Tout d'abord ce texte d' Emilie Trochu sur FOUJITA :
" Personnalité atypique et oeuvre inclassable, c’est ainsi que l’on pourrait résumer Fouijta, peintre japonais qui passa l’essentiel de sa vie en Occident. Enterré à Reims où il vécut, il laisse au musée des Beaux-Arts de la ville une importante partie de ses oeuvres. Ce dernier propose donc une exposition éclairante, bien que partielle, sur quelques-uns des aspects de ce personnage complexe, dont on ne saurait dire quel est le degré de talent. Les toiles des plus illustres de ses contemporains (Modigliani, Van Dongen, Kisling, le Douanier Rousseau…) lèvent le rideau sur un Foujita mondain. Dans le Paris des Années folles, les artistes japonais n’étaient pas légion et l’homme ne manque pas d’attirer l’attention de l’Ecole de Paris, dont il s’inspire. Cette confrontation produit le plus frappant dans sa peinture : une hybridation consommée entre esthétique orientale et occidentale. Au point que chacune des toiles reste difficile à dater. Seule indication, avant ou après les années 1950. Si Foujita avait déjà abordé les thèmes religieux au tout début de sa carrière, il s’y consacre presque exclusivement à partir de ce moment. Son style évolue vers des tons pastel et atteint un improbable carrefour entre maniérisme et une expressivité manga très contemporaine. Milieu et point d’orgue de l’exposition, les quatre grands panneaux blancs de 1928, montrés pour la première fois après une difficile restauration de sept ans. Là encore, les influences s’entrechoquent dans ses fresques nuageuses aux perspectives japonisantes, où l’on croise aussi bien Rodin que Velasquez. Il faut envisager les heures que passait Foujita au musée du Louvre, à reproduire chaque jour des détails de toiles de grands maîtres, pour comprendre cette peinture si particulière. Mais des croquis aux fresques, en passant par les vitraux, Léonard Tsuguharu Foujita reste avant tout un grand dessinateur et un étonnant coloriste."
Moi ce que j'ai préféré c'est cette Madone noire, un coffret de bois peint et un étrange tableau qui évoque les 48 richesses de la France (en passant par le champagne, les belles filles, la Tour Eiffel .....)
"Souvent considéré comme le plus grand et le plus original des artistes japonais du XXe siècle, Tsuguharu Foujita reçoit son nom de baptême en 1959 à Reims : Léonard.
Il fait ensuite ériger dans la Cité des Sacres une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Paix, avant d’y être inhumé en 1968.
De Paris dans les années 1910 à Reims dans les années 1960, il aura su, en quelques décennies à peine, digérer l’héritage de la tradition japonaise et de l’art des estampes tout en s’appropriant la modernité européenne. C’est sur cette oeuvre incontournable que la Ville de Reims se propose de revenir en présentant l’exposition FOUJITA MONUMENTAL !
Enfer et Paradis au Musée des Beaux-arts du 1er avril au 28 juin 2010."
Découvrez Foujita monumental ! Enfer et Paradis 2010 au musée des Beaux-Arts sur Culturebox !
De Paris dans les années 1910 à Reims dans les années 1960, il aura su, en quelques décennies à peine, digérer l’héritage de la tradition japonaise et de l’art des estampes tout en s’appropriant la modernité européenne. C’est sur cette oeuvre incontournable que la Ville de Reims se propose de revenir en présentant l’exposition FOUJITA MONUMENTAL !
Enfer et Paradis au Musée des Beaux-arts du 1er avril au 28 juin 2010."
Découvrez Foujita monumental ! Enfer et Paradis 2010 au musée des Beaux-Arts sur Culturebox !
Consultez le très intéressant dossier de presse proposé par Agathe Blondelet :
"Il aura laissé dans la peinture française l’empreinte japonaise la plus originale du XXe siècle : jouant des grands fonds blancs et du trait, imaginant des corps sculptés à l’antique, dans un univers à la fois étrange et fantasmagorique..."
Ouvert tous les jours (sauf le mardi)
de 10h à 12h et de 14 h à 18h
Pour Jean-Michel, Pierre et Antoine bien sûr mes invités de ce 8 mai ....
Merci pour ce reportage! Je suis bien content moi de venir à Reims pour voir ces beaux tableaux et cet artiste dont je n'avais jamais entendu parler! A samedi!
RépondreSupprimer