dimanche 10 avril 2011

S'EMBRASENT ET LE THEATRE BLUFF A REIMS !

J'ai vu ce soir dans le cadre du Festival Méli-Môme un spectacle époustouflant de fraîcheur, de gravité, de rires, de joie, un spectacle aux mots crus, un spectacle aux mots vrais, un spectacle brillant,lumineux  et parfait !


" Des dizaines de jeunes représentés par deux filles et deux garçons, dans une cour d'école. Une vieille dame, seule à sa fenêtre, comme l'unique témoin de ce qui bouleverse tout le monde : EUX, qui s'embrasent, se consument, en public. Jonathan embrasse Latifa.
L'histoire est universelle, belle et simple. Les mots sont justes, chargés, essentiels.
Dans ce texte, à la fois témoignage et récit, confidence et confession, chacun se met à nu, ouvre une porte vers l'intimité pour dévoiler toute la force de la passion, mais aussi celle de l'attirance sexuelle.
Au croisement du clip et de l'oratorio, cette partition lumineuse mêle audacieusement poésie, danse et musique, pour venir raviver en chacun de nous la flamme et l'émoi du premier amour."







" Fantastique communion générationelle."

"S'embrasent est une œuvre faisant définitivement partie de ces cadeaux que parfois nous accorde la vie. Profond, beau, authentique".

"Un beau voyage de poésie et d'humanité, profondément lucide et intelligent".


Et cette critique de Stéphan Ramirez lue sur facebook :

" Bravo à vous pour cette belle pièce! merci à la respiration, merci à la finesse, la tendresse, les fragiles rayons de lumière (très belle lumière d'ailleurs!), écriture superbe, inventivité et simplicité généreuse du plateau et les comédien(nes) : un arc de présences, de la toute fine pétulante jeunesse à la belle belle belle, apaisante, maturité... autour d'un baiser: croqué et jamais caricaturé, un beau cadeau de théâtre que vous nous avez donné ce soir, merci, l'embrasement dans nos prunelles!"








Un extrait :

"C’est un éblouissement des sens. Latifa tombe en arrière le crâne lourd des promesses d’un regard échangé. Latifa vient d’arriver et les nouvelles vont vite. On lui dit « Jonathan sexuellement » elle le croise dans la cour et direct c’est un coup de foudre qui la secoue et qui lui offre en prime un ticket pour le bonheur. Latifa s’abandonne à l’avenir tombe en arrière et entre dans l’inconnu. Et lui Jonathan se retourne et la rattrape au vol. Ma parole c’est un ange. Bouge à la vitesse grand v. La recueille dans ses bras l’étreint légèrement et l’embrasse. Leurs corps s’entremêlent – une main ici un pied là. On dirait qu’ils vont tomber. Mais non. Ils s’embrassent. Et nous on se demande comment ça marche. On fait cercle autour d’eux. On voudrait comprendre. La gravité. La pesanteur. Ce corps à corps insensé et nous dans les cordes. Venir au monde. Tenir debout. Franchir un à un les obstacles se croire invincible et découvrir le vrai sens de la vie dans un baiser de cour de lycée. Maman. Papa. Tout s’écroule. Moi aussi je tombe. Et personne pour me rattraper."






(les photos ont été trouvées sur google)

* http://www.luc-tartar.net/

* http://www.lequatrieme.com/2009/10/theatre-bluff-sembrasent-de-luc-tartar.html

* la très interessante note de lecture de Marie Bernanoce :
http://www.luc-tartar.net/impression.php?r=4&id=75

* des extraits :
http://www.luc-tartar.net/page.php?r=4&id=44

* http://www.nova-villa.com/


Ce spectacle sera à Caudry le 12 avril et repartira ensuite pour Québec ...

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