lundi 23 mai 2016

JACOB DIBOUM ET K-BÔ A AUMENANCOURT





Quel choc en entrant hier dans l'église d'Auménancourt !
Quel choc magnifique !
Deux artistes puissants JACOB DIBOUM ET K-BÔ se mêlent dans ce lieu que j'aime tant : l'église d'Auménancourt .
Des oeuvres joyeuses et colorées, des toiles sombres et splendides.
"Diboum atteint le seuil fascinant où mystique et peinture s’épaulent et s’abîment. Il s’ouvre à ce qui le dépasse", quant à K-Bô ses sculptures peuvent évoquer l’art africain ou l’art premier océanien, l'artiste  n’a cependant  jamais travaillé ni même mis les pieds sur le continent noir. "Son art repose sur une singularité identitaire qui puise dans le mélange, s’ouvre sur l’autre et dialogue avec lui."

En fond sonore pour accompagner cette exposition la musique de JACOB DIBOUM !




OUI ART À AUMÉNANCOURT

"Deux artistes aubois pour une grande exposition d'art contemporain à Auménancourt. Les peintures de Jacob Diboum côtoieront les sculptures de K-Bô. L'exposition dévoile un large panorama du travail de deux amis artistes et permet de découvrir toute la diversité de l'art et de la magie, d'une rencontre entre l'Afrique, les Caraîbes et les techniques nouvelles...

Cet art fera voyager les visiteurs entre rituels sacrés, modernité et traditions ancestrales. On trouve dans leurs créations originales, la puissance des formes, la force magique, le mystère et la beauté qui se dégage."




































JACOB DIBOUM
SES ÊTRES D’IMMENSITÉ

"Par vive et picturale possession, Jacob Diboum impose une trame élémentaire, dépouillée et avide, puis il jette la clef des codes. Surgies du souterrain, ses formes acérées, fantasmées et possédées, font disparaître tout inutile apparat. Il n’y a plus que la profondeur d’un espace habité, et dans cette mémoire d’outre-mémoire, le passé le plus lointain a pris notre passé. Ses formes vives sont installées comme sur un piédestal. Elles brûlent l’espace. Jacob Diboum ose priver l’étendue de ses multiples couleurs, il en resserre la gamme comme dans un étau mental. Ne reste que la peau fragile de l’essentiel… Et le pouvoir magique de l’incantation.
Ses dures apparitions sont des fulgurances, et la fièvre des profondeurs habite ces grands surgissants, ces chromatiques parfois étouffées. Formidable terrien, Jacob Diboum impose un art barbare et lumineux, exultant de sauvage santé, au poids immense de vie dévorante et de magma à peine apprivoisé.
Il réinvente la figure mythique des grands ancêtres, ceux de toutes les cultures du monde, et la face imposante de ses créatures toutes puissantes, implacables et bienveillantes, veille sur nos destins.
Ses grands formats sont autant de miroirs d’humanité, où se déploient nos corps d’origine. Ils sont faits d’éclats, de masses infinies, de cicatrices secrètes, et d’offrandes sublimes... Le fond de l’œuvre, écrasé sous les pas du jour, est espace sans fond. Diboum atteint le seuil fascinant où mystique et peinture s’épaulent et s’abîment. Il s’ouvre à ce qui le dépasse.
Jacob Diboum ne cesse de remettre de l’intensité là où il faut, c’est-à-dire partout où il y a des faux-semblants. Ses couleurs rares parlent le langage nu de la terre la plus ancienne. Elles envoûtent. Elles étreignent le monde charnel.
On voit des êtres totémiques, vêtus de pure peinture, des corps d’immensité, qui règnent sur l’opacité. Parfois, la tête penche, traversée de mélancolie, vers les êtres ordinaires et trop humains qui pataugent tout en bas… Parfois, sur le corps-espace, de petites taches, ou de fines empreintes, étoilent l’étendue de la peau, comme des traversées d’âme, ou d’infimes lieux de passages.
Jacob Diboum cultive les contrastes chromatiques qui font naître les plus vives énergies. Ses apparitions sacrales, superbes et enciellées, jaillissent comme des geysers. Il ne craint pas l’outrance qui sidère, il ne fuit pas la plus saisissante frontalité. Au contraire, il l’accule jusqu’à la plus forte tension. Ainsi les entités créées subliment l’espace, et protègent l’humanité.
Jacob Diboum, par son art de partage et de magie, est un merveilleux passeur. Il incante l’étendue. Autrefois tout s’imbriquait, les visages hétérogènes et les corps pluriels étaient travaillés par une métamorphose innombrable. Maintenant le corps prend l’univers à son compte, et l’univers a pris le corps pour demeure.
“J’ai commencé avec le corps de ma mère“ m’a-t-il dit."
 Christian Noorbergen


Deux biographies ...

JACOB DIBOUM
Né au Cameroun, il vit et travaille à Troyes.
Peintre et sculpteur autodidacte.

Au fil de mes rencontres, de mes expériences personnelles et de mon parcours va naître une envie d’exprimer plastiquement mes sensations en mêlant les arts traditionnels africains et les techniques nouvelles.
La peinture est pour moi un espace de liberté lié à ma démarche autodidacte qui me permet d’explorer différents techniques.

K-KÔ
Jean-Claude est peintre et sculpteur. Il vit et travaille à Paris.
Il expose régulièrement en France et en Europe.
K-BÔ proclame à travers ses œuvres, son besoin de "mythes et de regards neufs" et plaide pour une "reconquête de la vision à travers la matière". "Ma production est une histoire vivante".
Elle est comme celle des individus, une aventure faite de hasards, de rencontres, de trouvailles, de passions, de replis et de désillusions. "En fait, c'est le matériau qui guide ma démarche de peintre et de sculpteur. A chaque nouveau matériau, c'est un extraordinaire moyen de faire avancer mon expression. Il est très important pour moi de remonter le fleuve vers la source". 

LE SITE DE JACOB 

LE SITE DE K-BO

JACOB DIBOUM a aussi publié un livre pour enfants:





Jusqu' au 29 mai 2016

Sur rendez-vous la semaine :

03 26 97 55 12 
03 26 97 53 73

Samedi et dimanche de 14H30 à 18h30

Rue Armand Guéry
51110 Auménancourt

ET LE 29 MAI  A 16H30 UN CONCERT " DIBOUM AFRO RATATA"
Jacob flirte avec le jazz, le reggae et les mélopées africaines ...

A NE PAS MANQUER !


Pour Françoise !

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