jeudi 30 septembre 2010

LE CIMETIERE JOYEUX DE SAPANTA EN ROUMANIE









J'ai découvert, grâce au livre d'Héléne, AUTRES TOMBES un lieu étonnant où j'espère me rendre un jour : LE CIMETIÈRE JOYEUX DE SAPANTA EN ROUMANIE .

" Le cimetière de Sapanta, se trouve dans la région de Maramurés , à environ 20 kilométres de Sighetu Marmatiei le long de la rivière Tusa et de la frontière Ukrainienne.
Le cimetière de Sapanta baptisé également "le cimetière joyeux" terme qui lui a été donné par un français lors d'une visite. Ce cimetière étonnera le visiteur par ces couleurs éclatantes,il est l'oeuvre de Ioan Stan Patras né en 1909. Et qui de 1934 à sa mort en 1977 sculpta et repeigna les croix en bleu symbole d'espoir et de liberté. Il les décora d'une scène de la vie du mort (personne jouant du violon,une autre tissant,ou bien encore en train de traire une vache) suivi d'une épitaphe souvent humoristique et pleine d'esprit. Pop Dumitru continue de perpétuer cet oeuvre. "

"Il voulait faire de la mort quelque chose de plus facile à aborder, en montrant la part de bonheur qu'il y avait eu dans la vie des gens"







UN AUTRE LIEN

(cliquer)



mercredi 29 septembre 2010

MON CADEAU : AUTRES TOMBES DE PIERRE JOSSE

J'ai beaucoup aimé mon cadeau d'Hélène ....




" Pierre Josse nous convie à un curieux et fascinant voyage : une promenade dans les cimetières du monde .
De ce qui aurait pu devenir un tableau morbide, il ramène des images empruntes de poésie et d'insolite : de l'impressionnant cimetière juif praguois, en passant par l'Algérie, la Birmanie, la Roumanie, la Syrie,la Croatie, Rome, Florence ....."

UN BEL OUVRAGE A OFFRIR OU A S'OFFRIR !

mardi 28 septembre 2010

LES FEMMES QU'AIME MARIE MOREL




SELMA LAGERLOFF ANAIS NIN ZOUC LEONOR FINI VIRGINIA WOLF
ALMA MAHLER HANNA ARENDT BRIGITTE LAUREAU
HORTENSE DE BEAUHARNAIS
ISODORA DUNCAN GERMAINE RICHIER MARIE CURIE FRIDA KAHLO
LA FEMME DE MODIGLIANI ......



Ce tableau si beau découvert à la GALERIE B cet été ...
Contact :
06 98 12 40 15
02 98 06 44 36

lundi 27 septembre 2010

LE LaM ET ARTHUR VANABELLE

Où il est de nouveau question d'ARTHUR VANABELLE ...

Mon beau-frère sait que j'aime l'ART BRUT et que la dernière fois que je suis allée à Lille j'ai fait un saut à la ferme de la Menegate, il m'a envoyé un article d'ALAIN CADET paru dans La Voix du Nord :




Grâce au LAM de Villeneuve-d’Ascq, trois architectes monsois passent leurs vacances à la ferme sans quitter leur bureau.
Depuis huit ans, le cabinet d’architectes Navarro - Levieuge s’est installé rue du général De Gaulle à la place d’un magasin de plomberie. Il s’agit d’un choix délibéré. Pourquoi un cabinet d’architectes ne serait-il pas une boutique directement accessible comme peut l’être une boucherie ou une boulangerie ? Ainsi, on le devine, les architectes de ce cabinet travaillent surtout pour les particuliers… mais, pas uniquement.

Trois d’entre eux, Franck Ghesqière, Gabriel Levieuge et Sébastien Loutreau viennent de terminer une commande très spéciale pour le LAM (Lille métropole musée d’art moderne d’art contemporain et d’art brut). Il s’agit d’un travail de plus de trois mois sur la ferme de la Menegate qui se trouve au bord de l’autoroute Lille-Dunkerque, au niveau de Steenwerck. On voit immédiatement que ce long travail collaboratif les a marqués : lorsque l’un commence une phrase c’est souvent l’autre qui la termine.

« Cette ferme de la Menegate, presque tous les habitants de la région la connaissent», entament-ils. « Elle fait partie de notre inconscient collectif avec ses fusées, ses avions ou ses canons pointés sur un adversaire imaginaire, c’est un objet onirique et baroque. En une seconde et demie, à 130 km/h, elle offre à l’automobiliste son spectacle fugitif. »

L’intérêt du LAM pour ce bout perdu de Flandre est double. C’est un lieu fragile dont il est important de garder la trace… en même temps c’est une reconnaissance de son propriétaire, Arthur Vanabelle, un disciple septentrional du facteur Cheval qui façonne son univers depuis un demi-siècle.

« Notre proposition a été celle d’effectuer un travail précis d’architecte, appliqué au lieu », poursuit le trio. « Pour réaliser notre maquette au 100ème, nous avons passé trois jours complets sur le terrain en compagnie d’Arthur. Nous avons mesuré, photographié, inventorié, repéré la place de chaque objet et sa logique de fabrication. Nous avons travaillé à la manière des archéologues qui découvrent avec la plus grande précaution un univers englouti. Nous avons réalisé, en quelque sorte, un Polaroïd de cette ferme dans l’état où elle se trouve aujourd’hui.»

Nos trois architectes ont eu le privilège de pouvoir pénétrer dans l’atelier d’Arthur. Un bric-à-brac d’objets récupérés (vieux pots de peinture, ustensiles agricoles, objets improbables découverts au détour d’un chemin) et de vieux outils datant de plus d’un demi-siècle. « Nous nous sommes inspirés de sa façon de travailler », expliquent-t-ils. «Nous avons-nous-mêmes récupéré les vieux accessoires de bureau : une pointe de compas rouillé, par ci, une capsule de rubans de machines à écrire par là et transformé tout cela en canons en fusées, identiques aux originaux mais 100 fois plus petits ! C’était très ludique : aucune responsabilité juridique ou technique… de vraies vacances malgré les horaires chargés.»

Au-delà du pur travail d’architecte, nos trois compères ont particulièrement apprécié la personnalité d’Arthur : « Arthur est un rêveur qui a les deux pieds bien ancrés sur sa terre. Il est à la fois proche du monde de l’enfance et capable de se projeter dans un nouvel univers. C’est un personnage fantastique qui vit dans la plus totale liberté .


(Illustration : Franck Ghesqière, Gabriel Levieuge et Sébastien Loutreau au travail)
ARTHUR VANABELLE ET LES GRIGRIS :


Et sur OUTSIDER :

dimanche 26 septembre 2010

EXPERIENCE POMMERY # 8, NOS MEILLEURS SOUVENIRS




" Expérience Pommery #8 propose un nouveau voyage à travers 20 ans de création artistique présentés à Cahors puis à Toulouse dans le cadre de la célèbre manifestation Printemps de septembre .
Pour cette huitième grande exposition d’art contemporain, Régis Durand a sélectionné des installations spectaculaires, des images d’archives ou des projections évoquant les nocturnes du festival.
L’ensemble des œuvres présentées a pour point commun d’avoir subsisté durablement dans la mémoire de Nathalie et Paul-François Vranken. Elles bénéficient dans les caves du domaine Pommery d’une scénographie inédite leur offrant une approche différente de leur contexte de présentation initial."




Voilà ce que dit Nathalie Vranken de cette nouvelle exposition :

« 20 ans – Bel anniversaire. Cela fait 20 ans que le Printemps de Septembre nous enchante avec sa fraîcheur novatrice et cette forme inédite de partage avec un large public.
20 ans aussi que Vranken-Pommery Monopole est le mécène fidèle et sincère de ce «Festival» pas comme les autres qui attise la curiosité et notre intérêt pour les formes les plus contemporaines de la création. Ce lien fort a permis, en quelque sorte, de guider les Expériences Pommery, puisqu’à Cahors pour la première fois les œuvres contemporaines entraient dans les lieux historiques. Que chaque édition offre des rencontres inoubliables avec les artistes et que pour la première fois encore le nomadisme artistique s’est emparé de la ville comme il s’empare depuis 2003 des caves du Domaine Pommery à Reims. Le Printemps est un événement culturel entre la fête initiatique et un grand élan pédagogique ouvert à tous. Et c’est cet esprit que nous avons souhaité garder et concentrer dans "Nos meilleurs souvenirs, Expérience Pommery # 8".
Offrir un nouveau voyage à travers 20 ans de création artistique. Pour que le lien entre le Printemps et le Domaine Pommery reste avant tout une chose unique personnelle et même un peu égoïste. Le plaisir de redécouvrir ».



LEURS MEILLEURS SOUVENIRS DEVIENDRONT VOS MEILLEURS SOUVENIRS :

- la sculpture à facettes multicolores de Vincent Mauger
- l’étrange vaisseau spatial de Sylvie Fleury
- les arbres fruitiers de Fabrice Hyber( Il y a 200 pruniers qui seront offerts à la Ville pour faire un grand verger )
- le verre de lait de Boris Achour
- l'agave de Michel François, sur lequel sont collées, avec du miel, des billes de polystyrène qui vont tomber petit à petit
- Stephen Wilksqui a réalisé une sorte de manège du temps, où ce sont les hommes (enfin, des cadavres) qui portent les… ânes.
- une cabane en bois où il pleut sans arrêt
- L'œuvre de Léandro Erlich (Eau molle) elle vous permettra de marcher sur l'eau
-Les Hippopotames en kaolin de Dewar et Gicquel
- L’énorme ballon de latex jaune créé par Hans Hemmert


EXPERIENCE POMMERY #8 c'est un monde qui s'accorde à nos désirs, un jeu complexe de transparence et de reflets, un mouvement en suspension, une manière autre d'habiter le monde, des espaces en mutation , des mises en abîme parfois incongrues, une expérience silencieuse du temps , une lecture poétique des volumes, des éléments oniriques, le gigantisme d'un décor de contes d'enfant ...
SI VOUS AIMEZ le vertige et la confusion de l'existence, le trompe l'oeil, l'étrangeté des traditions, la dimension nourricière des fruits de la rue, les installations invasives , la déformation des signes lumineux, les mouvements sans fin , les danses macabres cette exposition est pour vous !
" Entre souvenir, étrangeté, mysticisme et sensorialité participative, cette expérience Pommery s’avère, une fois de plus, tout à fait réjouissante."
Domaine Pommery
5, place du Général-Gouraud


Tél. : 03 26 61 62 56






Du 15 septembre 2010 au 30 mars 2011 !

Retrouvez d'autres EXPERIENCES POMMERY sur les GRIGRIS DE SOPHIE :

* http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2008/06/experience-pommery-5-12-juin-2008.html

samedi 25 septembre 2010

HERVE BOURDIN A LA GALERIE DU CARDO A REIMS




" HERVE BOURDIN prend ses idées dans le quotidien, le banal et inscrit les êtres qu’il imagine dans des espaces urbains : êtres en parade, au profil tranché, aux gestes nerveux, aspirés par l’espace et qui crèvent la toile de leurs nez doigts et seins pointus.
Prisonniers des cités modernes, ces personnages parlent et gesticulent sans pour autant troubler leurs voisins . Ils sont noyés dans la masse et pourtant si individuels. Leurs profils aérodynamiques évoquent l’intensité du rythme d’aujourd’hui. L’artiste positionne clairement l’humain comme vulnérable, et met en scène l’ivresse de ce rêve que fait l’homme d’être un oiseau. Cette foule bigarrée, dessinée à grands traits fermes aux couleurs éclatantes et que l’artiste peint depuis presque 20 ans nous ressemble tant ! Révolte contre la bêtise, constat de nos solitudes, satire en tout cas qui permet de décrire l’incertitude, les doutes, les inquiétudes."
C'est jusqu'au 9 octobre à la Galerie du Cardo !

Galerie d’art contemporain du Cardo,
27 rue Henri IV,
Quartier Boulingrin à Reims.



vendredi 24 septembre 2010

LES ENVELOPPES DE MARIE MOREL



« Une enveloppe de Marie, c’est un peu de parfum de l’enfance qui remonte, le souvenir confus du bonheur éprouvé quand un bon point ou une image faisaient oublier, un court instant, la tristesse et l’ennui de la classe. »


jeudi 23 septembre 2010

PIERRE SHASMOUKINE ET GORODKA


 
 
 

 
 
 
J'avais fait quelques recherches avant de partir pour le Périgord et décidé de visiter GORODKA . Je ne savais presque rien de ce lieu incroyable et j'avoue que ce que j'ai trouvé ce jour là, à quelques kilomètres de Sarlat, a dépassé ce que j'attendais .
J'ai découvert un endroit extraordinaire loin du tourisme de Sarlat (je n'ai pu m'empêcher de penser au calme de LA FORGE de FLORENCE MARIE opposé à l'agitation de Honfleur). (ICI)


Nous avons passé une journée entière dans ce lieu atypique et nous n'avons pas eu le temps de tout lire .
Nous avons vu le parc de jour puis de nuit et cette journée partagée avec mes enfants restera un fabuleux moment de cet été.

Nous avons plongé dans le passé grâce à toute une série de photos et eu un aperçu de GORODKA des années 1970 ( l'agriculture, la serre, l'élevage des poules et des cochons), les fêtes magnifiques, les invités prestigieux, les expositions .

Nous avons visité les différentes galeries, profité de deux visites faites par Bruno puis Laurent et eu l'immense bonheur de rencontrer PIERRE SHASMOUKINE .
On ne peut qu'admirer PIERRE SHASMOUKINE, ses convictions, ses rêves,sa puissance de travail et sa puissance créatrice.
Sa vie inspire la fascination . Cet homme a eu plusieurs vies en une seule, cet homme a rendu ses rêves possibles.
En rencontrant PIERRE SHASMOUKINE cet été m'est venue à l'esprit cette phrase de Perdican :

" On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : “ J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.
Moi qui suis attirée par le mariage des arts, j'ai été fascinée par cet homme et consternée par la difficulté qu'il a à faire vivre GORODKA.

Que ce lieu qui est un atout pour la région, un charme supplémentaire , une richesse différente certes mais d'une originalité totale, un lieu de visite étonnant, puisse être confronté à des difficultés d'exister est inadmissible et même impensable.

PIERRE SHASMOUKINE est un homme affable, attentif et patient.
Il est possible que d'anciens différends l'opposent à la mairie de Sarlat mais ne peut- il y avoir prescription ?
Ne peut on envisager une trêve, que dis-je une amnistie et la reconnaissance d'un lieu d'exception.
GORODKA est un lieu UNIQUE en France, c'est à la fois l'histoire d'une vie, l'histoire d'un homme, l'histoire d'un rêve.
PIERRE SHASMOUKINE se définit comme plasticien mais il est aussi poète et écrivain.

Il m'a offert cet été ses textes et de ceux-ci je reparlerai plus tard.


PIERRE SHASMOUKINE est un homme affable mais désabusé, un homme fatigué, un homme qui cherche une solution ou des solutions pour sauver GORODKA et ceci depuis trop longtemps.

Il se bat pour la pérennité du lieu et des oeuvres . Ce qui est incroyable c'est que plus de 300
articles, 25 guides nationaux et internationaux évoque ce lieu " UNIQUE ET INCONTOURNABLE " et que la ville de Sarlat ne tire pas gloire et avantage de cet atout supplémentaire !
Le but du projet est Précurseur et Innovateur : Mariage-pédagogique de l’Art, de la Culture et de projets Sociaux et Humanitaires. Il y a par exemple à GORODKA des artistes en résidence , un hébergement prévu pour les visiteurs .

PIERRE SHASMOUKINE se dit trans-social :

"Le trans-social, est un individu qui ne peut se situer dans aucune des catégories sociales, psychologiques ou idéologiques,où nous avons tendance à nous enfermer du premier cri au dernier soupir.Il fait sauter les verrous des schémas et des conditionnements...la camisole des structures sécurisantes...Ce n’est certainement pas un asocial, mais un chercheur qui contribue au développement de sa société. Mais pour lui pas d’étiquette."


Dans un prospectus PIERRE SHASMOUKINE lance un appel à un partenariat médiatique et financier et l'on peut lire les mots suivants :" La suite de l’aventure de Gorodka... sans moi… "

Et bien moi je n'envisage pas GORODKA sans PIERRE SHASMOUKINE .

J’espère qu'il aura la force de lutter encore
J’espère qu'il gagnera son combat ...


LONGUE VIE A GORODKA !
 
 
 



Gorodka (Sur 2 hectares), 3 parcours-nature, 8 galeries, 5 ateliers, plus de 500 œuvres ..

La Canéda
24200 Sarlat la Canéda
05 53 31 02 00

( Sur le GPS j'ai tapé place Marguerite Duras, c'est une petite place pas trés loin du site et une aide supplémentaire)




GORODKA ET LES GRIGRIS DE SOPHIE

LE SITE DE PIERRE SHASMOUKINE


(cliquer sur les liens) 


mercredi 22 septembre 2010

mardi 21 septembre 2010

LES PALABRES POURPRES DE NEIL THOMAS



Illusion d’une ronde

Ames sensibles, éparpillez-vous désormais
L’ange fou, dans sa coquille, est en paix .

J’ai vu le sang pourpre, et senti la terre
Rivières dans la Cité, les larmes sont des torrents.

Une bête, grognant, encagée dans la ville.
Eveillez moi ! Le rêve a-t-il cessé ?

Serpents de feu et lions dans la rue
Je laisse le Chaos derrière mon épaule.

Dansons avec les fantômes aux hanches d’or
Douceur d’une jambe, ténèbres dans ma chambre.

Reflet d’un visage à travers ma fenêtre
J’aime ce tremblement, inaccessible !

Les lueurs d’une cuisse sous les étoiles
Rôdent en liberté, magiciens meurtriers.

Ai-je considéré le monde en entier
Lui mon sauveur, ma souffrance , mon autre danse ?
Le Diable ricane dans les ombres de la forêt
Et cingle les yeux ronds pour les faire dormir.
L’illusion est une ronde.

dimanche 19 septembre 2010

LES ENSEIGNES DE JEAN-PIERRE

J'aime les enseignes depuis toujours (je rêve d'en avoir une de plus en plus souvent )
J"ai mis en ligne en juillet mes enseignes suédoises :

http://lesgrigrisdesophie.blogspot.com/2009/08/les-enseignes-suedoises.html

Voici aujourd'hui celles de JEAN-PIERRE HAMEL






Et ce lien vers d'autres merveilles :

http://picasaweb.google.fr/jeanpierre.hamel/Enseignes


samedi 18 septembre 2010

MARIE MOREL VUE PAR LOUIS PONS


Marie Morel vue par Louis Pons
Marie Morel
Elle vit dans une coquille
Transparente.
Bien que de sexe féminin, parfois
Je crois que c’est un escargot
Mauve avec deux pinceaux à la
Place des yeux.
Elle a de drôles de rapports avec
L’argent.
Elle préfère le papier d’argent des
Chocolats de notre enfance et de
La sienne à tous les banknotes du monde.
Elle s’habille toujours de noir,
Mais roses sont les doigts au bout
Des ongles dont jaillit la couleur
Sorcière. C’est un mystère
Ambulant.
Elle échappe à tout, sauf à elle-même.
Bouche cousue elle va droit son
Chemin dans les futaies de sa vie
Où la joie et la tristesse jouent à
Yang et yin.
Elle a la sagesse et la profondeur
Des enfants qu’elle vole aux yeux
De sa fille.
Parfois je crois que c’est une
Poule noire qui pond des
Enveloppes sur un arc-en-ciel.
Elle écrit toujours.
Ses lettres donnent souvent du
Courage.
Nous vivons tous dans une
Prison. Mais elle, c’est à l’intérieur
D’une cage de branchages et de
Fleurs qu’elle habite.
Du moins je le crois.


vendredi 17 septembre 2010

OU MANGER A SARLAT ? A L'AUBERGE DE MIRANDOL BIEN SÛR !


Où manger à Sarlat ?
Sans hésiter à L''AUBERGE DE MIRANDOL !





J'ai choisi (dans le menu à 13 euros50 ):
Bloc de Foie Gras de Canard Mi Cuit
et sa Gelée au Monbazillac avec Toast
Le Confit de Canard Maison
Les Pommes Sarladaises
Le Cabécou sur son Lit de Salade aux Noix
Le Dessert au Choix : moi j'ai pris une délicieuse crème brûlée !


LE LIEN






 (cliquer)

7, Rue Consuls 24200 Sarlat La Caneda – Dordogne – France
TÉL. 05 53 29 53 89

jeudi 16 septembre 2010

ROBERT VASSEUR ET LA MAISON DE LA VAISSELLE CASSEE








Voici ce que l’on peut lire dans le superbe ouvrage de Marielle Magliozzi « Art Brut, architectures marginales » :


« L’utilisation de la vaisselle cassée est un élément prédominant dans la construction de ces environnements d’art brut.
Cette vaisselle cassée qui ne s’applique en général qu’à une utilisation secondaire et décorative va se propager à la demeure toute entière, objet de constructions architecturales et décoratives de grande envergure comme chez ROBERT VASSEUR .
Né dans l’Eure en 1907 il n’a jamais quitté sa région natale . Il a travaillé dans les filatures. Selon Michel Natier, cette expérience lui a peut être donné le goût de la minutie , donnant à son travail l’aspect de la broderie, du détail : « Sa maison est comme un textile, il a habillé sa maison avec un maillage de céramique . »
Syndicaliste militant il est renvoyé et devient chauffeur –laitier.
Après la seconde guerre mondiale il travaille à la reconstruction d’une aile de la gare de Louviers où il apprend les techniques de construction de l’utilisation du béton et du ciment.
Par ailleurs, il avait connaissance de la maison Picassiette mais il trouvait que les joints bleus, caractéristiques de l’oeuvre de Picassiette gâchaient celle-ci.
VASSEUR utilise quant à lui des joints de couleur grise qui selon lui uniformisent mieux la structure.
Il achète en 1948 une petite maison à Louviers.
L’élément déclencheur sera cet évier en amont. "Quand il a été terminé, le résultat nous a plu à ma femme et à moi .Et c’est là que tout a commencé. L’évier a débordé sur le reste de la maison ."

LA MAISON DE LA VAISSELLE CASSÉE c’est 33 ans de travail ( 29000 heures !) et 4 millions de débris de vaisselle (soit 15 tonnes ).

mercredi 15 septembre 2010

ET MON COEUR TRANSPARENT DE VERONIQUE OVALDE



"Une ombre vit sur le visage de ceux qui ont perdu quelqu'un. L'ombre d'une plante grimpante. Elle croît à leur insu et, quand ils pensent que personne ne les surveille, elle baigne leurs traits d'absence, de gravité et de perplexité. C'est un démon discret qui habite leur visage. Il se cache dés que quelqu'un le regarde".