LA GRÂCE
MON ANGE NE TRICHE PAS
MON ANGE EST MAGIQUE
MON ANGE EXPOSE AVEC MOI
MON ANGE EST UN RÊVE
MON ANGE M'ACCOMPAGNE DANS LES MUSÉES
MON ANGE EST GÉNÉREUSE
MON ANGE EST DANS MES RÊVES LES PUS SECRETS
MON ANGE A DE LA CHANCE
MON ANGE EST GUÉRISSEUSE
MON ANGE A UNE GRÂCE INFINIE
MON ANGE A DES DOIGTS DE FÉE
MON ANGE ET SES BRODERIES D'AMOUR
MON ANGE ME DÉSIRE
MON ANGE ME REGARDE DORMIR ou est-ce moi qui regarde l'ange dans mes rêves
MON ANGE ET SA LIBERTÉ honte à ceux qui refusent la liberté des anges
MON ANGE M'A CHOISIE
MON ANGE ME PROTÈGE car mon ange m'aime
mardi 23 février 2010
MARIE MOREL ALA HALLE SAINT PIERRE (2)
Apolline et moi avons plongé dans ces phrases...............
Réflexion sur la nature (2002)
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/marie-morel-la-halle-saint-pierre-1.html
http://www.mariemorel.net/galerie-photo/
MARIE MOREL JUSQU'AU 7 MARS A LA HALLE SAINT PIERRE .....
* tes couleurs me font vibrer
* l'image de ton regard
* ruissellement de bonheur
* la paix des larmes
* parfois tes tempêtes
* la vraie vie est en toi
* la balançoire de tes pulsions
* les oiseaux volent en toi
* la palette du regard
* l'invisible sublime le visible
* la naissance de chaque éternité
* tu portes la peinture en toi
* danse de l'univers
* cantique des feuilles
* puiser ta lumière
* mon utérus consolateur
* les questions se reposent en toi
* tu regardes pour créer
* et si tu peignais les feuilles
* dans le paysage d'un amour
* battement des ailes de la terreur
* abandonner le visible
* le rêve invente-t'il l'éternité ?
* le rêve invente-t'il la vie ?
* un dernier souffle éparpillera le sens des choses
* y a t'il un écho à la chute finale
* la pensée a t'elle des grains de poussière
* cours à la perte des étoiles
* tous unis dans ce piège
* écrire les mots de l'ombre
* l'écriture me protège
* faut-il croire à la lumière ?
* l'inexplicable silence de l'au-delà
* le vent des ombres
* où trouver l'immortel
* tu crois qu'en traversant le ciel, tu seras immortel ?
* requiem pour un jardin en larmes
* le reflet même n'existe plus
* destinée de l'inexplicable
* le temps fait partie du mystère
* ruine des ossements du passé
* les ténèbres de l'âme
* les plumes sont lâchées dans le gouffre
* peut-être s'envolera t'on au-dessus de la vie
* tenir bon dans la tempête
* y a t'il un pays des âmes
* les choses ont-elles une mémoire ?
* la poésie de l'eau
* le songe de ton envol
* résonnances du miroir bleu
* apparaître dans le reflet
* accoucher, c'est toucher au mystère de l'existence
* chaque nuit recèle un matin
* le ciel s'encre
*la respiration des anges
* se vêtir de rêves
Réflexion sur la nature (2002)
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/marie-morel-la-halle-saint-pierre-1.html
http://www.mariemorel.net/galerie-photo/
MARIE MOREL JUSQU'AU 7 MARS A LA HALLE SAINT PIERRE .....
lundi 22 février 2010
CHOMO A LA HALLE SAINT PIERRE (2)
Il est des lieux que l'on aurait aimé visiter, des êtres que l'on aurait aimé rencontrer, des films que l'on aurait aimé tourner, des regrets qui sont presque douloureux..
Voilà ce que j'éprouve , ce que j'ai éprouvé en regardant à la Halle Saint Pierre le superbe film
documentaire réalisé en 1985 par Antoine de Maximy.
"A deux heures de Paris, dans un univers créé de ses mains, vit un homme, poète, sorcier, guérisseur, sculpteur, musicien : Roger Chomeaux dit Chomo. Depuis plus de vingt ans Chomo a créé un « Village d’Art Pré-Ludien », c’est à dire un ensemble de bâtiments étranges faits de matériaux de récupération, et qui servent de musée à son œuvre : des sculptures et des peintures de toutes sortes, faites également à partir de déchets trouvés dans les poubelles, ou ramassées dans la forêt : bois mort, plastiques, grillages, bouteilles, plate, métal… Vivant sans aucun confort, dans la plus totale pauvreté et la plus grande solitude, Chomo a pris l’habitude d’ouvrir au public ce qu’il appelle son royaume et de le faire visiter tous les samedis, dimanches et fêtes. "
http://chomo.fr/index.html
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/chomo-la-halle-saint-pierre-1.html
CHOMO JUSQU'AU 7 MARS A LA HALLE SAINT PIERRE ......
Voilà ce que j'éprouve , ce que j'ai éprouvé en regardant à la Halle Saint Pierre le superbe film
documentaire réalisé en 1985 par Antoine de Maximy.
"A deux heures de Paris, dans un univers créé de ses mains, vit un homme, poète, sorcier, guérisseur, sculpteur, musicien : Roger Chomeaux dit Chomo. Depuis plus de vingt ans Chomo a créé un « Village d’Art Pré-Ludien », c’est à dire un ensemble de bâtiments étranges faits de matériaux de récupération, et qui servent de musée à son œuvre : des sculptures et des peintures de toutes sortes, faites également à partir de déchets trouvés dans les poubelles, ou ramassées dans la forêt : bois mort, plastiques, grillages, bouteilles, plate, métal… Vivant sans aucun confort, dans la plus totale pauvreté et la plus grande solitude, Chomo a pris l’habitude d’ouvrir au public ce qu’il appelle son royaume et de le faire visiter tous les samedis, dimanches et fêtes. "
http://chomo.fr/index.html
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/chomo-la-halle-saint-pierre-1.html
CHOMO JUSQU'AU 7 MARS A LA HALLE SAINT PIERRE ......
dimanche 21 février 2010
CHOMO A LA HALLE SAINT PIERRE (1)
J'ai eu une grande chance car le jour où j'ai visité l'exposition CHOMO, le commissaire de l'exposition Laurent Danchin faisait une visite guidée et parlait avec passion de l'artiste qu'il connait bien puisqu'il l'a rencontré et qu'il travaille à faire vivre son oeuvre ...
Je me suis jointe au groupe déjà constitué et ai pu profiter de l'enthousiasme d'un éminent spécialiste .
J'ai appris qu'une vente aurait lieu le 6 juin au château de Cheverny de 99 oeuvres (sur les 1000 existantes ), vente devant servir à sauver le lieu de création (aprés l'exposition de la Halle Saint Pierre, en effet, il n'est pas possible que les oeuvres retournent dans la forêt d'Achères)
Laurent Danchin a évoqué ces bâtiments "beaux comme des sculptures géantes" et a dit que" la nuit les vitraux sont hallucinants ".
Durant toute cette visite j'étais à la fois enthousiasmée par l'oeuvre et par le personnage de CHOMO mais aussi dans le total regret de n'avoir pu visiter le lieu magique, dans la tristesse de ne pas avoir rencontré l'artiste.
CHOMO en vrac :
- Chomo c'est l'homme des ruches , le " père déboussolé " , l'homme des grandes gouaches stylisées, des céramiques,de la technique des Bois Brûlés, des moulages de plâtre, des assemblages de verre cassé, des collages et des papiers froissés,des bouteilles, des sculptures de grillage et de plastique fondu, des masques en mosaïque de brique et de porcelaine, des poèmes et des expériences sonores , des sculptures en béton cellulaire, des grandes peintures bleues sur contreplaqué, des sculptures de plâtre blanc, des jouets stigmatisés(assemblage d'objets en plastique récupéré ), des Bois de sèverine, d'une maison recouverte de fresques, des tôles martelées récupérées dans les poubelles. C'est aussi le médium et le guérisseur (il faut regarder l'extrait proposé du film incantatoire de Clovis Prévost : "Chomo Le Débarquement Spirituel" .)
-" l'alcool abrutit l'imbécile et divinise le guide ".
- Chomo parlait à 300 à l'heure.
- Chomo n'a jamais rencontré Dubuffet.
- le monde l'animation et de la bande desssinée doit beaucoup à Chomo.
- " Les Bois de Séverine" viennent du mot sève car à la grande consternation de Chomo de jeunes gens venus l'aider avaient abattu un arbre vivant détruisant ainsi les esprits de la forêt.
- certaines sulptures s'appellent "les anges refusés".
-sa compagne a voulu défendre son oeuvre mais sans que l'on comprenne le pourquoi d'un geste aussi " iconoclaste" (le mot n'est peut être pas judicieux concernant CHOMO!) elle a effacé TOUS les textes écrits par Chomo.
Restent les photographies, seules traces de cette écriture parallèle ( née après la rencontre avec le poète André Vernier, dit Altagor ) .
-Le superbe film d'Antoine de Maximy (dont je reparlerai plus longuement) est à voir absolument.
- " en vérité on est toujours tout seul"
- Chomo évoque "l'ange du matin , l'ange du midi et l'ange du soir, celui du travail accompli ".
-" La nuit je suis un prince et le jour je suis un mendiant"
-" je travaille dans le rêve , la plupart de mes peintures c'est du rêve ".
- "Quelle empreinte auras- tu laissé sur la terre pour que ton dieu soit content".
- "Chomo, on ne peut pas le classer et il a mauvais caractère ".
- "La pensée s'incruste dans la pierre, la pierre elle va devenir quelque chose indépendamment de moi . Elle a un devenir ".
-"La musique doit être spontanée.La musique c'est un tzigane abandonné".
-"Quand tu as envie de créer, tu crées . La création doit être spontanée".
-" On est là pour faire une évolution, pas pour manger et faire l'amour".
-"Quand on brûle le bois on apporte une âme au bois. C'est plus beau que le bronze car cela respire ".
-Et cette phrase prononcée avec amertume "je suis surtout connu à l'étranger" .
Et ce texte de Laurent Danchin qui présente l'exposition :
" Il y a dix ans mourait Chomo, l’ermite de la forêt de Fontainebleau, artiste total à la fois poète, musicien, peintre, sculpteur, architecte, et auteur d’un film récapitulatif de toute son œuvre, plus long que le Mahâbhârata : Le Débarquement Spirituel. Une véritable légende vivante, dont l’empreinte est profonde sur tous ceux qui l’ont rencontrée.
Des milliers de visiteurs, de toutes conditions, ont été admis, au fil des ans, dans le territoire mythique de son Village d’Art Préludien, sur la commune d’Achères-la-Forêt, non loin du Cyclope de Tinguely et de la chapelle Saint-Blaise-des-Simples, où est enterré Cocteau, à Milly-la-Forêt. D’Angleterre, des Etats-Unis, d’Allemagne, du Japon, la télévision est venue filmer l’Eglise des Pauvres, le Sanctuaire des Bois Brûlés ou le Refuge, trois chefs d’œuvre de l’architecture spontanée de Chomo, réalisés, comme toute son œuvre, en matériaux de récupération : bois morts de la forêt, grillage, plâtre, bouteilles, tôles de voitures, glanés dans les sous-bois, les décharges publiques et les casses automobiles des environs.
Déjà, en 1960, les derniers surréalistes, André Breton, Dali, Joyce Mansour, Henri Michaux, mais aussi Cocteau, Anaïs Nin, le peintre Atlan, les galeristes Claude Bernard et Iris Clert ou même Picasso, avaient admiré, à Paris, les Bois Brûlés de Chomo, ses assemblages de verre et ses toiles lacérées, dans l’unique exposition qu’il devait consentir avant de se retirer du monde. Par la suite, sur les traces de Clara Malraux, mandatée en son temps par le Ministère des Affaires Culturelles pour faire protéger le site à ses débuts, des personnalités aussi différentes que Bernard Anthonioz, Jacques Attali, Henri-Claude Cousseau, Jean-Hubert Martin, se sont rendues dans le « Royaume » de Chomo, pour voir de plus près celui qui se disait aussi médium et guérisseur et vivait dans une telle symbiose avec ses abeilles qu’une séquence « choc » lui a été consacrée, en 1965, dans un film d’Edouard Logereau, Paris-Secret.
Bernard Lassus, Michel Ragon, les peintres Jean Revol, Lisette Combe et Jean de Maximy, le sculpteur Josette Rispal, les photographes Jean-Paul Vidal, Marcus Schubert, Jean-Claude David, Pascal Brousse, Minot-Gormezano, le psychiatre Gaston Ferdière, Michel Thévoz, de la Collection de l’Art Brut de Lausanne, Jean-Paul Favand du Musée des Arts Forains, John Maizels, de la revue internationale Raw Vision, et beaucoup d’autres ont été parmi les admirateurs et défenseurs de l’univers de Chomo. Clovis Prévost et Antoine de Maximy lui ont consacré un film. J’ai moi-même recueilli les souvenirs et les pensées de Chomo, dans un livre iconoclaste publié en 1978. France Inter, France Culture, Radio Libertaire sont venus enregistrer la poésie sonore, les musiques expérimentales et les propos détonants de cet écologiste avant l’heure, grand pourfendeur de la société de consommation, auquel une Fondation a même été un temps dédiée, destinée à protéger le lieu et l’oeuvre de Chomo.
Mais Chomo était un irréductible, et s’il avait décidé de poursuivre son œuvre en-dehors du circuit des galeries et du marché, payant sa rébellion au prix fort de l’inconfort et de la solitude, c’était pour préserver sa liberté totale d’esprit et de création, pour pouvoir sans entraves enseigner sa voie à tous ceux qu’il prenait au piège de son rêve, et pour rester jusqu’au bout fidèle à sa révolte contre une société qu’il estimait gravement dévoyée, sur une planète elle-même en grand danger.
Depuis dix ans, l’univers de Chomo n’est plus accessible au public, et ce créateur inoubliable, ce visionnaire tourmenté par tous les excès de l’inspiration, auteur de centaines d’expériences de tous genres en sculpture, peinture, poésie, musique, cinéma, est en passe de disparaître de l’écran de nos mémoires. Il était temps que la France reconnaisse cet artiste extraordinaire, trop longtemps cantonné dans les curiosités du bord des routes, et rende hommage à celui que le chanteur britannique Jarvis Cocker, dans son road movie Journeys into the Outside (Voyages dans l’ailleurs), tourné l’année même du décès de Chomo, considérait déjà comme un monument du XXème siècle. Ce sera l’honneur et la fierté de la Halle Saint Pierre d’avoir eu, la première, ce souci et ce privilège. Puissent, dans cette lancée, les pouvoirs publics prendre les décisions qui s’imposent afin de consacrer à Chomo, sur le lieu où il a vécu, le musée qu’il mérite. "
Des milliers de visiteurs, de toutes conditions, ont été admis, au fil des ans, dans le territoire mythique de son Village d’Art Préludien, sur la commune d’Achères-la-Forêt, non loin du Cyclope de Tinguely et de la chapelle Saint-Blaise-des-Simples, où est enterré Cocteau, à Milly-la-Forêt. D’Angleterre, des Etats-Unis, d’Allemagne, du Japon, la télévision est venue filmer l’Eglise des Pauvres, le Sanctuaire des Bois Brûlés ou le Refuge, trois chefs d’œuvre de l’architecture spontanée de Chomo, réalisés, comme toute son œuvre, en matériaux de récupération : bois morts de la forêt, grillage, plâtre, bouteilles, tôles de voitures, glanés dans les sous-bois, les décharges publiques et les casses automobiles des environs.
Déjà, en 1960, les derniers surréalistes, André Breton, Dali, Joyce Mansour, Henri Michaux, mais aussi Cocteau, Anaïs Nin, le peintre Atlan, les galeristes Claude Bernard et Iris Clert ou même Picasso, avaient admiré, à Paris, les Bois Brûlés de Chomo, ses assemblages de verre et ses toiles lacérées, dans l’unique exposition qu’il devait consentir avant de se retirer du monde. Par la suite, sur les traces de Clara Malraux, mandatée en son temps par le Ministère des Affaires Culturelles pour faire protéger le site à ses débuts, des personnalités aussi différentes que Bernard Anthonioz, Jacques Attali, Henri-Claude Cousseau, Jean-Hubert Martin, se sont rendues dans le « Royaume » de Chomo, pour voir de plus près celui qui se disait aussi médium et guérisseur et vivait dans une telle symbiose avec ses abeilles qu’une séquence « choc » lui a été consacrée, en 1965, dans un film d’Edouard Logereau, Paris-Secret.
Bernard Lassus, Michel Ragon, les peintres Jean Revol, Lisette Combe et Jean de Maximy, le sculpteur Josette Rispal, les photographes Jean-Paul Vidal, Marcus Schubert, Jean-Claude David, Pascal Brousse, Minot-Gormezano, le psychiatre Gaston Ferdière, Michel Thévoz, de la Collection de l’Art Brut de Lausanne, Jean-Paul Favand du Musée des Arts Forains, John Maizels, de la revue internationale Raw Vision, et beaucoup d’autres ont été parmi les admirateurs et défenseurs de l’univers de Chomo. Clovis Prévost et Antoine de Maximy lui ont consacré un film. J’ai moi-même recueilli les souvenirs et les pensées de Chomo, dans un livre iconoclaste publié en 1978. France Inter, France Culture, Radio Libertaire sont venus enregistrer la poésie sonore, les musiques expérimentales et les propos détonants de cet écologiste avant l’heure, grand pourfendeur de la société de consommation, auquel une Fondation a même été un temps dédiée, destinée à protéger le lieu et l’oeuvre de Chomo.
Mais Chomo était un irréductible, et s’il avait décidé de poursuivre son œuvre en-dehors du circuit des galeries et du marché, payant sa rébellion au prix fort de l’inconfort et de la solitude, c’était pour préserver sa liberté totale d’esprit et de création, pour pouvoir sans entraves enseigner sa voie à tous ceux qu’il prenait au piège de son rêve, et pour rester jusqu’au bout fidèle à sa révolte contre une société qu’il estimait gravement dévoyée, sur une planète elle-même en grand danger.
Depuis dix ans, l’univers de Chomo n’est plus accessible au public, et ce créateur inoubliable, ce visionnaire tourmenté par tous les excès de l’inspiration, auteur de centaines d’expériences de tous genres en sculpture, peinture, poésie, musique, cinéma, est en passe de disparaître de l’écran de nos mémoires. Il était temps que la France reconnaisse cet artiste extraordinaire, trop longtemps cantonné dans les curiosités du bord des routes, et rende hommage à celui que le chanteur britannique Jarvis Cocker, dans son road movie Journeys into the Outside (Voyages dans l’ailleurs), tourné l’année même du décès de Chomo, considérait déjà comme un monument du XXème siècle. Ce sera l’honneur et la fierté de la Halle Saint Pierre d’avoir eu, la première, ce souci et ce privilège. Puissent, dans cette lancée, les pouvoirs publics prendre les décisions qui s’imposent afin de consacrer à Chomo, sur le lieu où il a vécu, le musée qu’il mérite. "
CHOMO JUSQU'AU 7 MARS A LA HALLE SAINT PIERRE .....
samedi 20 février 2010
DANS LE BOUDOIR DE VALERIE (2)
Voici l'essayage promis hier :
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/le-boudoir-de-valerie-1.html
Elle était heureuse mon Apolline !
http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2010/02/le-boudoir-de-valerie-1.html
Elle était heureuse mon Apolline !
Les photos sont de nous deux (Valérie et moi ) un peu mélangées !
Merci Valérie pour ce rêve partagé ....
vendredi 19 février 2010
LE BOUDOIR DE VALERIE (1)
Heureuse aprés-midi que celle passée chez Valérie !
Son boudoir recèle des trésors, son sens de l'accueil est exceptionnel et son goûter un pur délice !
Demain sur mon blog les photos des essayages d'Apolline ou comment transformer une banale journée de vacances en un souvenir rare et heureux .....
Les Madeleines de Valérie :
-1 oeuf
-75 g de sucre
-75 g de farine
-65 g de beurre salé
-1 sachet de sucre vanillé
La " Pâte à Mamy " de Valérie :
Sur une pâte faite maison (250 de farine, 125 g de farine, 75 g de sucre et un peu d'eau)versez un peu de lait , ajoutez des noisettes de beurre salé,et saupoudrez de sucre.
L'idéal est d'utiliser des petits moules individuels !
Voici le blog de Valérie (elle est voix-off professionnelle ) :
http://www.valerie-turbillon.com/