dimanche 29 septembre 2013

DEUX SAMEDIS A LA HALLE SAINT PIERRE : LEONORA CARRINGTON ET MAX JACOB ...



C'est par mon beau-frère PATRICK LEPETIT   (auteur du livre " Le parcours souterrain" - cliquer sur ce lienque j'ai connu MELAINE FAVENNEC d'abord puis LEONORA CARRINGTON ...
Qu'il soit ici remercié pour ces deux découvertes importantes dans ma vie ...

En octobre,  le samedi 5 puis le 19 LA HALLE SAINT PIERRE  rend hommage à la grande LEONORA CARRINGTON  puis à MAX JACOB ...

Deux rencontres à ne pas manquer !


**** Rencontre autour du texte EN BAS de LEONORA CARRINGTON
 
Samedi 5 octobre de 17h à 19h
Halle saint Pierre – auditorium (entrée libre)
Réservation conseillée : 01 42 58 72 89
Avec l’amicale présence
d’Annie Le Brun





[…] Seule peut-être, fragile et violente, éperdue, Léonora Carrington aura réussi à aller puiser au fond de sa détresse la force de dire l’indicible. […]
[…] Leonora est jeune, elle est splendidement libre et follement amoureuse de Max Ernst comme il l’est d’elle. Oublieux du monde, voilà deux ans qu’ils vivent à Saint-Martin d’Ardèche, sans prêter attention aux lueurs de catastrophe qui les cernent de plus en plus, alors qu’ils continuent à avancer de plain-pied dans leur rêve, jusqu’à ce jour de mai 1940, où la gendarmerie française vient arrêter Max Ernst, précipitant Leonora dans un abîme intérieur d’autant plus terrifiant qu’elle ne va plus pouvoir le différencier du chaos de l’Europe en guerre.
L’extraordinaire pourtant est qu’à l’inverse de la plupart emportés par le vertige de telles profondeurs, elle va en revenir mais aussi qu’elle saura en témoigner comme personne encore. […]
***
Leonora Carrington (1917-2011)
peintre, sculptrice et écrivaine surréaliste
Leonora Carrington, muse des surréalistes est née le 6 avril 1917 dans une riche famille industrielle anglaise, elle est décédée à Mexico le 25 mai 2011, où elle s’était établie définitivement à partir de 1942 et liée d’amitié avec le futur Prix Nobel Octavio Paz et la peintre Frida Kahlo.

" Le monde que je peins, je ne sais pas si je l’invente, je crois plutôt que c’est lui qui m’invente."







( Ces photos ne m'appartiennent pas et ne sont pas libres de droit - photos facebook)

*** Max Jacob sa vie son œuvre
par Eric Sivry
et Mélaine Favennec, chant

samedi 19 octobre de 15 h à 17h

Halle Saint Pierre – auditorium (entrée libre)
réservation conseillée : 01 42 58 72 89
participation libre
Hommage à Max Jacob dans le cadre du 7ème Festival des Poètes à Paris
du 15 au 19 octobre 2013




Max Jacob est un poète, romancier, essayiste, épistolier et peintre français, né le 12 juillet 1876 à Quimper, mort le 5 mars 1944, alors qu’il était emprisonné au camp de Drancy (Seine-Saint-Denis). Il a côtoyé les plus grands artistes de son époque. Il était notamment l’ami de Picasso, qu’il rencontre en 1901, Braque, Matisse, Apollinaire, Modigliani et aussi de Jean Moulin qui prend le pseudonyme de Max dans ses activités de résistant.
L’article de Paul Éluard Max Jacob assassiné, publié peu après sa mort, présente ainsi le poète :
« Après Saint-Pol-Roux, Max Jacob vient d’être assassiné par les nazis. Comme Saint-Pol-Roux, Max Jacob a eu contre lui son innocence, innocence : la candeur, la légèreté, la grâce du cœur et de l’esprit, la confiance et la foi. La plus vivace intelligence, la véritable honnêteté intellectuelle. Il était, avec Saint-Pol-Roux, un de nos plus grands poètes.
Né le 11 juillet 1876, à Quimper-Corentin, Max Jacob, qui vint de bonne heure se fixer à Paris, s’était lié avec les poètes et les peintres les plus ardents et les plus audacieux de notre temps. On a pu dire de lui qu’il fut non seulement poète et peintre, mais précurseur et prophète : son œuvre si diverse, où l’ironie laisse toujours transparaitre la plus chaude tendresse et la sensibilité la plus fine, marque une véritable date dans la poésie française. Depuis Aloysius Bertrand, Baudelaire et Rimbaud, nul plus que lui n’avait ouvert à la prose française toutes les portes de la poésie. Entre les poèmes en prose du Cornet à dés et les poèmes en vers du Laboratoire Central, entre les Œuvres Mystiques et Burlesques du frère Matorel et Le Terrain Bouchaballe, la poésie occupe le domaine entier de la vie parlée, dans la réalité, et en rêve. »
— Paul Éluard





Mélaine Favennec empoigne les textes de Max Jacob avec son talent de folk singer et transforme ses poèmes en chansons: des ballades folk rock, des blues celtes où zigzaguent entre les lignes Dylan Thomas, Donovan, Lennon et bien-sûr Bob Dylan.
Melaine s’est approché au plus près de la respiration poétique de Max Jacob. Une simplicité qui est le fruit d’une patiente recherche autour de la musicalité des mots au fil de nombreux concerts avec ce répertoire.
Ce nouvel album s’intitule « émoi des mots ».
Melaine Favennec a choisi une quinzaine de poèmes extraits de plusieurs livres dont le célèbre « cornet à dés » tous évoquent la Bretagne.








*** Les bretons, eux, auront la chance de retrouver MELAINE  FAVENNEC
le dimanche 27 octobre à 19 heures
à l'Autre-Rive , Berrien (29)
http://autrerive.hautetfort.com
Réservation conseillée tél 02 98 99 72 58


LE SITE DE LA HALLE SAINT PIERRE

(cliquer sur le lien)



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire