vendredi 9 janvier 2015

HISTOIRE D'ALICE QUI NE PENSAIT JAMAIS A RIEN (ET DE TOUS SES MARIS, PLUS UN)

"Paul a cinquante-six ans. Il vient de perdre sa mère. À son enterrement, il rencontre la sœur de celle-ci pour la première fois. Il ne connaît d'elle que son prénom, Alice. À soixante-treize ans, sa tante ne lui apparaît pas comme une vieille dame. Elle est séduisante, un peu mystérieuse et, surtout, pleine de vie et de fraîcheur. Elle invite son neveu à venir la voir à son hôtel et là, en face à face, elle va lui raconter son incroyable existence. Alice fait partie de ces êtres rares qui ont vécu dix vies en une seule. Et s'il est vrai que tous les hommes sont mortels, les maris d'Alice le sont tout particulièrement : elle est veuve pas moins de huit fois ! La vie d'Alice n'est pas un roman, c'est une série romanesque qui nous emporte, nous enchante et nous fait voyager durant cinquante ans autour du monde au rythme de ses joies mais aussi de ses peines – qui, de façon peu commune, la bouleversent mais sans la détruire ou la rendre amère. Car Alice s'adapte au cours des choses, elle réfléchit peu. Dit toujours oui aux chances qui s'offrent à elle. Légèreté ou sagesse ? C'est ce que Paul va découvrir tandis qu'Alice ouvre pour lui la malle de ses secrets. Dans cette comédie dramatique au charme très " british ", on suit le parcours extraordinaire d'une femme attachante qui, au fil de ses mariages et de ses rencontres, va découvrir – et nous avec elle – les choses de la vie : l'amour, le sexe, les relations avec autrui, la perte et la faculté de reconstruire – et par-dessus tout l'émerveillement."



" Si les anges peuvent voler, c'est parce qu'ils se prennent à la légère "

" Ce jour là il m'a dit qu'il m'aimait, ce qu'il m'avait déjà dit et il a fait la liste complète de ce qu'il aimait en moi . Les catalogues c'était son point fort . Il m'a fait beaucoup rire . A la fin il a ajouté qu'il aimait que je ne pense jamais à rien . Je lui ai dit que c'était vrai , je n'avais jamais d'idées avant de voir ce qui se passait , et je ne pensais pas à des choses tristes, je me contentais des films et des romans, et c'était là que je pleurais si j'en avais besoin. Ethan, lui, pensait toujours à tout . Et je l'aimais pour ça aussi .

"Je me suis souvenue d'une des phrases que Bill avait inscrites sur le mur des toilettes de son appartement à New York . C'était une citation de Mark Twain :
" Let us so live that when we come to die, even the undertaker will be sorry "
" Vivons de telle sorte que, lorsque viendra le temps de mourir, même le fossoyeur soit désolé "

"Quand je ferme les yeux, j'entends les musiques de Nino Rota dans les films de Fellini, quelque chose de nostalgique et de si joyeux en même temps .



" Il s'est assis au piano sans dire un mot et il s'est mis à jouer " Willow Weep for me " . Puis un contrebassiste et un batteur l'ont rejoint. Lui, il a continué au piano puis il est passé à la guitare et, plus tard, au saxophone . Il a demandé de fermer les yeux et d'imaginer un vieil hôtel, avec des gens qui dansent. Il a joué " Blue Moon" et les trois douzaines de personnes qui écoutaient ont fait le voyage avec lui ."






"En 1966 Nick et moi avons rencontré Blossom Dearie... J'ai adoré sa façon de jouer et de chanter, elle avait une énergie et une bonne humeur incroyables . Et une voix si étrange . Une voix de poupée . On aurait dit une fille de quatorze ans parfois ."



"Loch Lomond" une vieille chanson écossaise . Dans les années trente, cette chanson avait été le premier grand succés de la chanteuse de jazz Maxine Sullivan. J'avais dit un jour à Nick que lorsque j'avais besoin de pleurer, il suffisait que je l'écoute pour verser des torrents de larmes"


" Cette mélodie c'était celle de la chanson " Chambre avec vue", sur le disque du même nom d'Henri Salvador


"Non , c'était un ancien professeur de littérature qui était devenu journaliste. Il s'était fait éjecter de l'université où il enseignait . Trop excessif, trop contestataire. Quand il m'a dit que son héros était Groucho Marx depuis qu'il l'avait entendu chanter " I'm Againt It" dans le film Hose Feathers, je n'ai pas été
surprise . "




" Les chansons de George Harrison m'ont aidée . Plus d'une fois. Et il y en a une différente des autres, plus joyeuse, dont un fragment me revient souvent en tête : " In the fog and in the rain, through the pleasures and the pain "






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